La Religieuse
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lionelb30
lionelb30

468 abonnés 2 643 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 1 avril 2013
Le sujet de film promettait un film austere.
C'est bien le cas , c'est long , parfois caricatural et jamais totalement prenant.
ISAO12
ISAO12

54 abonnés 1 042 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 22 mars 2013
Les pires salopes sont les religieuses , perverses et loin de la Bible elles mettent en avant toutes les faiblesses humaines et l'horreur de la religion.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 28 mars 2013
Donne envie de relire Diderot et de revoir la version de Rivette (1966) pour débattre de la liberté individuelle. Une fois passée la cérémonie à plat ventre avec "bâche" qui peut faire croire à un regard empesé du cinéaste, on découvre qu'il n'en est rien ! Que le sort de la jeune fille dépend étroitement des mères supérieures, la première bienveillante, chloroformante, la seconde narcissique perverse, la troisième bouleversante bien qu'à force de se répandre elle en devienne aussi frappée (Isabelle Huppert !). Bien sûr, Pauline Etienne a l'innocence requise, le refus des compromissions, lui manquerait peut-être un brin de sensualité ?... En parallèle il y a cet appel au secours, cet homme reçu comme devant un confessionnal et retrouvé dans la diligence (pour aller où, le spectateur peut tout imaginer là encore, qui sait ce qu'il peut advenir même sous protection masculine :-) !). J'ai bien aimé le soin apporté aux lieux, ce maquillage et cet éclairage a minima, le tissu des costumes m'a parfois surprise (ces carrés blanc bien repassés sur la poitrine, ce tissu bleu de robe de chambre et... on voit les épingles !). Bien qu'attachée au calvaire que vit La Religieuse en question, je trouve qu'il y a un fort écho avec aujourd'hui, le monde entrepreneurial, sa brutalité lorsqu'on le découvre après le cocon familial, les études qui illusionnent. Ainsi malgré moi, bien davantage que le sort de ces pauvres filles au 18ème siècle, j'ai surtout senti le défi que les jeunes générations ont à relever face à l'ultra-libéralisme contemporain toujours plus dévastateur !
Eldacar
Eldacar

54 abonnés 357 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 17 avril 2013
"La Religieuse" de Guillaume Nicloux souffre d'un problème récurrent dans le genre du film d'époque : il se situe dans un entre-deux. Il n'ose aller ni vers l'excès ni vers l'épure et reste donc d'un classicisme affligeant. La précédant adaptation cinématographique du roman de Diderot, réalisée par Jacques Rivette (1967), avait le mérite d'être dans une sobriété qui confinait à l'épure. A l'autre extrémité, "Les diables" de Ken Russell (1971), film flamboyant, baroque voir même de mauvais goût. Dans la démarche de Rivette comme dans celle de Russell, ont retrouve la même radicalité sans concession qui ne peut qu'être applaudie. Nous ne sommes pas obligé d'aimer ces choix extrêmes mais c'est au moins la preuve d'un certain courage. Guillaume Nicloux n'ose aucune des deux possibilités et oscille entre les deux. Le film n'est ni vraiment dans la monstration (il n'en montre pas assez) ni vraiment dans la suggestion (il en montre trop) et c'est terriblement frustrant. Le jeu de Pauline Etienne est très terne, symbolisant donc parfaitement le film dans son ensemble. Car c'est bien ce qu'est "La Religieuse" : terne.
Thierry M
Thierry M

171 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 25 mars 2013
Bof , plutot ennuyeux ce film , la petite Pauline Etienne tient bien son role.
guifed
guifed

70 abonnés 286 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 26 juillet 2014
Mis à part les belles prestations de Pauline Etienne et surtout, je trouve, de Isabelle Huppert, il n'y a rien à tirer de ce film. La critique du cloître religieux apparaît dépassée, et la mise en scène est fade et sans relief. Le scénario souffre de quelques incohérences, et même si le rythme est plutôt soutenu, le spectateur se demande constamment où on l'emmène.
La Religieuse est donc un film que je déconseille à tous ceux qui cherchent du cinéma. Ceux qui veulent d'une petite histoire intéressante sur l'Eglise chrétienne et la vie monacale, qui fait "vrai" et "authentique", y trouveront leur bonheur.
weihnachtsmann
weihnachtsmann

1 256 abonnés 5 320 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 19 février 2020
La rigidité est aussi dans les visages.
L'interprétation est remarquable et l'histoire terrible.
Un film soigné et déroutant sur le chemin de cette jeune femme vers la liberté contre tous.
ferdinand75
ferdinand75

592 abonnés 4 005 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 7 février 2023
Un très "gros" film, peu connu , mal commercialisé qui demeure une adaptation remarquable de Diderot. Une profondeur, une densité , assez rare au cinéma, une qualité d'image , de cadrage , de couleur , qui démontre du grand cinéma. Les actrices sont toutes excellentes , l'actrice principale absolument formidable , qui alterne toutes les sensations positive: la tristesse, la transe , l'extase , la bonté, Isabelle Huppert formidable en mère supérieure , obsédée, perverse, obsessionnelle.. Une magnifique performance aussi de Louise Bourgoin, surprenante , énorme, probablement dans son meilleur rôle, dans la tragédie , comme on ne la voit jamais . Une très grande actrice.. Une sorte de suspens crée , et un twist final remarquable.Un ode à la liberté , à la tolérance, et l'épanouissement de la vie personnelle . Une pépite à découvrir . un grand film
Ti Nou
Ti Nou

533 abonnés 3 568 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 8 mars 2020
En adaptant l’œuvre de Denis Diderot, Guillaume Nicloux dépeint la religion comme une prison. Prison des corps (tout le décors du couvent avec ses cellules, son parloir… ressemble à un centre de détention) et des esprits, l’obéissance servile étant le seul choix laissé à l’héroïne.
Hotinhere
Hotinhere

607 abonnés 5 089 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 7 février 2023
Nouvelle adaptation (après celle de Rivette) du roman anticlérical de Diderot, un drame pervers et douloureux mais assez caricatural et manquant d’intensité émotionnelle, sur le long chemin de croix vers la liberté d’une gamine entrant au couvent.
cinono1
cinono1

322 abonnés 2 087 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 26 janvier 2023
Pauline Etienne et son air poussin, dégage cette fragilité qui vous la fait suivre aveuglement dans ses (mes)aventures. Celle d’une jeune femme dont l’on décide du destin. Opposition frontale ou feutrée entre la liberté individuelle et le poids de la société, les relations entre les personnages à l’intérieur du couvent sont filmées comme des duels. Au sein d’un microcosme, les abus de pouvoir peuvent grandir à l’ombre des regards, même si l'y trouve aussi de la solidarité. Même si elles manquent de nuances, les interprétation de Louise Bourgoin et Isabelle Huppert incarnent la déraison qui nécessite le combat de l’héroine pour retrouver sa liberté bridée au sein d’un couvent ou la spiritualité est la grande absente. Plutôt que d’attaquer la seule religion, Guillaume Nicloux jette un pavé dans la mare des organisations humaines qui broient l’individu
maxime ...
maxime ...

262 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 31 janvier 2023
La Religieuse de Guillaume Nicloux à dans le ventre, une colère, légitime, furieuse, quoiqu'un peu trop standardisé par les codes d'usages. Le début du film, clairement son meilleur tiers, laisse entrevoir ses références en matières de teintes, d'images, de coupe, proche des deux immenses cinéastes que sont Pialat et Bresson dont l'influence est une évidence flagrante. Bien trop ! A mon gout toujours.

Sous l'égide des figures tutélaires, le film s'embarque dans une dénonciation, une prise de position à charge contre une église que l'on houspille pour ses fautes et ses agressions. Il y'a évidemment de quoi dire, faire, tant le sujet est incroyable, l'histoire prenante, ses multiples exagérations et sa propension à ne vouloir distillé aucune nuance termine son entreprise d'en mettre plein la vue. Un excès qi génère de l'ennui ... On subit un gavage en la matière de sadisme, on n'a d'ailleurs le droit au fascicule de la brimade constante, de l'humiliation à la persécution qui tire vers un misérabilisme sous couverts de prestation pour mettre sa troupe sur une route jalonné d'attentes et de conventions.

Rendre compte est ici dépourvu d'idée de mise en scène. Même, lorsqu'une séquence fait son petit effet, je pense à la spoiler: ]douloureuse peur dans le repli pour fuir l'abus de la mère supérieure qui se glisse sous les draps de sa " protégé " pour enfin assouvir ses désirs, et bien même à cet instant son surplus précèdent contrarie cette scène pourtant forte de sens ...


Ce procès dans les règles de l'art manque de subjectivité, fait preuve d'un académisme qui noie son message car trop téléphoner, qui se brouille pour décrire sa torture, physique et psychologique dans un cahier des charges vues maintes et maintes fois. La Religieuse se cloisonne car trop au pied de la lettre, trop en grande pompe de surcroit pour tenir une cadence et un rythme ! A ce jeu, Pauline Etienne s'en sort, surtout au vue de la couche tartiné qu'elle se colle ... Les autres sont moins en veine.

Je suis un peu dur, à la hauteur de la déception ...
Vinnie
Vinnie

85 abonnés 20 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 18 juillet 2019
Guillaume Nicloux s'attaque à l'adaptation de l'oeuvre anticléricale de Denis Diderot, La Religieuse. Jacques Rivette l'avait fait avant lui en 1967 s'attirant l'ire des autorités religieuses aboutissant à la censure drastique du film. 40 années plus tard, les moeurs ayant évolué, cette nouvelle adaptation peut voir le jour sans crainte.

Une chose frappe dès les premiers plans de La Religieuse, le soin apporté aux images. Le grain rend les couleurs chatoyantes et certaines scènes éclairées à la bougie rappellent la beauté austère de Barry Lyndon, la fresque historique de Stanley Kubrick. Bien sûr, Guillaume Nicloux n’a pas la prétention d’imiter le cinéaste britannique et parvient à éviter l’écueil qui consisterait à nous étouffer dans la froideur du couvent. Au contraire, le travail sur la photographie met en avant les couleurs et magnifie les décors épurés du film sans tomber dans le piège facile du portrait froid d’un milieu monacal. Au-delà de ça, le metteur en scène ne multiplie pas les effets de style mais opte pour une mise en scène sobre, peut-être trop descriptive parfois mais qui convient à la tonalité du film qui s’éloigne du pamphlet anticléricale de Diderot pour pencher vers une plaidoirie pour la liberté.

La jeune actrice belge Pauline Etienne campe Suzanne, la religieuse qui se rebelle contre l’autorité. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la comédienne est totalement habitée par le rôle ; son physique gracile et frêle contraste avec son mental, robuste et dur comme de la pierre. On ressent toute sa fragilité et toute sa force à travers les yeux malicieux de Pauline Etienne. Les moments les plus marquants restent notamment les affrontements entre Suzanne et Sœur Christine, la Mère Supérieure, incarnée par une étonnante Louise Bourgoin. Les deux femmes se livrent à un numéro hallucinant de victime et de bourreau qui accroche le cœur et prend aux tripes. L’ex-miss météo de Canal+ n’est pas loin de nous rappeler nos « bons souvenirs » de la glaçante infirmière Ratched de Vol au-dessus d’un nid de coucou. Isabelle Huppert livre également une performante très dérangeante dans la peau d’une Mère supérieure un peu trop tactile malgré son peu de présence à l’écran. Frôlant parfois avec le burlesque, l’actrice reste toujours sur la brèche mais convainc tout de même, grâce notamment à sa relation troublée avec Suzanne.

Guillaume Nicloux n’a pas fait ce film dans le but d’en faire une charge contre l’Eglise et une fausse œuvre subversive stipendiée. Il s’élève plutôt contre le dogme que contre la Foi en elle-même. Suzanne, malgré sa rébellion contre le système ecclésiastique, ne renonce pas à sa Foi qui est ancrée en elle. Elle revendique seulement son droit à la liberté de choix face à un système inique, ce qui est d’une actualité brûlante en ces temps troublés où l’aliénation religieuse a été remplacée par l’idéologie dominante de la société de consommation qui enferme les gens dans un système de pensée unique encore plus aliénant que ne l’était l’Eglise en ces temps obscurantistes.

La religieuse, loin de l’œuvre austère et froide que l’on pourrait subodorer, se révèle être un film à la fois subversif et dérangeant et une véritable ode au libre-arbitre et à la liberté de choix, surtout celui de croire en Dieu ou non.
Dora M.
Dora M.

68 abonnés 508 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 28 décembre 2022
Suzanne (Pauline Etienne) est contrainte par sa famille à devenir religieuse. Elle ne parvient pas à se faire à cette destinée qui ne lui correspond pas, d’autant qu’elle doit subir les mauvais traitements d’une mère supérieure très dure (Louise Bourgoin). Elle change de couvent et tombe sur une mère supérieure (trop) attentionnée (Isabelle Huppert).
L’histoire n’est pas inintéressante mais le film manque de rythme, le temps paraît long, tout semble lent. Le rythme reprend un peu avec l’apparition d’Isabelle Huppert qui apporte un peu de folie.
FaRem
FaRem

9 116 abonnés 9 847 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 24 novembre 2013
Un film assez sympa qui aborde des thèmes pas faciles dans un cadre qui ne l'est pas non plus mais peut être est ce fait de manière trop sobre, la réalisation est trop classique et l'histoire s’essouffle malheureusement petit à petit. Point positif pour les actrices qui sont très convaincantes.
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