Malheureusement un film trop peu connu. Et pourtant on se laisse aller à cette magnifique histoire.On s'identifie à cette femmme dépourvue de tout pouvoir envers son fils surdoué. Un pur chef d'oeuvre menée par une Jodie Foster très convaincante.
Je suis très content d'avoir tenté ce film ! Je craignais pourtant un énième ramassis de clichés sur les enfants surdoués et j'y suis allé un peu à reculons et finalement j'ai été agréablement surpris. Le petit Fred est adorable et terriblement touchant, sa solitude et son mal être m'ont bouleversé et malgré quelques scènes un peu plus laborieuses, j'ai été touché par son histoire et j'ai passé une fort bonne soirée. Bravo Jodie Foster !
A peine du niveau d'un téléfilm, "Le petit homme" prouve que Jodie Foster n'est pas une réalisatrice dans l'âme, se que confirmerons ses films suivants. On se demande d'ailleurs ce qui a pu attirer de grandes actrices comme Foster et Dianne Wiest dans se film plein de clichés et de bons sentiments. Défauts auxquels ont peut ajouter une morale plus que douteuse. Et oui, c'est dur d'être un génie, il vaut mieux être normal. Car on ne peut pas être vraiment heureux si on est un génie. Autant dire que cet éloge de la normalité est discutable. Et quand on voit que Joe Dante était au départ rattaché à la réalisation, on ne peut que rêver de ce que lui aurait fait de cette histoire. Quelque chose de beaucoup plus original et transgressif sans doute.
Un film intéressant sur un sujet qui n’est pas celui qui attire le plus le cinéma. C’est touchant et réaliste et Jodie Foster est sublime. Le message (à savoir le rôle de l’affectif de ces enfants sur l’intelligence et les connaissances) est bon et réussi. Par contre, c’est aussi un peu mou sur certains passages, limités en termes de personnage et de profondeur ou de dialogue, comme si on essayait de rendre accessible à n’importe qui la dimension inaccessible de ces surdoués, et pour le coup l’effet n’est pas très réussi du notamment au fait qu’on manque d’attachement, un peu tout le contraire de ce qu’on a par exemple dans Mary.
Premier long-métrage pour l'actrice (et désormais réalisatrice) Jodie Foster qui passe derrière la caméra à 29 ans et s'offre un second rôle à travers ce drame familiale passionnant mais conventionnel tant dans le fond que dans la forme. Le Petit homme (1992) narre l'histoire d'un garçon de sept ans, surdoué et incompris de la part de ses camarades. Sa rencontre avec une directrice d'une institution spécialisée pour enfants précoces sera le signe d'un changement radical dans la vie de ce jeune homme. La relation qu'il vit avec sa mère (célibataire) est très forte, mais il va devoir partager sa vie avec cette "autre mère de substitution", qui lui permettra d'étudier et d'exploiter dans les meilleures conditions possible, ses aptitudes mentales. Une réalisation simpliste mais qui captive tout au long grâce au naturel de Adam Hann-Byrd et de la participation de Jodie Foster & Dianne Wiest.
Le premier film réalisé par Jodie Foster devait l’être par Joe Dante. Ayant pris sa place, Jodie l’étoile depuis longtemps montante prenait ses aises de starlette pendant que d’autres sombraient ; Little Man Tate est alors devenu le moyen pour Orion Pictures d’afficher Foster en poster après Le Silence des Agneaux. Alors, coup publicitaire ?
Le film est tout de même loin d’être un pari : le little man du titre, c’est un enfant prodige à la August Rush, & Foster en a été un. Elle sait donc de quoi elle parle, & son propre prodige s’applique – du moins s’en rend-on compte ici pour la première fois – à la mise en scène. Le tape-à-l’œil de son Money Monster (si on l’a vu, comme moi, avant Little Man Tate) est trompeur quant au talent qu’elle a déversé avec enthousiasme dans cette première œuvre. C’est compliqué de se donner à soi-même un rôle nuancé, ni trop flatteur ni trop modeste, & son personnage de mère est presque outrageusement convaincant.
Son fils, alias Adam Hann-Byrn (qui fera à peine autre chose que le premier Jumanji), a lui aussi une bonne crédibilité, quoiqu’un peu calme. C’est l’arbre qui cache la forêt d’alchimies magiques entre les enfants, les adultes & les entredeux, même si, ironiquement, tous manquent un peu d’anonymat pour ne pas faire regretter leur développement modeste. Tout est un peu trop basé sur Foster vs Dianne West, dont l’inimitié sur le plateau permet d’alimenter le conflit entre l’instinct maternel encombrant de l’une & l’esprit académique psychorigide de l’autre, ce qui est le seul (mais gros) avantage de leur conflit. L’enfant prodige, en manque de réplique, est ballotté entre ces deux forces sans pouvoir faire grand chose.
Parfois trop prompt à suivre des fausses pistes qu’on est arrogamment tenté de voir comme des signes d’inexpérience, Little Man Tate est ce film du début des nineties avec des effets visuels très kitschs, réalisé par une grande actrice qui fait son boulot tout en se découvrant une aptitude de réalisatrice. La production a rassemblé les bonnes personnes pour lui faire remplir totalement sa vocation avec un minimum d’anicroches. Ce n’est pas le film prodigieux que tout cela peut faire attendre dans l’idéal, mais il en a plus que de simples symptômes.
Première mise en scène de l'actrice Jodie Foster. Un beau film plein de tendresse merveilleusement interprété. On aimerait qu'elle en réalise un peu plus souvent.
Je trouve que Jodie Foster est une excellente actrice et on la sent d'ailleurs plus à l'aise devant la caméra que derrière. C'est pas que c'est mal filmé mais ce n'est pas non plus transcendant en terme de mise en scène. Y a quelques idées mais elles sont trop rares. De ce côté là, c'est donc assez formel. Après l'histoire se suit sans déplaisir, c'est pas passionnant, parfois c'est un peu traité d'une façon pas forcément très subtile mais il se dégage une sorte d'honnête de ce long métrage qui est, finalement, assez correct.
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2,5
Publiée le 11 avril 2009
Comme le hèros, Jodie Foster a toujours ètè une enfant diffèrente! Ce film plaide pour l'acceptation de la diffèrence en gènèral et fait le procès de l'exclusion! A 28 ans, l'actrice surdouèe passe derrière la camèra pour racontè l'histoire d'un petit gènie! Mais la rèalisatrice ne fait pas du QI de son hèros le sujet de son rècit, pas plus qu'elle ne signe un film à thèse! Elle prèfère observer les effets de la diffèrence qui fait souffrir et isole! Avec sa bouille trop sèrieuse d'enfant torturè par l'avenir de la planète, le petit Fred (Adam Hann-Byrd, bon acteur mais pas très attachant) promène sa dèprime de gosse sans copains! Tiraillè entre deux femmes qui se disputent son affection, une mère câline et bohème que joue Jodie Foster, et Dianne West, professeur intello et macrobiotique, il tente de leur faire comprendre qu'elles sont chacune nècessaires à son èquilibre! Une première oeuvre maîtrisè et juste...
Ce film de Jodie Foster est une réussite pour une première tentative derrière la caméra (elle est aussi interprète dans le film), une comédie charmante et amusante qui raconte l'histoire d'un petit surdoué qui va se retrouver à l'université à l'âge de 7 ans et cotoyer des étudiants de 20 ans. Les situations et la dimension psychologique, humaine et dramatique du film sont très bien retranscrites à l'écran. Film très plaisant à regarder et qui n'est pas du tout nian nian ou dégoulinant de bons sentiments.