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    L'Exercice de l'Etat
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    471 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 mai 2012
    On ne regardera plus un ministre de la même façon après ce film. Excellentes interprétations.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 mai 2012
    magnifique à tout point de vue!!!!




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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 mai 2012
    Une sorte de "Loft Story" à la sauce Matignon qui manque un peu de sel. Dans l'émission de télé réalité, au moins, il y avait des rebondissements, c'est dire...
    fresh-BUZZ
    fresh-BUZZ

    41 abonnés 712 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 novembre 2012
    L'Exercice De L'État est un genre qui ne ce fait quasi plus en France et même partout dans le monde (par peur ou par pression, on ne le sera jamais vraiment), la critique politique, ça souvent fait mais avec un du talent et une vérité de ton absent, Pierre Schoeller lui offre une critique virulente, vrai et dur. Schoeller offre un film qui fait du bien, parler des arcanes du pouvoir tout en offrant une certaine accessibilité et surtout sans juger qui que ce soit, c'est agréable et étonnamment frais, bien sûr très malin et particulièrement prenant. Le scénario est extrêmement bon, d'une vérité et d'une dureté incroyable, c'est malin et toujours accessible, mais parfois effrayant (il reçu le César du Meilleur scénario original qui bien sûr mérité), les personnages sont fabuleux, vrai et complexe, mais surtout terriblement humain, les acteurs sont très bons, Olivier Gourmet est extrêmement bon (qu'il est pas gagner le César du Meilleur acteur est vraiment étonnant), Michel Blanc est très bon (son César du Meilleur acteur dans un second rôle est mérité, car son interprétation est vraiment bonne, mais JoeyStarr était meilleur), Zabou Breitman est bonne (elle fut elle aussi nominé au César de la Meilleure actrice dans un second rôle), Laurent Stocker est toujours juste, Sylvain Deblé est à côté (dans le genre chauffeur silencieux, on préféra tout de même Ryan Gosling dans Drive), la mise en scène est exceptionnelle, d'une grande maîtrise, elle installe un univers fort et riche, les dialogues sont malins et accessible, la photographie de Julien Hirsch est superbe (il reçu une nomination au César de la Meilleure photographie), Pierre Schoeller signe une B.O. géniale et survoltée (étonnamment il fut nominé au César de la Meilleure musique écrite pour un film), le César du Meilleur son est amplement mérité, car Jean-Pierre Laforce, Olivier Hespel et Julie Brent on vraiment eu le soucis du détail. Véritable claque cet L'Exercice De L'État est une véritable épreuve pour son spectateur, malheureusement une sacré baisse de rythme vient gâcher le film et le rend par moment ennuyeux et surtout on s'en lasse. Il n'en reste pas moins une très bonne critique de l'état sélectionné à Cannes dans la section Un Certain Regard, il fut récompensé par un Prix FIPRESCI (aussi appelé Prix de la Critique internationale), mais étonnamment au Césars il fut un des deux grands perdant de la soirée avec Polisse, car il ne gagna que 3 prix sur 11 nominations (tout comme Polisse qui en gagna 2 sur 13 nominations). Pierre Schoeller signe un film prenant, lassant, malin, spectateur, superbe, dur, humain et terriblement vrai.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 mai 2012
    Si il y a bien une chose que l'on ne peut pas reprocher à ce film c'est d'être très représentatif de son sujet, en bref d'être si fidèle à l'image de notre politique actuelle : plat, sans saveur, bavard et sans intérêt. Comme il n'est pas évident de fuir notre pays pour échapper à sa politique, alors vengez-vous en fuyant ce film pour échapper à l'ennui mortel qui s'y dégage.
    DarioFulci
    DarioFulci

    108 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 avril 2012
    Ah ! un film politique novateur et audacieux, voilà qui fait plaisir à voir. Le scénario est tout simplement génial: le quotidien d'un ministre, entre drame, usure, tactique et parfois le concret. La cadence tire l'histoire vers un véritable thriller dense et tendu. Quelle maestria ! La caméra avance sans s'arrêter, suivant Olivier Gourmet toujours en mouvement, mu par une énergie mystérieuse: vocation, conviction, désespoir ? Et les autres sont au diapason. L'utilisation de la musique est par ailleurs tout aussi audacieuse. Elle n'intervient jamais là où on l'attend, et paraît presque incongrue vu le sujet. Mais c'est cette dichotomie qui provoque une alchimie miraculeuse. Chapeau.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 avril 2012
    Rouages et folies d'un cabinet ministériel, et plus particulièrement du quotidien d'un ministre. Orienté avant tout sur la dimension humaine de la tâche de représentant de l'état, le film s'attache à montrer la complexité des relations (vis à vis des subalternes, des autres ministres, du peuple) avec une grande justesse et une profonde honneteté, se refusant totalement à sacraliser la tâche sans pour autant la dénigrer, le tout servi par un traitement (particulièrement sonore)
    parfois surprenant mais toujours inspiré, et un Olivier Gourmet littéralement habité. Le César de Michel Blanc en revanche est bien plus contestable.
    Julien D
    Julien D

    65 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 avril 2012
    Un thriller politique ultra crédible d'une efficacité redoutable. Le scénario, remarquablement construit, est d'une limpidité impressionnante malgré un univers (politique donc) au jargon particulier et aux événements finalement assez hermétiques pour le grand publique. La mise en scène, nerveuse et affûtée, donne au film un réalisme bluffant que les acteurs viennent compléter par leurs étonnantes prestations (mention spéciale à Olivier Gourmet qui n'aurait pas volé un César...). Le film a beau être une fiction, on se croirait réellement dans les coulisses du gouvernement... Et ici, l'intelligence du propos n'empêche pas le spectaculaire avec notamment une scène d'accidents de voiture vraiment impressionnante. Un très grand film.
    Jean-Marie S
    Jean-Marie S

    34 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 avril 2012
    Voici un des très grands films français primés aux Césars de l'année 2011. Un seul homme à la baguette, Pierre Schoeller à la plume virtuose et acérée, aux cadres justes, à la musique brillante. Devant la caméra, Olivier Gourmet & Michel Blanc ne sont pas en reste. Au menu, une immersion totale dans le quotidien de ces hommes politiques que l'on arrive si peu à cerner, ici le ministre des transports. Un thriller politique d'une grande justesse et au ton assez libre.
    thiboy
    thiboy

    27 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2012
    Dès le début du film on sent que le réalisateur cherche à déranger et surprendre le spectateur, lui qui est habitué à ne pas voir telles scènes dans des films politiques. Pierre Schoeller se contente de dérouler son film comme un documentaire extrêmement bien fait, caméra à l’épaule, tel un film hollywoodien du style Hommes du président ou encore d’un épisode de la série à la maison blanche. Tout semble bien ficelé de la part du réalisateur qui semble s’être bien renseigné, il pose ici les bases d’une représentation cinématographique du pouvoir et tout ce qui l’entoure. Le réalisateur incorpore dans cette histoire parfaite tous les codes : trahisons, rebondissements, personnages secondaires… le film évite donc les quelques maladresses que l’on trouvait dans son premier film Versailles, ici on a le droit à quelques petites pauses permettant d’approfondir l’humanité de son personnage et certaines scènes relançant de façon magistrale le récit en redistribuant entre autre les cartes dans le récit. L’exercice de l’état test donc un excellent film bousculant le genre, il y a ainsi bien longtemps que l’on n’avait pas vu un film avec un telle acuité, un tel panache mélangeant la démesure et la folie du pouvoir.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 17 avril 2012
    Si les critiques sont dans l'ensemble bonnes, je n'ai pas vraiment accroché à ce film. Long, mou et complexe, on a du mal à comprendre quel est le message que l'on souhaite nous faire passer à travers ce drame.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 mars 2013
    Un film assez intriguant au premier abord mais qui se révèle finalement d’une grande puissance. Un Olivier Gourmet au sommet de son art.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 avril 2012
    Vu en avant-première.
    Un très bon film qui met en scène le Ministre des Transports, bien percutant que "La conquête", mais très axé sur la politique, et pour cette raison je n'ai pas trop accroché. Mais je suis persuadée qu'il connaîtra un grand succès. Sortie prévue le 26 octobre !
    NewBoorn
    NewBoorn

    62 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 avril 2012
    Malgré un bon démarrage, ce film est par la suite envahit par un faux rythme, qui le rend par moment plat et ennuyeux. On aurait aimé le sujet traité avec plus de profondeur, découvrir davantage d'aspects du quotidien d'un ministre ( et pas seulement la communication ... ). Par ailleurs l'histoire avec le chauffeur est complètement inutile et hors sujet ! Mis à part Olivier Gourmet qui est incroyablement bon dans un rôle difficile, le reste du casting est peu crédible... Reste quelques scènes marquantes mais c'est globalement une déception.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 215 abonnés 4 194 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 avril 2012
    Depuis quelques temps des films et des séries télévisées s'intéressent au monde politique et à ses contradictions permanentes. A l'heure des médias omniprésents, c'est crée entre eux et la sphère politique des rapports très complexes faits de répulsion et de séduction. Les deux mondes sont à ce point imbriqués qu'il n'est pas rare aujourd'hui de les voir s'unir au-delà des plateaux de télévision ou de radio. Chacune des actions du ministre, joué par un magistral Olivier Gourmet, est pensée en fonction de l'usage qu'il pourra en tirer dans les médias pour manipuler la population. A ce jeu là, l'homme politique a forcément des problèmes de conscience qui l'assaillent davantage qu'à l'époque où les médias n'étaient qu'un élément parmi d'autres, voire annexe de l’homme public. L'entame du film de Schöller par un cauchemar érotique d'Olivier Gourmet montre d'emblée les doutes qui assaillent le ministre des transports. Pierre Schöller à la baguette au scénario utilise un mode de narration à mi-chemin entre le thriller et le fantastique pour mettre à nu le déchirement permanent de cet homme obligé de faire le grand écart entre ses convictions et son ambition qui est grande. La musique grandiloquente, faite de percussions accentue l'aspect incongru des ruptures du parcours chaotique de ce politique qui semble plutôt parer les coups que maîtriser son destin. Face à ces compromissions successives, Schöller a eu l'heureuse idée d'adjoindre en la personne de Michel Blanc haut fonctionnaire de l'ombre, une survivance d'éthique qui au-delà de l'agitation des hommes de l'exécutif en tension permanente, permet à l'Etat de conserver un peu de cohérence dans son action. Qu'en adviendra t-il si cette folie médiatique gagne un jour les rouages essentiels de la machine étatique (cf. les juges d'instruction) ? Une conversation entre Didier Bezace et Michel Blanc au milieu du film illustre parfaitement cette crainte. Schöller montre aussi très bien la dictature de l'emploi du temps imposée par les médias. En ces temps de campagne électorale on se dit que l’homme politique de premier plan a plus du gladiateur dans la fosse aux lions que de l’édile assis derrière son fauteuil pour réfléchir au sens et aux conséquences des actions à entreprendre. La résistance physique va finir par l’emporter sur la justesse des propos, tout n’étant plus que slogans et éléments de langage concoctés par les spin doctors. Pour aller encore un peu plus loin alors que tous ses voyants personnels y compris les plus intimes sont au rouge, Bertrand Saint-Jean n’hésitera pas à commettre la trahison ultime en acceptant sans broncher l’éviction de celui qu’il vient juste de supplier de l’accompagner dans son nouveau ministère alors qu’il s’apprêtait à rejoindre son corps préfectoral d'origine. Encore un peu avant dans le film, le même Bertrand Saint-Jean avait reproché à ce même collaborateur (Michel Blanc) de ne jamais se livrer auprès de lui sur ses opinions personnelles et ses états d'âme . En avait suivi une grande tirade sur le sens de l’amitié et de la fidélité. On voit que devant l’appât d’un marocain dont le premier ministre vient de lui dire qu’il était dénué de toute influence, le grand prêcheur se transforme en petit garçon venant chercher son prix d’excellence. Schöller conclut de manière éloquente son film sur cette séquence où Saint-Jean regarde la silhouette de Gilles se perdre dans les couloirs de Matignon. Que dire de plus ?
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