Bon film, malgré quelques scènes qui n'étaient pas indispensables. Une bonne étude de l'homme en tant que bete dans une situation ou seule la survie prime. Belle photographie et une BO assez recherchée. A voir pour les amateurs du genre et le curieux.
Rarement un film aura montré l'être humain sous un jour aussi bestial et si tristement réaliste. L'histoire est celle de survivants qui perdent peu à peu leurs repères et leur humanité à cause de leur isolement, de la faim et de l'absence de tout espoir d'avenir, les failles et côtés sombres de chacun faisant rapidement surface.
Tout le monde n'appréciera pas cette oeuvre infiniment pessimiste et à la limite de la misanthropie, mais j'ai personnellement adoré.
(...) Le seul point négatif qui viendra gâcher un plaisir qui n’avait cessé de croître au fil des minutes est l’apparition de longueurs intempestives venant plomber le rythme et nous faire regarder plus d’une fois notre montre. Avec une durée approximative de deux heures, The Divide possède clairement une bonne demi-heure de trop. Sans elle, la tension aurait sans doute été plus percutante, plus incisive, plus insoutenable. Dommage. Il n’en reste pas moins un très bel exercice de style qui trouvera certainement un public très friand de ce qui se déroule devant ses yeux, un public qui en demande toujours plus quand il est question de sang, de crasse et d’horreur. Avec The Divide, Xavier Gens se fait un devoir de les rassasier de la plus belle des manières.
Très bon film, noir à souhait. Certainement pas à classer dans le genre science fiction, mais plutôt dans le style des thrillers assez trash visuellement, avec un côté barge et dérangé. A ne pas voir par tous, c'est certain. Certaines lenteurs sont à déplorer, ne voyant pas toujours où on veut nous amener et un manque d'infos sur les mystérieux soldats du début de film....mais visuellement impeccable, jeu d'acteurs tout aussi bon. Bref, à recommander. Mais accrochez vous, si vous êtes vite choqué...et si vous êtes d'humeur déjà maussade ou triste...passez votre chemin.
Une série B fort agréable, elle se démarque assez brillamment de ses homologues en poussant le genre du film d'isolation à l’extrême. La réalisation est soignée et le jeu des acteurs globalement bon. On regrettera de trop nombreuses longueurs qui plombent un peu le film et cassent une dynamique qui aurait pu être plus efficace.
QUELLE NULLITE !!! film archi nul, une vrai catastrophe cinematographique. Le realisateur a des fantasme cachés vraiment pervers et sado-maso (il a un gros gros probleme psychologique je crois pour écrire un scenario comme ça). Alors une fois ça passe, quoique on se demande pourquoi? quel en est le but? mais tout le long du film ça en devient enervant, c'est A VOMIR. Le début commençait bien, y'avait de l'idée, puis ça devient n'importe quoi, sans queue ni tête. Ok les humains sont prêts à n'importe quoi pour survivre, mais là, quel est l'intérêt de montrer des scènes comme ça? On devient pas sado-maso sous prétexte que c'est la fin du monde. Ensuite plein de non-sens. Comment ça se fait qu'ils arrivent à respirer dans un bunker où les conduit sont bouchés???? Pourquoi n'essaient-ils pas de trouver une stratégie pour s'échapper? et d'ailleurs que s'est-il passé? on ne sait pas, tout le monde s'en fou, puis ils jouent tellement mal tous !!! Y'en a un il enfile une robe et se maquille : on se demande pourquoi. Le realisateur veut peut etre nous faire croire qu'ils ont perdu la tête en l'espace de 2 ou 3 jours. Et puis la fin, baclée de chez baclée. Ils auraient pu tous essayer de s'echapper par là, foutu pour foutu..... Bref : un vrai FLOP et une grosse perte de temps.
Quand on voit le début on ne s’attend pas du tout à ce qui va suivre. La terreur n’est pas à l’extérieur mais bien à l’intérieur ce qui change foncièrement des autres films de ce genre. L’enfer c’est les autres. A voir pour justement réfléchir sur la proximité non désirée.
Quelle surprise pour un Direct-To-Video ! Non pas la forme de ce film, car avec Xavier Gens à la réal, on savait que ce huis-clos post-apocalyptique aurait de la gueule. Mais surtout le contenu. Si on omet des dialogues souvent peu inspirés et quelques défauts d'écriture des personnages, il nous reste un contexte et un situation psychologique poussé à un climax très éloigné de ce que l'on pouvait imaginer de la survie dans un bunker. Une très belle série B de SF qui s'assume pleinement en cette année d'apocalypse prévue ...
J'ai vu ce film , il n'y a pas 1h et il m'a un peu retournée quand même. Ce n'est pas un film à grand spectacle (hormis peut etre la première scène du film), des questions restent en suspens (notamment d'où vient l'attaque, qui sont les hommes en blanc). Et c'est là que se tient le génie du scénario...On s'en fout de tout ça. C'est une mise en condition. Le réalisateur nous demande : Et vous? Qu'auriez vous fait?
Les personnages sont plutôt simples à cerner, on reconnait de suite les branleurs qui vont faire monter crescendo la violence, les effacés qui vont tout faire pour rester en vie, et ceux qui vont tenter d'amener un minimum d'ordre dans le bunker; Je l'ai trouvé assez dur mais l'humain n'est il pas prêt à tout pour survivre et le pouvoir?
Je reconnais que les acteurs sont plus que bons. Milo Ventimiglia est énorme en mec complètement taré et avide de pouvoir malgré le chao qui règne dans le bunker, Lauren German est très convaincante dans son rôle de fille perdue et effacée. Petite mention pour Rosanna Arquette que je n'avais pas vue dans un film depuis quelques temps. Je l'ai trouvée vraiment dans son rôle de mère complètement larguée après avoir perdu sa fille et qui essaie d'oublier la tragédie de leur situation en faisant n'importe quoi. "Bobby" est un mélange de sal con, de paumé et de névrosé.
Réalisation vraiment pertinente sur le vrai visage des humains. A voir
En quelque mot !! une grosse bouze. Tout est mauvais dans ce film, surtout le scénario bourré mais vraiment bourré d' incohérence, on regarde ce film en soupirant tous les 5 minutes (pfffffffffff) et arrivé à la moitié on accélère tellement c'est pitoyable, à vomir.
Le genre post-apocalyptique peut être un médium de choix dans certains cas, comme le montre The Road de John Hillcoat, où la violence est justifiée et où les personnages gardent leur cohérence malgré la folie omniprésente et la volonté de survivre. Dans The Divide, le cadre post-apocalyptique n'est qu'un mauvais prétexte pour montrer des scènes toutes plus inutiles les unes que les autres. La vague tentative de sonder les bas fonds de l'âme humaine, avec des outils psychanalytiques aussi aiguisés que ceux d'un chiwawa, ne masque pas la volonté de mettre en scène de vieux fantasmes plus malsaints et terrifiants les uns que les autres. On comprend mal les motifs qui ont poussé Rosanna Arquette à se compromettre dans un projet si pauvre et vide de toute ambition intellectuelle. Quelle déchéance depuis le Grand Bleu (même si ce film porte la lourdeur de Besson, il n'en reste pas moins un classique). Je redoute la prochaine réalisation de Xavier Gens, réalisateur du presque chef d'oeuvre du 7ème art; Hitman. Ou presque. A peu de choses près, si ce n'est qu'à chaque film de Gens, on se sent coupable d'avoir perdu deux précieuses heures de notre vie. De quoi pleurer Orson Welles et les anciens.
Un film qui démarre vraiment bien et qui rejoint les films du genre thé expérience en version post apocalyptique . Mais tellement d incohérence font que ce film en devient navrant sur la fin.