Derniers Avis sur Destination Himalaya

Je m'attendais à un beau film contemplatif sur l'Himalaya avec en prime le grand Choi Min-sik j'ai finalement vu un très long film vide, pompeux et sans scénario avec un Choi Min-sik qui semble se faire chier comme jamais .
Le jeu de Choi Min-sik est plus ou moins équivalent à celui d'un mec qui attend depuis 2h dans une salle d'attente, en gros il semble s'ennuyer, mais il semble aussi attendre un truc, que le scénario démarre par exemple .

Mais non pas de scénario à l'horizon, ça ne raconte rien ou alors très peu de chose mais le problème vient du traitement narratif qui est trop direct, brouillon et confus .
Le films commence à peine que l'on ne sait pas qui est qui, ce que fait le type et en deux secondes il est deja entrain de grimper l'Himalaya .
Ensuite on voit une famille, des chèvres, de jolies paysages (surement le seul truc à retenir) et ... bordel que c'est chiant .

Vide et scénaristiquement inexistant le film survit uniquement grâce à ses beaux paysages mais bon même il y a aussi la caméra qui fait des siennes car le réalisateur n'a pas cru bon de la poser sur un trépied .
Le tout est très long et ennuyeux à regarder, on subit 1h30 de vide, un film à éviter .

Très épuré et minimaliste, "Destination Himalaya", est un film à priori sauvage mais qui s'approvise peu à peu. Le destin des personnages finit par devenir touchant, les paysages arides et montagneux sont justes magnifiques... Une bonne expérience !

Destination Himalaya ne démarre jamais, il se laisse prendre en cours de route, semblant de road-trip parfaitement recroquevillé sur lui-même. Certes l'ensemble manque de chair, les personnages y sont inconsistants ( un comble pour Choi Min-Sik ! ) et le cadre hésite entre plans fixes et caméra au poing... Mais à mesure que l'indigence narrative se mue naturellement en une expérience contemplative sans compromis le film dévoile son hypnose, une sorte de beauté chétive, au hasard de longs plans s'étirant jusqu'à une certaine sidération artistique. Le réalisateur topographie les montagnes népalaises, s'incrivant davantage dans une approche descriptive des paysages telluriques que dans le drame intimiste suggéré par la trame originale. Certains n'y verront qu'un vaste néant d'ennui, succombant aux charmes soporiphiques du métrage ; les autres pourront quant à eux trouver leur compte en termes d'audace et de singularité. Quoi qu'il en soit voilà un bel exemple de cinéma désintéressé, de celui qui se moque pas mal des entrées à guichets fermés : c'est une proposition, et c'est donc à prendre ou à laisser. Intriguant.