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Plume231
3 872 abonnés
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0,5
Publiée le 17 juillet 2011
Mon ticket d'entrée dans l'univers de Jesús Franco, bon elle est où la sortie ??? Alors quand on réalise un film, le mieux c'est de s'assurer d'abord qu'il y a un scénario car voir juste James Darren qui se prend pour Louis Armstrong entrecoupé d'images osées... pour l'époque et sans queue ni tête (sans mauvais jeu de mots!!!) pendant une heure et demie ça devient très vite endormant. D'ailleurs si l'autre ne poussait pas sa gueulante avec la chanson du film toutes les dix minutes je serais parti dans un état total de somnolence. Merci à Klaus Kinski d'avoir accepté un rôle de figuration mais le crime de lèse-majesté est surtout pour Dennis Price, acteur absolument divin dans "Noblesse Oblige" mais réduit hélàs à ce genre de navets en fin de carrière, qui avait une voix absolument délicieuse et qui ne prononce pas la moindre syllabe pendant tout le film. Et c'est considéré comme un des meilleurs films de son réalisateur ???
Sorti de je ne sais ou, je ne savais absolument pas ou je mettais les pieds. Et bien, finalement je crois que j'aurais du changer de chemin. Une idée de départ exploitable et pouvant donner lieu à une multitudes de directions. Surtout, dans les genres qu'Allo ciné, nous le présente. On sent bien le commencement du genre et des idées dans le style des années 60... Mais c'est le début d'une longue suite de vraie réussite. Un peu comme un film amateur. LE jeu est pas trop mal et la prestation également. Elle vaut, le petit budget qu'il a du couter. Mai rien de plus. Le scénario est malheureusement vide, alors qu'aujourd'hui ; un remake aurait de quoi empruntait un genre qu'il soit plutôt thriller ou plutôt dans l'horreur. Ici, on ixe un peu le tout, mais c'est un peu trop soporiphique pour nous interesser vraiment et nous convaincre réellement. Même en prenant en compte la date de sortie du film. Un film qui a passé inaperçu parmi tant d'autre... A oublié.
Connu aussi sous le titre Venus in furs voici un Franco qui commence pas trop mal mais finalement son petit délire n'est pas du tout accrocheur. Entre rêve et réalité ce film ne parvient pas à avoir une atmosphère envoûtante, le scénario se perd rapidement.
Le film serait le résultat d'un film érotique de Jodorowki vidé de son absurdité et son trash sexuel mais en y gardant la totale bizarrerie, l'image plutôt laide et en saupoudrant de petites scènes de nu féminin. On y trouve le même ennui désespérant
13 657 abonnés
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2,0
Publiée le 12 juin 2015
Le monde rèel semble disparaitre dans cette oeuvre expèrimentale de Jess Franco entre fantasmes et rêveries! Le rèalisateur innove en quelque sorte, au point qu'il est difficile de savoir s'il s'agit là d'un rêve, d'une fuite dans un monde imaginaire, d'une vengeance où d'un deuil ? En fait, le spectateur comprend tout à la fin dans un dènouement à la "Planet of the Apes". C'est l'histoire d'un trompettiste qui va trouver une femme morte sur une plage et qui, mystèrieusement, va revenir à la vie! Jimmy est fou d'amour pour Wanda, à en perdre la raison, prêt à la poursuivre n'importe où, même en enfer si elle voulait! Jimmy court vers la mort qui, rapide, le rattrape et tous ses plaisirs au passè appartiennent! Dans une histoire particulièrement èclatèe, "Paroxismus" ne convainc qu'à moitiè! Abstraction faite des inconditionnels de Franco, espèce en voie disparition qui diront que ce mètrage est l'un de ses meilleurs! Sinon, petit rôle du sadique / soumis Klaus Kinski en playboy millionnaire et bande son des 60's psychè-pop très prèsente avec des images du Carnaval de Rio et d'Istanbul entre plage dèserte et mosquèe! « Venus in Furs va sourire. Venus in Furs va sourire. Venus in Furs va sourire »...
La Wanda du film tient du spectre et de la femme fatale. L'oeuvre baigne dans un romantisme noir comme un deuil qui ne passerait pas. J. Franco donne toute la mesure de son génie de metteur en scène et le résultat est littéralement hypnotique. Bel exemple de la créativité pop de la fin des années 60 (y compris avec la bande son).
En 1969, Jess Franco fût particulièrement prolifique, réalisateur de la grosse production «Les infortunes de la vertu» que je considère comme un de ses films les plus aboutis, que ce soit en terme de réalisation et de scénario. Cette même année, il nous offre ce fameux «Venus in Furs», une adaptation pas vraiment fidèle du roman de Leopold von Sacher-Masoch. C'est un très bon film signé par le maitre ibérique du bis, on retrouve l'ambiance propre aux meilleurs de ses productions, que ce soit l'utilisation et le style de la musique ou la mise en scène, typique de son auteur. On rentre dans cet univers très facilement, car aidé par une narration en voix-off du personnage principal. Entre rêve et réalité, cette histoire de vengeance d'outre-tombe trouve une chute originale et permet l'exploration de différentes théories. Film à la fois sur la culpabilité d'un homme n'ayant rien fait pour venir en aide à une femme en danger, dont le deuil s'exprime dans l'imaginaire et la mort.
Considéré comme l'un des meilleurs films du très prolifique Jess Franco ( de 200 titres ) "Venus in Furs" est pourtant loin d'être un chef d'oeuvre.Sur une trame assez classique de vengeance d'outre tombe (façon Edgar Poe) il signe une oeuvre intéressante à mi chemin entre thriller psychologique et drame erotique.On ne pourra pas nier sa dextérité en matière de réalisation.Mais le rythme très contemplatif du film laisse par moment une impression de surplace.A noter néanmoins une bande son jazz psychédélique assez remarquable signé par le groupe Manfred Man et qui fait partie intégrante de ce rêve éveillé que constitue le film.