Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
chrischambers86
13 726 abonnés
12 426 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 27 septembre 2024
Il y a prescription sur tout même sur les crimes de guerre [...] L'histoire du cinèma retiendra le nom de Philippe Condroyer comme celui du rèalisateur de "Tintin et les oranges bleues" (1964), mais aussi et surtout pour le trop mèconnu "La Coupe à dix francs" (1974) dont ce sera le troisième et dernier long-mètrage. "Un homme à abattre" (1967) se place entre ses deux films, une espèce de thriller d'espionnage où un ancien dèportè fait rechercher par un dètective privè le bourreau SS assassin de son frangin! Jean-Louis Trintignant (obstinè à souhait) y tient le rôle principal tandis que Valèrie Lagrange joue la professeure et petite amie de l'homme recherchè! Plutôt audacieux sur le papier (l'homme à abattre ne se cache pas vraiment mais n'a aucun contact avec la vie qui l'entoure) avec un final très antonionien! Le scènario est intèressant mais l'oeuvre souffre d'un manque èvident de moyens et de tension...
Un groupe d'hommes cherche à assassiner un ancien SS, et monte filature et guet-apens. Cependant, l'organisateur, qui avait été torturé et son père tué par ce SS, n'est pas absolument sûr 25 ans après de s'il s'agit du bon individu. La filature va donc devenir plus risqué pour le confirmer. Le film est assez inégal. Froid mais à l'écriture fort agréable, avec des acteurs tous compétents et en premier lieu Trintignant. La partie "filature" est très sympathique et a ses moments de tensions. Cependant, le film se finit un peu abruptement, laissant plein de questions en suspens. C'est certainement volontaire, mais peu satisfaisant.
Un homme à abattre n'est pas déplaisant à regarder mais quelque peu anecdotique alors que ce film avait un bon potentiel scénaristique. On suit un groupe d'homme qui semble être des professionnels espionnant un homme à Barcelone qui a été certainement dans le passé un S.S. ; ça se suit sans déplaisir et il y a notamment Jean-Louis Trintignant (sa présence est entres autres une raison qui m'a donné envie de découvrir ce film) mais tout cela se déroule sans véritable tension, peu de suspense et même des digressions quelques peu inutiles (le personnage de Trintignant qui drague la jeune femme qui est voisine de leur lieu de planque). Même le final manque d'impact spoiler: blessure à l'arme à feu mais sans aucune trace de sang pourtant ce n'est pas un mauvais film, ça se regarde sans déplaisir (Un homme à abattre n'est pas long) cependant c'est un film passant à côté de son sujet, on est loin de l'aspect haletant que peut avoir ce type de cinéma.
Un film soigné d'un réalisateur peu connu, P. Condroyer, avec J.L. Trintignant en tête d'affiche. On est plongé dans une traque d'anciens nazi, par un petit groupe, dont on ne connait pas grand chose. C'est un travail de renseignements et d'espionnage, long et précis. Par contre, tout ne se passe pas toujours comme prévu. Et le réalisateur a su créer une certaine tension, parfois palpable, très bien étoffée par la musique de Duhamel. La fin, par contre, est un peu mal finie. L'homme est abattu finalement mais pas par les bonnes personnes. Il y a dans cette dernière scènes de belles choses mais aussi de moins bonnes, que je vous laisse découvrir.
Sur un scénario assez simple (la recherche puis l'assassinat d'un ancien tortionnaire nazi) Condroyer a créé un beau film, genre thriller, austère et rigoureux, dans une mise en scène très efficace et parfois stylisée, et avec des bons acteurs. Le suspens va fonctionner jusqu'au bout, car le seul dilemme du film : vont-ils réussir à tuer le nazi ? Avec des dialogues de qualité, le film possède une aura de mystère car il contient aussi une importante réflexion politique : faut-il faire la justice soi-même ? L'intrigue sentimentale au milieu du film aurait pu être évitée car elle n'apporte rien au film. Le guet-apens de la fin fait vraiment amateur, mais c'est l'occasion de belles séquences stylistiques (bizarre : Trintignant ébloui par des phares en plein jour ??) Ces quelques incohérences ne gâchent pas trop la qualité intrinsèque du film. Bel accompagnement musical.