AlloCiné
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Souvent malsain, au hasard trop sexuel, parfois attendrissant, quelquefois réaliste, surtout servi par le jeu des quatre acteurs, sublimes, adultes et doués, Happy Few peine à trouver son sens, son but, dans une philosophie qui ne fonctionne guère et ne convainc pas réellement.
Le sujet était éminemment casse-gueule... et ça n'a pas loupé. Enfin, si justement.
"Closer" en Harder, pas Better, Faster et pas Stronger du tout.
Le cadre familial maintient quelques garde-fous et c'est heureux.
Bref: faussement subversif, inconsistant et touffu.
"Closer" en Harder, pas Better, Faster et pas Stronger du tout.
Le cadre familial maintient quelques garde-fous et c'est heureux.
Bref: faussement subversif, inconsistant et touffu.
Malgré l'originalité du sujet et la nudité des acteurs, Happy Few ne nous laisse pas grand chose à observer, ni grand chose à ressentir, et encore moins à penser. La scène où les deux couples se baladent avec leur portable à l'air pour se faire écouter ce qu'ils vivent (c'est à dire : un avion qui passe dans le ciel pour les uns, et des enfants qui font de la gym pour les autres) est franchement lourdingue. Et
spoiler:
faire l'amour dans la farine
ça doit pas être pratique non plus.
ça doit pas être pratique non plus.
Si l'on a du mal à parler du film, du genre auquel il se rapporte, c'est peut-être parce qu'il su nous éblouir par son aspect sexuel réellement vulgaire. Une poésie muette qui réveille en nous un déchaînement d'émotions contradictoires. Une sorte de catharsis poussée par la crainte que les conséquences de ces actes échangistes nous inspirent et la pitié concernant ces 4 amis/amants impuissants face à leur débordante libido qui nous retourne le coeur.Comme un mal de mer dû au continuel mouvement de va et vient.
Grosse déception: le bouchon n'a pas été tiré de sa bouteille jusqu'à l'ouverture. Quitte à ce que les couples se fondent en ne formant qu'une seule entité double (les 4 ne couchent jamais ensembles), pourquoi les femmes ont essayé entre-elles alors que les hommes restent retranchés dans leur pudeur virile et machiste. Incohérence ou non-volonté de la part des acteurs! Boucher et Foïs se sont lancées pourtant!!!
Bref la pression environnante à tout de même suffit à faire exploser le bouchon. Ce mutisme oppressant conduira à la séparation définitive du quator. Nous ne savons comment ils en sont arrivés là ni comment ils devront en sortir finalement. Les penchants humains déviants sont complexes et difficilement explicables.
On apprécie la nuque de Marina Foïs! Le réalisateur aussi... Touchante et épatante malgré ce débit de parole qui lui colle à la peau. Roshdy Zem énerve et je ne saurais pourquoi l'expliquer. Elodie Boucher m'a agréablement étonné. Je ne percevais qu'une Teri fragile et insouciante, lancée à pleine vitesse dans cette machination perverse et presque malsaine. Nicolas Duvauchelle aurait pu tiré son épingle du jeu si le partie n'était clairement pas féminin. Donner la parole en hors champ à chacun des protagonistes est habilement ingénieux, si chacun avait son importance équitable! On est à mon goût pas assez investi dans la tête des personnages. Trop laissés de côté pour pouvoir apprécier justement ce flot brusque et déchaîné des passions.
Grosse déception: le bouchon n'a pas été tiré de sa bouteille jusqu'à l'ouverture. Quitte à ce que les couples se fondent en ne formant qu'une seule entité double (les 4 ne couchent jamais ensembles), pourquoi les femmes ont essayé entre-elles alors que les hommes restent retranchés dans leur pudeur virile et machiste. Incohérence ou non-volonté de la part des acteurs! Boucher et Foïs se sont lancées pourtant!!!
Bref la pression environnante à tout de même suffit à faire exploser le bouchon. Ce mutisme oppressant conduira à la séparation définitive du quator. Nous ne savons comment ils en sont arrivés là ni comment ils devront en sortir finalement. Les penchants humains déviants sont complexes et difficilement explicables.
On apprécie la nuque de Marina Foïs! Le réalisateur aussi... Touchante et épatante malgré ce débit de parole qui lui colle à la peau. Roshdy Zem énerve et je ne saurais pourquoi l'expliquer. Elodie Boucher m'a agréablement étonné. Je ne percevais qu'une Teri fragile et insouciante, lancée à pleine vitesse dans cette machination perverse et presque malsaine. Nicolas Duvauchelle aurait pu tiré son épingle du jeu si le partie n'était clairement pas féminin. Donner la parole en hors champ à chacun des protagonistes est habilement ingénieux, si chacun avait son importance équitable! On est à mon goût pas assez investi dans la tête des personnages. Trop laissés de côté pour pouvoir apprécier justement ce flot brusque et déchaîné des passions.
HAPPY FEW: A CORPS PERDUS.
Les amours se conjuguent au pluriel dans le film Happy Few, sorte de ballet utopique et charnel entre deux couples qui se rencontrent, tombent amoureux et choisissent de se partager simplement, librement et sans contraintes.
Mais quand les sentiments s'en mêlent et s'emmêlent, les questionnements surgissent eux aussi et il devient plus difficile de jouer ce petit jeu amoureux sans règles strictes ni officielles. Quand la séparation est envisagée, se retrouver seul avec son partenaire initial s'avère plus éprouvant que prévu. Le refus d'effacer ces moments intimes et partagés ensemble se retrouve dans une petite tâche de sang sur un tapis, souvenir de leur première rencontre, ou encore dans la farine répandue sur le sol d'une maison de campagne, poussière érotique qui ne sera pas balayée.
Cette parenthèse phantasmée et les nombreuses scènes d'amour (disons plutôt de sexe) qui rythment le film et les relations des personnages sont parfois dérangeantes (violentes et crues) mais souvent intéressantes car, comme le dit le titre, aimer qui l'on veut n'est pas un privilège donné à tout le monde.
Les amours se conjuguent au pluriel dans le film Happy Few, sorte de ballet utopique et charnel entre deux couples qui se rencontrent, tombent amoureux et choisissent de se partager simplement, librement et sans contraintes.
Mais quand les sentiments s'en mêlent et s'emmêlent, les questionnements surgissent eux aussi et il devient plus difficile de jouer ce petit jeu amoureux sans règles strictes ni officielles. Quand la séparation est envisagée, se retrouver seul avec son partenaire initial s'avère plus éprouvant que prévu. Le refus d'effacer ces moments intimes et partagés ensemble se retrouve dans une petite tâche de sang sur un tapis, souvenir de leur première rencontre, ou encore dans la farine répandue sur le sol d'une maison de campagne, poussière érotique qui ne sera pas balayée.
Cette parenthèse phantasmée et les nombreuses scènes d'amour (disons plutôt de sexe) qui rythment le film et les relations des personnages sont parfois dérangeantes (violentes et crues) mais souvent intéressantes car, comme le dit le titre, aimer qui l'on veut n'est pas un privilège donné à tout le monde.
Voilà le genre de film que je ne vais voir que si l'on ne m'y traîne, mais dont je ressors tout pétri d'intenses impressions. A chaque fois que ça arrive, je suis renvoyé à ma flemmardise de n'aller voir que des films à la fadeur réconfortante (cad le blockbuster de la semaine).
Très érotique, très bien joué, drôle, spleenesque; on a envie d'en faire partie, mais pas vraiment, en tout cas on y réfléchit, ça fait vagabonder l'esprit... Et puis, voir Marina Foïs dans le même monde que celui du sulfureux, c'est rare et, du coup, assez troublant... Je le recommande à tous ceux qui doutent, aiment fantasmer et se faire des films sans trop de limites... Et je le recommande moins à ceux qui ont une idée très précise du schéma de vie qu'ils souhaitent adopter.
Très érotique, très bien joué, drôle, spleenesque; on a envie d'en faire partie, mais pas vraiment, en tout cas on y réfléchit, ça fait vagabonder l'esprit... Et puis, voir Marina Foïs dans le même monde que celui du sulfureux, c'est rare et, du coup, assez troublant... Je le recommande à tous ceux qui doutent, aiment fantasmer et se faire des films sans trop de limites... Et je le recommande moins à ceux qui ont une idée très précise du schéma de vie qu'ils souhaitent adopter.
Un sujet original très bien traité avec des acteurs excellents, que demander de plus ? ne boudons pas le plaisir quand il est là !!!!
Ce labyrinthe amoureux à le mérite de divertir par son rythme romantique et sa sensualité incroyable ! Malgré le contexte rien n'est vulgaire c'est juste une histoire de sexe(s) qui tourne en un drôle d'amour entre ses quatres quidams ! Le seul hic c'est qu'il ne vont pas jusqu'au bout car les deux hommes ne friquotent pas ensemble ce qui aurait accomplit la boucle mais tant pis "Happy Few est un bon divertissement avec de bons très bons acteurs, une belle photo et une musique absolument planante ! Un beau film à ne pas mettre devant les enfants ou les gens trop moralistes !
Quelle honte ce film ! Quelle tache dans le cinéma francais ! Avec de bons acteurs en plus !
Un film érotique sans grand intérêt si ce n'est de faire la promotion de l'échangisme ! Je ne dois vraiment plus rien comprendre au cinéma francais.
Un film érotique sans grand intérêt si ce n'est de faire la promotion de l'échangisme ! Je ne dois vraiment plus rien comprendre au cinéma francais.
Sobriété, justesse, Antony Cordier, après Douches Froides, nous plonge encore dans un univers original. Nicolas Duvauchelle est sublime dans un rôle qui lui va à merveille, Roshdy Zem est parfait comme toujours et Elodie Bouchez est décidément trop rare sur nos écrans français. Le sujet est ambitieux et le réalisateur s'efforce de traiter non pas de l'échangisme, mais plutôt d'une histoire d'attirance entre quatre personnes que rien ne prédisposaient à vivre ce genre d'histoire, et qui essaient tant bien que mal de faire survivre leurs couples respectifs dans ce contexte troublé. Emouvant sans être voyeur, ce film trouve un positionnement intéressant et original, et même les scènes de sexe sont tournées avec une certaine pudeur et sobriété compte tenu du sujet. Intéressant.
un sujet difficilie, traité avec delicatesse... les acteurs sont tous les 4 justes.
Difficile de qualifier ce film. Je ne me suis pas ennuyé ni même été choqué comme certains pendant l'avant première à l'UGC Bercy. Disons que ce film dérange un peu puisqu'il s'attaque aux biens fondés du couple. Cette histoire de deux couples qui tombent amoureux paraît peu probable. La mise en scène et le jeu d'acteur nous font rapidement oublier la première impression et... (la suite sur http://www-rygo.blogspot.com/2010/09/happy-few.html)
Bien que dans l'air du temps et avec des acteurs confirmés,cette comédie ne suscite que peu d'émotions.Il est difficile d'entrer dans une histoire oû on se sent étranger tant leurs déboires amoureux ne semblent concernés qu'eux même.A part deux moments: l'un sensuel (le fantasme) et l'autre plus hard (la violence),on se retrouve voyeur d'incartades désirées mais même les scènes de "baise" ne provoquent en nous qu'un léger frémissement...vite oublié!!!
Le seul instant vraiment beau pour moi c'est quand ils se dirigent en silence vers le lac...Entre grâce et plénitude!!!
Le seul instant vraiment beau pour moi c'est quand ils se dirigent en silence vers le lac...Entre grâce et plénitude!!!
Anthony Cordier avait réalisé un très bon « douches froides », cette fois la douche froide est ce que produit son nouveau film. Une situation artificielle, des rebondissements sans intérêt, un film posé (au sens de « qui prend des poses »), ennuyeux et même pas très bien joué (on a notamment connu Roshdy Zem bien meilleur). Même les scènes sensuelles finissent par laisser indifférent. Un film très évitable.
Film à l'ambiance très étrange, sensation lourde et feutrée, beaucoup de nudité. Film qui ne restera pas dans nos mémoires. Bien filmé tout de même avec les 4 acteurs ; l'histoire n'est pas banale.
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