Pas très lieber le Lieberman avec The Tortured ! M'enfin, qu'importe le nom de famille, on n'est pas franchement là pour en débattre. Par contre, on va parler du film, du moment qu'on y est. Alors Droogie, il a été produit par la clique de Saw et ses potes, et il en est fait la mention partout sur la jaquette. Avec ça, on peut être sûr de ne pas avoir affaire à un N'oublie jamais !
Ouais mais, qui dit être labellisé Saw, surtout pour les 6 derniers, n'est pas franchement gage de qualité...
Après l'enlèvement puis l'assassinat de leur fils, un jeune couple décide de récupérer le meurtrier alors qu'il est conduit en prison, pour le mener dans une baraque de campagne à l'abris des regards, et l'y torturer jusqu'à ce que mort s'ensuive. Le synopsis est aussi simple que ça.
Alors au final, qu'en est-il de ce film ? Alors déjà c'est court (et c'est tant mieux), et ensuite, bougrement mal interprété. Didiou, on a vraiment affaire à deux parents qui ne rentrent jamais dans leur personnage, et le plus mauvais dans l'histoire, c'est que ça se voit à l'écran !
Passé cela, le scénario est aussi facile que le synopsis, jusque dans son dénouement. Ceux qui jouent les étonnés par le twist, faites-moi rire ! Plus prévisible que ça tu meurs !
M'enfin, y a deux, trois scènes de torture sympa, pour les quelques sadiques que nous sommes, hormis cela, pas grand chose à en tirer.
Côté réal', c'est la sauce classique, qui conduit au montage classique qui lui-même conduit aux cuts classiques pour que les scènes fassent inévitablement plus dark ! Ouais... M'enfin, si on se penchait davantage sur l'aspect humain de la chose que sur la volonté exaspérante de balancer de la tripaille devant l'écran, peut-être que le film serait un peu plus consistant. En attendant, The Tortured est relégué au rang du divertissement quand-on-n'a-rien-d'autre-à-foutre, et ça, c'est pas glorieux.