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    L'Exercice de l'Etat
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    Archibald T.
    Archibald T.

    19 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2012
    A voir ne serait ce que pour le jeu des principaux acteurs
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 424 abonnés 7 565 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 novembre 2011
    La politique aura été au cœur du cinéma français ces derniers mois, après le documentaire Le Président (2010) sur Georges Frêche, l’introspection avec Pater (2011) et la comédie (semi-parodique) avec La Conquête (2011), cette fois-ci, Pierre Schoeller nous offre une toute autre vision de la politique de l’Etat, par le biais d’une partie d’échec ultra-réaliste où tous les hommes politiques jouent un rôle afin de rester dans la lumière (et surtout, au sein du gouvernement). L'Exercice de l'Etat (2011) suit les (més)aventures d’un Ministre des transports fictif, de ses aléas politiques (évènements tragiques, grèves, remaniements, nouvelles réformes, etc) à ses crises passagères, Pierre Schoeller nous plonge au cœur des arcanes du pouvoir durant près de 120 minutes à travers un réalisme palpable. Aucune fausse note, d’excellentes interprétations de la part du duo Olivier Gourmet / Michel Blanc, une mise en scène rythmée qui ne nous laisse aucun répit, sans oublier de savoureux dialogues corrosifs.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2011
    Incontestablement, ce qui se dégage de L'exercice de l'état c'est d'une part la puissance de sa mise en scène, sans égal pour ce type de film et la qualité magistrale de l'interprétation. Scholler ose tout dans la mise en image de son film : une très belle qualité de photographie, aidée par la projection numérique qui magnifie les paysages hivernaux (la neige omniprésente), la fluidité du montage (voir la scène de l'accident magistralement filmée avec le cadre qui tourne sur Michel Blanc), l'utilisation originale d'une musique variée. Toute l'interprétation est bien, en particulièrement celle d'Olivier Gourmet dont tous les états sont visibles sur son visage (peur, colère, excitation jusqu'au sourire bizarre à la fin). Michel Blanc joue bien son rôle de même que le premier ministre. Le film ne parle pas que de politique mais de l'engagement d'un homme puissant qui n'est pas si libre qu'il en a l'air et comme il est dit par Zabou Breitman, un personnage clef, est un homme flou. On peut reprocher à L'exercice de l'état un certain manque de vraie surprise qui boosterait un scénario parfois convenu (trop d'insistance sur les troubles physiologiques du héros) mais le film reste bon, un des meilleurs films français de 2011, bien meilleur que ne l'était le fat La conquête.
    Akamaru
    Akamaru

    3 153 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mars 2012
    Nommé à 8 reprises aux Césars,cette poiltique-fiction montre à quel point le genre est ancré dans le cinéma français,lorsqu'il veut bien s'en donner la peine.D'un réalisme confondant et d'un cynisme grinçant,"L'Exercice de l'Etat" montre un regard sans concessions sur les arcanes du pouvoir,et la compromission des êtres qui en font partie.Il suit pas à pas quelques jours dans la vie d'un ministre des Transports(truculeusement incarné par Olivier Gourmet),qui passe son temps à courir d'une grève à un accident de la route,d'une élection municipale à une matinale à la radio.Un ministre,qui à force de manier la dialectique avec dextérité,finit par perdre de vue les responsabiltés qui lui incombent(ce qui donne lieu à une scène édifiante face à 2 chômeurs en colère dans une caravane).En somme,les opinions sont sacrifiées sur l'autel de l'ambition.Rien de bien nouveau,mais le traitement,précis et vibrionnant,est remarquable.Pierre Scholler a tout compris,sauf lorsqu'il s'égare dans des scènes oniriques souvent hors de propos(l'enterrement,le tonneau sur la route en construction).Côté interprétation,outre Gourmet,c'est du solide,avec un Michel Blanc droit dans des bottes,mais sacrifié,et une Zabou Breitman conciliante et réactive.A voir sans aucun doute.
    Hastur64
    Hastur64

    229 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 octobre 2012
    Dans la série des films qui, avec « La conquête », vous dégoûterez presque de prendre part à cet exercice démocratique que constitue le vote, voici « L’exercice de l’État » de Pierre Schoeller. Ici aucun personnage connu et les faits ne content pas une campagne pour le poste de président, on est dans le cabinet d’un ministre avec son directeur de cabinet et ses collaborateurs. Le film décrit les ambitions qui prennent le pas sur l’intérêt général, les coups tordus, les petites trahisons et la soumission intéressée aux volontés venues de l’Élysée ou de Matignon. Mais ce qui frappe le plus c’est l’omniprésence de la communication dans l’action du ministre, chaque sortie, déclaration, décision quelles qu’elles soient tiennent plus d’une campagne marketing qu’une prise en compte de ce qui sera bénéfique pour le plus grand nombre. On regarde ces hauts fonctionnaires agir dans le seul but d’obtenir un poste plus élevé ou de se maintenir au sommet une fois qu’ils y sont, un concussion généralisé plutôt qu’une volonté de servir le peuple. Olivier Gourmet y est incroyable de réalisme dans son personnage de ministre sans soutient obligé à des compromissions sans fin pour garder son ministère. En face de lui Michel Blanc en chef de cabinet vieux routier de la politique et mentor du parti qui finit par se lasser des compromissions que le poste génère, fait encore preuve d’un jeu sobre et convaincant. Si le film est intéressant pour comprendre les arcanes des décisions parfois contradictoires des politiques, il pêche parfois par un certain manque de réalisme, notamment avec ce dîner du ministre chez son chauffeur qui pour montrer la proximité du ministre avec ces employés (sincère malgré tout) semble un peu surréaliste. Une interprétation de grande qualité, un propos intéressant et bien disséqué, mais qui laisse un peu à distance le spectateur devant la froideur et l’hypocrisie de ce monde.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 novembre 2011
    Bon sujet, bons acteurs, bons scénar;, mais un montage/traitement à la fois trop uniforme et trop lent, qui ne rend paradoxalement pas assez le rythme trépidant de l'exercice du pouvoir dans les années actuelles; bug scénaristique au moment oùle ministre bascule dans le camp du "réalisme": on ne comprend pas vraiment ce qui le fait basculer.
    Flowcoast
    Flowcoast

    60 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mars 2012
    Film très difficile à cerner , car un film politique c'est jamais tout public . Et évidemment , la cible est pour personnes expérimentées . Le problème , c'est que y a tout un changement de l'histoire qu'on adhère pas ; c'est pas ennuyeux , c'est même fort intéressant , mais le film manque de suspense. C'est assez dommage , spoiler: car l'accident du ministre
    est magnifiquement trouvé. Malgré tout , le film reste respectable , niveau français bien sûr.
    scrabble
    scrabble

    34 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 octobre 2011
    hou la la !!! si c'est ça la politique, et malheureusement c'est ça, on a vraiment pas envie de voter pour quiconque. tous les partis se valent et nous traitent comme des moins que rien, si des objets pour leur égo. quoique entre eux ce n'est pas non plus de la tarte
    Kinopoivre
    Kinopoivre

    30 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 octobre 2011
    Bernard et Gilles étaient amis. Le premier devient ministre des Transports, et prend le second comme directeur de cabinet, c’est-à-dire chargé de toutes les affaires politiques du ministère – le poste le plus important après celui du ministre. Or le gouvernement envisage de privatiser un certain nombre de gares de la SNCF. Bernard et Gilles y sont opposés, mais le ministre se laisse peu à peu convaincre qu’il doit mettre le projet sur les rails, c’est le cas de le dire. Gilles, qui refuse cette éventualité, est prêt à démissionner. Mais un accident de la route, où Bernard est blessé, donne à ce ministre une soudaine popularité qui pousse le président de la République à lui attribuer un autre poste, de sorte que la divergence de vues entre les deux hommes n’a plus lieu d’être et que Gilles peut rester son directeur de cabinet. Hélas, le président "suggère" que son ministre prenne dans son entourage d’autres hommes, dont il lui fournit la liste, donc Gilles – dont on sait qu’il a été opposé à un projet gouvernemental – doit être exclu. Bertrand obéit, et Gilles s’en va.

    C’est presque un documentaire, très dramatisé néanmoins, sur l’exercice du Pouvoir (et non "de l’État", comme dit le titre) et la vie de folie des membres du gouvernement, où l’on ne s’appartient plus. Le film est parfaitement conçu et réalisé, à deux détails près. Le premier est que le réalisateur se croit obligé de faire deux plans horrifiques sur les suites de l’accident de la route, insistant lourdement sur la jambe arrachée de la seule victime, le chauffeur du ministre : c’est à la fois inutile et de très mauvais goût. Le second est l’invraisemblance de montrer le Premier ministre assistant aux obsèques du chauffeur de son ministre, qui était un simple stagiaire en poste pour un mois seulement. Où a-t-on vu une telle compassion, au demeurant inutile chez les intoxiqués de la communication que sont les hommes politiques 
    darch24
    darch24

    23 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2012
    politique fiction asez interressante qui dépeind surement trés bien les habitudes de nos gouvernants et qui est brillament interprété par Blanc et Gourmet.
    Cependant le scénario est assez faible, on attend que le film decolle vraiment et on ne vois pas trop où on veut réellement en venir. Dommage que le théme soit sous exploité.
    missfanfan
    missfanfan

    93 abonnés 851 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 octobre 2011
    Voilà un film qui fait froid dans le dos tout ce que l'ont sait et tout ce que l'on nous cache le pouvoir toujours plus de tout
    Les comédiens sont tous exellents avec comme toujours le grand Olivier Gourmet
    ninilechat
    ninilechat

    75 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 octobre 2011
    La meilleure série de tous les temps, et peut être l'histoire la plus passionnante jamais filmée: "The West Wing", of course, my dears. Le président Bartlet est vivant, bien plus vivant que JFK (ça, c'est pas difficile....), Jimmy Carter ou Hilary Clinton. Martin Sheen en a fait un personnage historique...

    Peut on rendre palpitante la vie de tous les jours d'un cabinet ministériel? Même quand on n'est pas américain? Pierre Schoeller (que je ne connaissais pas) s'y est essayé avec un certain bonheur, même si, pour rendre sans doute le propos moins aride, il a truffé son film de scènes inutiles, comme le ridicule rêve érotique qui l'ouvre, et qui est aussi grotesque qu'un porno intellectuel tourné par Robbe Grillet dans les années 70. Les vrais rêves, qu'ils soient co-chons ou co-chemars, sont hélas bien plus hirsutes, bien plus dépenaillés, bien moins esthétiques et toc que ce qu'on nous montre là...

    Même si j'adore généralement Olivier Gourmet, il se fait voler la vedette par Gilles, son dircab, Michel Blanc. Avec son visage glabre et blafard, celui ci est tellement, d'évidence, un personnage tragique qu'on a peine à imaginer qu'avant d'avoir éclaté dans Monsieur Hire, il ait pu passer ses jeunes années à chercher à conclure dans des rigolarderies de série B. Gilles est un serviteur de l'état à mille pour cent; c'est un pur technocrate, toujours impeccable, toujours dans le ton qu'il faut -mais il ne faut pas lui demander d'assumer une décision qu'il estime contraire au bien de cet état qu'il sert.

    Bertrand, le ministre des transports est au contraire flou, arriviste et opportuniste. Et je pense que c'est justement parce que ce personnage n'est pas très bien dessiné qu'Olivier Gourmet semble parfois un peu en dedans de la main. On le prend au moment où le ministre doit aller faire de la figuration dans les Ardennes après un horrible accident de car dont les victimes sont presque toutes des enfants. Où le gouvernement projette un plan de privatisation des gares, auquel le ministre est absolument opposé [Quand on nous raconte qu'aucun parti n'est représenté, ce plan rend évident que Bertrand appartient à un gouvernement de droite] . Et où, dans le cadre d'une opération soigneusement médiatisée, genre opération de la deuxième chance, on recrute Martin, un chômeur de longue durée, (l'épatant Sylvain Deblé qui a une vraie gueule avec son visage buriné et sa queue de cheval) pour remplacer le chauffeur attitré durant ses vacances.

    Même si Bertrand adore Gilles, et vice versa, on ne sent pas en eux cette espèce de communion qui existait entre Bartlet et Léo Mc Garry, son fidèle dircab et ami. En tous cas, quand pour la privatisation des gares Bertrand retourne sa veste dès qu'il se rend compte que son avenir politique est en jeu, Gilles ne suit pas. Ce ministre atypique (il n'est pas vraiment sorti du sérail de l'ENA) a tous les défauts du genre; il se croit tout permis: il s'invite chez Martin où il boit comme un trou après s'être fait sermonner par l'épouse de Martin, infirmière, et on voit bien, lorsque la jeune femme tente de lui faire comprendre à quel point les restrictions budgétaires rendent son métier difficile, il ne l'écoute pas, parce qu'il est sûr de lui, parce que l'opinion des autres il s'en fiche; il fait des crasses à un vieux collègues dont il veut récupérer la circonscription; et enfin, il se donne le droit pour gagner du temps, d'utiliser une bretelle d'autoroute non encore ouverte, ce qui causera un accident dramatique.... filmé d'une façon extraordinaire, qu'on se prend vraiment en pleine poire.

    Bertrand est il donc antipathique? Oui et non, parce qu'en même temps, il y a son côté humain. Mais, en tous cas, même si on admire sa puissance de travail, il ne fait rien pour rendre sympathiques ces puissants qui nous dirigent.... On est quand même devant un assez triste personnage. Je pense qu'un titre comme Le goût du pouvoir eût été plus adapté pour caractériser ce que ce film nous montre.

    Tous les acteurs qui jouent le personnel politique, premier ministre et ministres, sénateurs, sont épatants, en particulier Didier Bezace. N'oublions pas l'excellente Zabou Breitman, en omniprésente conseillère en communication.

    Film à voir certes, chef d'oeuvre: n'exagérons rien.... Je vous le dis: c'est un sujet pour amerloques, ça!
    surfnblue
    surfnblue

    66 abonnés 1 591 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2013
    Un film ou l'on ne s’ennuie pas malgré que le sujet soit à priori peu
    passionnant: la vie de tous les jours d'un ministre des transports.
    Et pourtant, on colle au film. Quelques petites longueurs mais
    au final, un plongeon intéressant dans le monde de la politique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 octobre 2011
    L'Exercice de l'Etat : enfin un film pas mal du tout sur le pouvoir politique, tout en nuances. Excellentes scènes d'ouverture avec un alligator dans les salons d'un ministère, qui rappellent furieusement Karen Knorr, et un accident de voiture qui fait vrai et non pas "cinéma". Attention, il s'agit d'un film qui n'est pas basé sur la tension dramatique : il consiste plutôt à observer comment un homme a priori intègre doit composer avec le côté tactique du pouvoir, au point d'en oublier la stratégie. J'ai parfois guetté un dénouement : il vaut mieux se "laisser aller".
    Serpiko77
    Serpiko77

    61 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mai 2012
    L'interprétation de tous les acteurs, Olivier Gourmet en tête, est excellente mais ne parvient pas à nous faire oublier une intrigue désespérément peu captivante et une bande son ratée.
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