La Religieuse
Note moyenne
3,4
1149 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur La Religieuse ?

206 critiques spectateurs

5
16 critiques
4
66 critiques
3
71 critiques
2
43 critiques
1
7 critiques
0
3 critiques
Trier par :
Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
tixou0
tixou0

723 abonnés 2 008 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 22 mars 2013
Suzanne Simonin,16 ans, cumule deux désagréments : elle est la benjamine de trois soeurs (il faut établir ses aînées, ce qui s'avère coûteux pour ses parents, pourtant bourgeois fortunés) et surtout elle est l'enfant du pêché (née de la relation adultère de sa mère avec un grand seigneur, le marquis de Croismare). Aussi le prétexte commode d'une gêne financière exagérée, conjugué avec une certaine inclination de la jouvencelle pour la religion, vont la conduire derrière la clôture d'un couvent pour un noviciat écourté : en prononçant ses voeux, elle rachète la faute de sa génitrice. Cependant, la jeune fille réalise qu'elle ne ne pourra supporter la vie monastique, se rebelle et cherche avec éclat à échapper à son destin de moniale forcée. La trame générale de l'oeuvre de Diderot est respectée (co-scénario du réalisateur), le style cinématographique est soigné (éclairages, magnifiques décors naturels, châteaux et couvents, belle et fidèle reconstitution des costumes), la mise en scène épurée, le montage précis, mais la belle enveloppe n'est pas vraiment au service d'un propos d'ampleur. Les infortunes successives de Suzanne laissent le spectateur sur la touche, et ce qui aurait dû être le tableau vigoureux et argumenté de la malheureuse condition généralement encore faite aux femmes (ici de bonne naissance) dans cette 2ème partie du 18ème siècle : mariage (de convenance presque toujours) ou couvent (souvent sans vocation) apparaît comme singulièrement tiède (jamais vu le film homonyme de Rivette, mais l'imagine plus personnel). La distribution des rôles féminins participe pour moi grandement de l'impression de travail illustratif, quasi-scolaire, sans génie, ni même vision : surtout Pauline Etienne, pas du tout à la hauteur de la figure incarnée, ânonnant ses répliques dans le rôle-titre (lamentable !), et Louise Bourgoin, peu crédible en Mère Ste-Christine, bornée et sadique (aux yeux soulignés à l'eye-liner !), Isabelle Huppert s'en tirant évidemment mieux (un autre métier que les deux premières), en abbesse de St-Eutrope, hystérique et saphique, sombrant dans la démence. Des trois "mères", seule la maternelle abbesse de Moni est incarnée avec un vrai talent par Françoise Lebrun.
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 29 mars 2013
Le film aborde des questions difficiles sans pour autant entrer dans la caricature, et ça c'est bien. C'est un bel hommage à la liberté !
Cependant, selon moi, l'histoire s’essouffle. Peut être parce qu'il m'a été difficile, surement en tant qu'athée, de m'identifier à Soeur Suzanne (plutôt bien interprété par PAULINE ETIENNE).
chrischambers86
chrischambers86

14 426 abonnés 12 561 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 5 janvier 2014
Vèritable ode à la libertè qui n'hèsite pas à dènoncer certains abus, Guillaume Nicloux retourne aux sources du roman de Diderot avec cette version contemporaine de "La religieuse" où le destin d'une jeune fille passe finalement par tous les stades! Du coup, on parvient à dègager de l'oeuvre quelque chose de rèsolument moderne dans la mesure où ce n'est pas un film qui est contre la religion mais plutôt contre l'excès de cette dernière! Clinique, la camèra de Nicloux suit le quotidien des soeurs et dènonce avec pas mal de force l'intègrisme religieux! Sans maquillage, Louise Bourgoin y est mèconnaissable sous l'habit, Isabelle Huppert, surprenante, campe une mère supèrieure dèlicieusement ambivalente et la très prometteuse Pauline Etienne vient complèter ce trio d'actrices au jeu intense qui prennent le voile avec crèdibilitè! L'utilisation des intèrieurs (le cinèaste joue dans la première partie sur l'enfermement) parfois èclairès à la bougie et des extèrieurs (notamment dans la seconde partie avec des espaces où l'on peut circuler) traduit avec une sobre maîtrise les malheurs infligès de l'hèroïne! Adaptation du roman de Diderot dèjà portè à l'ècran par Jacques Rivette en 1966, cette version 2013 de "La religieuse" est une description èmouvante de la vie monacle, aidè il faut le dire par une Pauline Etienne qui a su aider son metteur en scène à concrètiser ses intentions à tous les stades de son travail! Nicloux rèussit à se dèdouaner de cette fausse image anticlèricale qu'on a posè sur l'oeuvre et du coup s'est vraiment concentrè sur le destin fèminin de cette jeune fille qui allait seule et contre toute surpasser, surmonter les èpreuves pour sortir grandi de cette aventure...
S M.
S M.

37 abonnés 557 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 26 mars 2013
Un beau film avec une mise en scène parfaite, le tout servi par de très bons acteurs. J'ai préféré cette version-là à celle de Jacques Rivette que je trouvais trop longue. Une bonne surprise, à voir!
Alice L
Alice L

172 abonnés 206 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 20 mars 2013
Pas de lapidation, pas d'excision, Et pourtant l'église catholique a eu ses outrages. A voir absolument, on en sort moins ignorant. Grand film, comédiens en grâce, mise en scène
sublime
kasimystik
kasimystik

24 abonnés 1 critique Suivre son activité

5,0
Publiée le 26 mars 2013
Très beau film, un thème intéressant. Le jeu des acteurs est incroyable. L'ambiance couvent du XVIIIème est bien là à voir ça donne à réfléchir.
carbone144
carbone144

98 abonnés 781 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 5 octobre 2013
Réalisé proprement, un film intéressant et dur. Excellentes prestations.
leoufdefilm1
leoufdefilm1

24 abonnés 21 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 20 mars 2013
Moi qui pensait que le voile était un problème que dans l'islam.
Vu l'actualité, a voir absolument. Superbe film. Très bons comédiens, superbe mise en scène.
Top.
VOSTTL
VOSTTL

100 abonnés 1 990 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 31 juillet 2014
La réalisation de « La Religieuse » est à l’image de l’ambiance de ce XVIIIème siècle dans les couvents : froide, austère, distanciée. Oui, je resté à distance et pourtant, difficile de ne pas partager la douleur de Suzanne. Et que dire de son sacrifice pour expier la faute de sa mère ! Cependant, Guillaume Nicloux a opté pour une fin optimiste comparée à celle de Rivette. J’apprécie car le combat de Suzanne n’a pas été vain et cela fait du bien de terminer sur une bonne note. C'est même plus optimiste que Diderot ! Je salue non pas Marie mais Pauline Etienne pour sa prestation et j’ai été agréablement surpris d’y découvrir Louise Bourgoin, c’est une bonne idée de casting que de la voir en sœur bourreau.
Bruno Carias
Bruno Carias

7 abonnés 38 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 24 mars 2013
Excellent, magnifique, sublime, génial, époustoufflant, ....
ET quelle Pauline Etienne !
Un film à aller voir de toute urgence, moi je crois même que je vais aller le revoir ...
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 30 mars 2013
Un grand film, tres justement joué et avec beaucoup d'émotions.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 30 mars 2013
Incroyable film ; totalement transportée par l'histoire. J'ai vraiment aimé l'esthétisme historique de ce film.
selenie
selenie

6 550 abonnés 6 270 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 21 mars 2013
Courageux Guillaume Nicloux de se lancer dans une seconde adaptation du roman (1796 posthume) de Denis Diderot, après le film de Jacques Rivette "Suzanne Simonin, la religieuse de Diderot" (1966 - année de naissance de Nicloux soit dit en passant) ... On devine déjà que cette deuxième adaptation n'aura pas le soutien des Cahiers du Cinéma et de leurs sympathisants... Pourtant ne leur en déplaise la version de Nicloux est un poil au-dessus... La première chose qu'on remarque c'est l'intemporalité des lieux, si l'histoire se déroule en 1765 les couvents restent des lieux neutres, à la fois on ressent le froid mais jamais l'austérité. Par contre il est peut-être dommage que Nicloux n'ait pas mis plus en valeur le couvent comme personnage à part entière. Les chants liturgiques sont parfois un calvaire, nécessaires pour nous plonger dans le milieu mais assez désagréables. L'interprétation reste le vrai point fort du film avec un casting hétéroclyte mais au final terriblement judicieux. Entre la mère méchante (étonnante Louise Bourgoin) et la mère perverse (Isabelle Huppert habitée) on retrouve la jeune Pauline Etienne (déjà vue dans "Le bel âge" en 2009 aux côtés de Michel Piccoli) ; cette dernière apporte au personnage de Suzanne des nuances aussi nombreuses que subtiles qui sont le prolongement conforme au propos de Diderot. Car si "La religieuse" est anti-clérical il n'est nullement contre la foi personnelle et intime de l'être. En cela le pamphlet est aussi un appel à la révolte pour la Liberté, un combat contre la résignation.
Yves G.
Yves G.

1 555 abonnés 3 580 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 13 mai 2013
Je me souviens m'être copieusement rasé devant "La religieuse" de Rivette.
Sans guère de surprise, je n'ai pas trouvé grand intérêt à cette nouvelle adaptation du brûlot anticlérical de Diderot
Guillaume Nicloux, qu'on avait connu plus audacieux, livre un film très académique, que des professeurs de français parresseux diffuseront à leurs élèves de 1ère à la veille des vacances.
Pauline Etienne, déjà remarquée dans le remarquable "Qu'un seul tienne et les autres suivront", prête son minois angélique a la figure christique de Suzanne Simonin.
Sa prestation éclipse celle de Louise Bourgoin - dans un contre-emploi raté de mère supérieure intégriste - et d'Isabelle Huppert - en cougar passablement risible.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 31 mars 2013
MAGNIFIQUE. Un film aussi beau visuellement qu'intense émotionnellement, grâce à des actrices et acteurs extraordinaires et des scènes d'une grande beauté.
Les meilleurs films de tous les temps
  • Meilleurs films
  • Meilleurs films selon la presse