Je n'ai pas trouvé de grands défauts, ni ressenti d'aversion pour ce film.
Il est même plutôt sympathique, les personnages sont attachants, les acteurs développent une bonne complicité entre eux, et les sujets qui sont abordés bénéficient d'un traitement cohérent.
Oliver dessine, invente, rêve, mais il n'a pas la main mise sur le bonheur amoureux. Son père, avant de mourir, s'était autorisé à vivre son homosexualité après le décès de son épouse. En compagnie du chien sympathique et bavard que son père lui a laissé, Oliver repense au passé, observe le monde, mélancolique, jusqu’au jour où il rencontre Anna…
Pour une fois, ô surprise, Mélanie Laurent ne m'a pas exaspérée. Si c'est le fait de s'être concentrée sur ses répliques en anglais (elle se débrouille), c'est heureux, et il serait bon de la voir plus souvent dans des films étrangers à l'avenir.
On conçoit bien Ewan McGregor (Oliver) en gentil garçon un peu malheureux, créatif rêveur, dépassé par ses copines, et aussi par sa propre famille.
Hal, le père (Christopher Plummer, bon dans ce rôle) est drôle dans son rattrapage de vie amoureuse, et touchant dans sa lutte contre le temps qui passe sans l'épargner.
Le petit chien bien dressé agrémente le film dans quelques scènes originales, notamment grâce aux dialogues en sous-titres (muets).
Cela étant dit, j'ai vu le film dimanche dernier, nous sommes jeudi, et à part pour en écrire la critique, je n'y ai pas repensé. Si vous voyez ce que je veux dire.
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