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Un visiteur
4,0
Publiée le 24 février 2014
Ce commentaire va être rapide car j'ai honnêtement beaucoup apprécié le film et je ne lui ai trouvé que peu de défauts, mais on va tenter quand même. Tout d'abord le film est bien porté par de très bonnes performances des acteurs principaux, Christopher Plummer, Mélanie Laurent et Ewan McGregor. Oui, j'ai cité le personnage principal en dernier car c'est celui que j'ai trouvé le plus effacé du lot, bien qu'il soit excellent par moment. Christopher Plummer est très juste et Mélanie Laurent parfaitement authentique. Les quelques touches d'humour fonctionnent très bien. J'ai trouvé les deux relations que présente le film très touchantes, la relation entre Oliver et son père et la relation entre Oliver et Anna, les deux m'ont paru sincères et intéressantes. De plus j'ai rarement éprouvé autant d'empathie pour un couple que pour Oliver et Anna, mais là je sais pas trop pourquoi, peut être juste parce que McGregor et Laurent ont une très bonne alchimie. La soundtrack est très bonne mais fait un peu trop film d'auteur à mon goût ; du jazzy et un espèce de thème un peu redondant au piano ; je dis pas non mais j'en raffole pas non plus. Quelques petits trucs qui m'ont gêné : les flash-back d'Oliver avec sa mère. Je sais que c'est censé nous en apprendre plus sur le personnage mais je n'ai pas trouvé ces scènes spécialement utiles ou intéressantes. Un autre truc qui m'a gêné, au niveau de la réalisation, c'est quand Mills montre divers objets au fur et à mesure façon liste de course. Je sais que c'est censé être du cinéma d'auteur, mais c'est exactement pour ce genre de choses que le cinéma d'auteur est critiqué. Au final j'ai quand même passé un excellent moment devant un très beau film. Et ce commentaire n'était pas rapide en fait.
Je vais vous épargner les éternels "il était une fois..." ou ''c'est l'histoire de...", mais je vais tout simplement vous poser une question. Ne vous êtes vous jamais senti comme enveloppé dans une couverture en coton en regardant un film ? Il y a toujours un film que vous pouvez voir et revoir, avec la même ferveur, la même émotion ? Votre film de chevet en quelque sorte. Beginners est un film rempli d'humanité, de douce mélancolie qui vous prend par la main et vous entraîne dans un voyage à travers vos souvenirs. Christopher Plummer est impérial dans le rôle d'un père aimant et loyal, qui au crépuscule de sa vie, embrasse l'envie de vivre réellement selon sa vraie nature profonde. Ewan mcgregor est tout à fait juste dans le rôle du fils aimant. Il nous fait partager sa vision plein de tendresse pour un père trop absent, mais qui va lui apporter tout son amour pendant la fin de sa vie. Les seconds rôles sont sont tout aussi magnifiques, blessés par la vie et poignant. N'en faisant jamais trop, ne tombant jamais dans les travers de la niaiserie, ce film est avant tout une histoire d'amour, de toutes les sortes d'amour. l'amour est un risque que l'on prend mais le vrai risque est de ne pas réussir à aimer. Beginners vous prendra aux tripes et espérons le, vous donnera foie en l'amour inconditionnel et vous permettra de vous évader juste un court instant.
Assez bon film. Touchant du début à la fin. Amusant, sympathique, un bon scénario ainsi que les acteurs. Mais il manque un rythme, les scènes sont quelques fois inintéressantes, ennuyeuse. Mike Mills aurait dû raccourcir le film en enlevant ces scènes. Une très bonne idée de film qui aurait pu être excellente.
Beau film émouvant, doux, sur un ton rêveur. Ewan McGregor est parfait comme d'habitude, tout comme Christopher Plummer et la belle Melanie Laurant. A la fois drôle et triste, on passe un bon moment devant ce film.
12/20 : Dans BEGINNERS, le réalisateur Mike Mills met en scène des acteurs compétents tels l’irrésistible Ewan McGregor (qui interprète Oliver, un jeune homme sensible et attendrissant), la pétillante Mélanie Laurent (tenant le rôle d’Anna, une jeune femme dynamique et spontanée) ainsi que le charismatique Christopher Plummer (incarnant Hal, le père d’Oliver, qui est un personnage à la fois drôle et touchant). Les meilleurs moments du film sont ceux en compagnie d’Hal (excellemment interprété par Christopher Plummer), un personnage fortement attachant, doté d’une joie de vivre sur laquelle nous devrions tous prendre modèle. Cependant, BEGINNERS déçoit par quelques baisses de rythme, laissant l’impression d’un résultat un peu fadasse. BEGINNERS est un film touchant et intelligent mais qui désenchante par son manque d'intensité.
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Il y a film d'amour et film d'amour. Récemment, De l'eau pour les éléphants est apparu sur nos écrans et décrivait l'histoire passionnelle (et pas du tout prévisible) entre Witherspoon et Pattinson. Loin d'être subtil mais fait pour les adolescents en manque d'affectif. Ici, Oliver approche de la quarantaine et enchaine les relations foireuses. Son père Hal vient de mourir et lui avait révélé quelques années auparavant qu'il était gay. Ça se bouscule donc dans la tête de notre homme. Il se met à se remémorer différents souvenirs de gosse et ses derniers moments avec son père, tout en faisant une nouvelle rencontre dans une fête où il n'avait pas envie d'aller. Elle s'appelle Anna, elle est belle, blonde colorée et surtout française. Même s'il on peut reprocher quelques petits clichés (patinoire, rencontre à la bibliothèque) dans ce couple, il n'en reste pas moins subtil. Ces deux êtres ont peur de la solitude mais aussi et paradoxalement de se projeter dans une vie à deux. McGrégor et Laurent jouent parfaitement dans la retenue et l'incertitude, en arrivant brillamment à montrer les failles de leurs personnages. De plus, le film possède un montage intelligent, où passé proche, lointain, et présent se mélangent. Oliver se pose moult questions, sur son identité mais aussi sur celles des autres. Il est d'ailleurs facile de s'identifier à tous ces personnages que Mike Mills a réussi à rendre les plus crédibles possible. Alors définitivement oui, un film d'amour, ça peut avoir du bon.
Une romance éthérée douce/amer à qui il ne manque pas grand chose pour être un grand film. Bien qu'il parle d'amours (au pluriel), Beginners est tout sauf une comrom mièvre et impersonelle comme Hollywood nous en pond à la douzaine. Evanescent, pudique, délicat et construit sur des non-dit, la création de Mike Mills est habitée d'une mélancolie qui intègre habilement des scènes rétros pour marquer son atmosphère (le roller), des effets de style pour accentuer son propos (les flash-back) et un montage appliqué qui contribue à étourdir le spectateur afin de le rendre vulnérable aux tourments de ses acteurs. La réussite ou l'échec de ce type de film repose en effet largement sur son casting. Et heureusement c'est très bon, tout en justesse et sensibilité. L'oscar de Christopher Plummer est amplement mérité, Mc Gregor est excellent (comme toujours) et j'ai même failli revoir mon jugement sur Mélanie Laurent. C'était jusqu'à ce qu'elle ouvre la bouche. Malheureusement le film avance sans vraiment se mouvoir, les personnages évoluent sans qu'on ne comprennent vraiment ce qui les a changé. On fini par perdre patience devant le manque d'idées du réalisateur (les clips rétro et le thème de la BO sont vites répétitifs), d'autant que certaines scènes servent peu le tableau final (le projet professionnel avorté, les tags nocturnes...). L'ensemble est à la fois trop lent ou manquant de puissance pour nous emporter tout à fait. J'ai enfin été agacé par cette propension des héros cinématographique à "ne pas savoir s'attacher" à "tenir les gens éloignés pour ne pas être blessé". La vérité de l'être humain n'est pas dans son ultra-sensibilité (si seulement) mais dans sa paresse. C'est parce que nous préférons nous vautrer devant Transformers le samedi soir plutôt que d'organiser une sortie avec ses amis ou d'aller faire une ballade avec notre conjoint que nous finissons seuls. Toi même devant ton écran, tu sais que le thème du film de Mike Miles n'est qu'un mensonge bien plus doux à avaler pour son spectateur que la cruelle vérité : plutôt que de regarder son film tu devrais apeller ton meilleur ami et échanger avec lui l'heure quarante-cinq que dure son récit. Une scène : The mother interacting with the arts, you point I'll drive
C'est beau l'amour, mais qu'est-ce que c'est difficile d'aimer, et peut-être moins quand on est gay après tout. Alors, marions-les ! De l'amour comme on peut en voir qu'au cinéma, ou presque … filmé avec une rare sensibilité, du charme, un peu folie et beaucoup de tendresse. Vraiment un beau film, et parfaitement d'actualité.
Cet entre deux entre légèreté et tristesse La mélancolie qui émane du personnage principal Le charme d’Ewan McGregor Le personnage du père Avoir envie d’adopter un chien comme Arthur qui s’exprime comme un personnage à part entière…
Complètement sous le charme de ce film : subtil et délicat qui retranscrit avec beaucoup de justesse le début d'une relation amoureuse. Toute la critique sur le lien : http://cheznanaetryo.over-blog.com/article-beginners-78062973.html
Beginners de Mike Mills. Un petit vent de fraicheur. Ewan McGregor, Mélanie Laurent dans un film qui réveil ! C'est loin d'être un gros scénario mais on s'attache "un peu" au personnage... On passe un moment. Peut être il aurait fallu tourner cela autrement pour toucher plus les spectateurs est être moins prévisible par exemple.
Le scénario est creux, inintéressant, on ne sait pas où le réalisateur/scénariste a voulu nous emmener ni ce qu'il a voulu nous faire passer comme message. Les dialogues manquent d'accroche. Le montage est raté: les flashbacks s'insèrent mal dans la narration, même constat pour les slideshows des différentes années ainsi que les scènes de dessin. Pour ce qui est des acteurs, ils ne transmettent aucune émotion, on ne ressent aucune sympathie/empathie/antipathie pour les personnages, qui manquent par ailleurs de profondeur. Un film à oublier.