Quand un écrivain raté tombe amoureux de la future femme de son copain de fac, c'est compliqué. Quand on a un autre ami d'enfance complétement barge qui vient mettre son grain de sel, ça devient encore plus compliqué. Et autant dire que ce Murray, c'est un peu le copain qu'on est bien content d'avoir car il aura toujours une solution pour nous dépanner, nous trouver un travail vite fait. Un logement même si c'est sous les toits. C'est précieux d'en avoir un. Mais en parallèle, on en est un peu honteux. On a honte de le sortir car il dit et fait beaucoup de conneries bloqué qu'il est à l'adolescence. Olly étant beaucoup trop soumis (à sa directrice, à son "ami" qui le fait garçon d'honneur, à sa future épouse à qui il n'ose pas avouer ses sentiments), c'est bel et bien Murray et ses facéties qui remportent la palme. On rit beaucoup des plans tarabiscotés qu'il met en œuvre pour aider son copain et si c'est toujours très drôle j'ai eu envie de lui dire : "mec, c'est bien gentil de faire ce que tu fais mais est-ce que c'est lui rendre service que de lui bâtir un début de relation sur des mensonges ?" Heureusement, le film retombe sur ses pattes. Les gentils finissent heureux et à l'église avec les jolies blondes tandis que le méchant de l'histoire est puni. Moralité : on a tous besoin d'avoir un Murray près de soi.