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Un visiteur
1,0
Publiée le 3 octobre 2013
Scenario totalement invraisemblable pour qui connait un peu le fonctionnement du pouvoir. Les relations entre le ministre et son chauffeur stagiaire sont ridicules, comme celles d'à peu prés tous les personnages entre eux O. Gourmet fait ce qu'il peut, Michel Blanc lui se demande en quoi consiste son rôle et quand tout cela va se terminer Quant à Zabou, les lunettes ne lui vont pas A ranger aux oubliettes du cinema
Le soucis du film vient qu'il veut nous parler des hautes fonction de l'état sans prendre partie ce qui gêne quand à l'immersion. Olivier Gourmet et Michel Blanc sont excellents.
Pierre Schoeller nous livre ici un excellent film servi par de très bons acteurs qui sont complétement investis dans leur rôle . Une mise en scène assez déroutante , quelque fois on se demande même où veut nous amener Schoeller , mais cela reste une mise en scène exceptionnelle . Le scénario est la grande force du film , ça va à 100 à l'heure et à vrai dire on en redemande . Bref l'un des bons films français de ces derniers temps .
Film extrêmement réaliste sur l'étrange vie que peut avoir un ministre du transport qui vit à 200 à l'heure avec 4000 contacts et 0 amis. Au-delà du réalisme, le film aborde avec philosophie le monde dans lequel on vit, l'importance de l'image, le pouvoir sans les moyens d'action et s'étend avec nuance sur les doutes qui peuvent finir par habiter un homme. Doutes qui peuvent disparaître d'un coup sur l'autel de l'ambition qui peut se caractériser par une annonce alors qu'on se trouve assis sur une cuvette de wc. Un film assez captivant quoique pas toujours évident mais qui vaut vraiment la peine.
J'ai pas du tout aimé ce film, à part les acteurs et la B.O il y a rien à sauver,il est long,ennuyeux et le scénario n'est pas interessant,dommage. On dirait que je suis passé à coté du film car j'ai pas trop compris l’intérêt et les enjeux du film.
Beaucoup de scènes ne servent vraiment à rien,Il y a beaucoup de remplissage et de scènes carrément inutiles !
L'Exercice de l'État est un fascinant film politique, dans tous les sens du terme : en jetant une lumière crue sur l'exercice du pouvoir, que ce soit du point de vue des politiciens ou des hauts fonctionnaires, il donne à réfléchir sur le fonctionnement de nos institutions. Pour ne rien enlever de sa force, les prestations d'Olivier Gourmet, Sylvain Deblé et surtout Michel Blanc s'avèrent toutes brillantes.
Vrai film de science fiction : spoiler: un ministre sort de son lit en pleine nuit pour aller voir un accident de bus dans les Ardennes, affronte seul une foule de syndicalistes en colère, recrute son chauffeur à l'ANPE, passe la soiré dans sa caravane, fait mine de refuser la nationalisation des gares après avoir nationalisé les ports... Quel est l'objectif de ce film, à part la pub bien lourde pour winston ? Ne rend il pas humain et sympathique ce qui ne l'est pas. Comme ce chef de cabinet qui se découvre une conscience en fin de carrière, obligé de redevenir préfet le pauvre garçon.
Après "Les marches du pouvoir" de Clooney voilà le "jumeau" français... En lieu et place d'une primaire à l'américaine voilà plutôt le quotidien sur quelques jours un ministre des transports. Les vrais bons points viennent des choix ; en effet un ministère de "second plan", pas d'allusions sur des personnages ou partis existants (même si on devine gra^ce à une scène de LCI à la TV sur la Grèce par exemple) et une mise en scène quasi documentaire, presque chirurgicale intensifie le côté cynisme. Le casting est excellent avec un duo "Gourmet-Blanc qui atteint des sommets. Certaines parties prennent peut-être trop de place (l'enterrement, l'ivresse) mais les coulisses du pouvoir nous sont démontrés avec intelligence et sans partie pris flagrant. Le film politique en France gagne encore des galons.
Ce film permet une ntéressante et intriguante intrusion du spectateur dans les arcanes du pouvoir politique. Pouvoir que le peuple n'a pas ! comme affirmé, sans doute fort justement, au détour d'un dialogue. Sur l'aspect cinématographique, les cinéphiles remarqueront une scène d'accident automobile tournée sous un angle particulièrement réaliste. Impossibile d'en écrire plus ici pour ne pas dévoiler ce passage du scénario. Mériterait un avertissement pour les spectateurs susceptibles d'avoir déjà été conducteur ou passager d'un véhicule accidenté. Cette scène violente pourrrait en effet réveiller ou raviver le choc passé.
Pierre Schoeller c’est le cinéma social radical, Versailles, son précédent long, par son traitement acide nous avait laissé une forte impression où émotion et réflexion se mélangeaient. Le réalisateur franchit cette fois un cap en apportant une teneur forte à sa mise en scène (flirtant au passage avec le film politique italien de ces 10 dernières années). La réalisation soignée, ambitieuse et provocante (montage image et sonore) donne l’aura d’un énième personnage au film. Et pourtant il en était nul besoin tant la présence et le jeu d’un casting sans être exceptionnel est parfait de cadence, réparties et crédibilité. Olivier Gourmet est dans ce registre excellent comme toujours, suivi de Michel Blanc en pleine possession de son rôle. Ainsi L’exercice de l’état se dessine comme un film politique fort de discours, évitant le pathos social que certains metteurs en scène mettent hélas en œuvre. On fait un parallèle évident avec une politique actuelle où tous les coups sont permis, et où les ficelles à défaut d’être découvertes sont surlignées afin de ne pas oublier que ce théâtre de l’absurde est bel et bien la réalité qui nous gouverne.
Ah ! un film politique novateur et audacieux, voilà qui fait plaisir à voir. Le scénario est tout simplement génial: le quotidien d'un ministre, entre drame, usure, tactique et parfois le concret. La cadence tire l'histoire vers un véritable thriller dense et tendu. Quelle maestria ! La caméra avance sans s'arrêter, suivant Olivier Gourmet toujours en mouvement, mu par une énergie mystérieuse: vocation, conviction, désespoir ? Et les autres sont au diapason. L'utilisation de la musique est par ailleurs tout aussi audacieuse. Elle n'intervient jamais là où on l'attend, et paraît presque incongrue vu le sujet. Mais c'est cette dichotomie qui provoque une alchimie miraculeuse. Chapeau.
Une autopsie de la fonction ministérielle, crue, cruelle, mais lucide et sans manichéisme. Le film montre, et très bien, mais ne juge pas. À nous de le faire, et il y a matière. Mais la force de Pierre Schoeller est de montrer une situation probablement courante, mais sans affaires délictueuses (ce qui est difficile à trouver en ce moment !). Une situation où règnent l’urgence de la comm., le jeu de l’émotion, les trahisons, les compromis, les couleuvres à avaler, le cynisme et qui affiche la rupture complète du pouvoir avec le monde extérieur. Voici donc un film salvateur pour tout citoyen. Le film est superbement interprété par tous et Olivier Gourmet survole son rôle admirablement. Les dialogues sont des bijoux de cynisme., le rythme est soutenu (sauf quelques lenteurs: accident, hôpital) et le montage très nerveux. Un excellent film qui va en décourager quelques uns à faire Sciences Po et l’ENA !