Une bonne surprise (pour tout avouer, je n'étais pas spécialement partant au départ, merci chérie). Se laisse voir sans déplaisir, avec 3 acteurs excellents (la palme à Christopher Plummer (que je ne connaissais pas, si si je vous jure) touchant et drôle dans son rôle de gay sur le retour). Scénario vu et revu mais suffisamment bien ficelé pour tenir la dragée jusqu'au bout. On y voit une course contre le temps (difficile de le rattraper à 75 ans), une rencontre Amoureuse de deux hybrides et surtout un "Coming out" magnifique. ça donne presque envie de se vêtir de multi couleur. Film plaisant
Un sujet grave traité avec légèreté et humour… le casting est d’une grande qualité. Le film est plein de charme et l’émotion est palpable. La réalisation est originale. Le réalisateur Mike Mills, auteur du scénario, s’est inspiré de sa propre vie. La partie père/fils correspond à sa propre vie, son père a révelé son homosexualité à la mort de son épouse (à 75ans) et il est décédé 5 ans plus tard d’un cancer.
Oliver, Ewan Mc Grégor, vient de perdre son père dont il s’est occupé pendant sa maladie. Son père qui a fait son coming out à 75 ans. Oliver est triste, à la limite de la dépression. Il vit seul avec le chien de son père avec lequel il discute. Son mal être est palpable. Jusqu’au jour ou il rencontre Anna, Mélanie Laurent.
Le film est lent, mais c’est une qualité. Les scènes sont drôles, émouvantes, pleine d’humour, pleine d’amour. L’histoire est une double histoire d’amour, l’amour entre le père et le fils, et l’histoire qui commence avec le couple Oliver et Anna. Les sujets sont traités avec délicatesse. Les deux personnages Oliver et Anna ont beaucoup de difficultés à aimer.
Le jeu de Ewan Mc Grégor est émouvant, son regard est doux. Mélanie Laurent est toujours aussi pétillante, passant de la tristesse au bonheur avec un tel talent. Christopher Plummer est émouvant et irresistible !
Ce film qui laisse croire à une douce comédie romantique est tout sauf comique. Histoire poignante au delà des mots pour ce long chemin vers une fin si connue....Au final vrai mélodrame. Attention préparer vos mouchoirs. La seule note à retenir c'est d'accepter son mal comme un hôte et ne pas le combattre mais vivre avec jusqu'à la fin...La romance entre Ewan et Melanie n'est même pas assez forte pour surmonter la boule qui reste coincée dans la gorge. Beau film sur la tolérance, l'acceptation de la maladie...
Second long-métrage pour Mike Mills qui s'est inspiré de sa propre vie pour nous raconter ce drame intimiste et à la fois romantique. Beginners (2011) brasse une multitude de sujets, ce qui peut avoir des effets néfastes à la longues (bien que le film dure un peu plus de 100 minutes, on est rapidement lassé). Traitant à la fois de la mélancolie, de la solitude, de l'homosexualité, des maladies incurables, de la crise de la quarantaine et de la relation père-fils, si le film s'avère émouvant et touchant, c'est surtout grâce à l'excellente interprétation de Ewan McGregor & Christopher Plummer (à 72 ans, ce dernier est irrésistible dans le rôle du père de famille qui à 75 ans fait son coming-out en annonçant son homosexualité). Quant à Mélanie Laurent, elle apporte de la fraîcheur et un brin de romantisme à la française qui colle parfaitement bien à la relation ambiguë que vivent les deux personnages principaux. Mais à trop vouloir en faire, Mike Mills finit par ennuyer et on ne peut s'empêcher de faire un parallèle entre Gigantic (2008) & (500) jours ensemble (2009), deux autres productions du cinéma indépendant américain.
j'ai trouvé l'atmosphère de ce film bien lourde et peu intéressante mis à part le père gay qui amène un peu d'humanité ...dans ce film bien déprimant , à la mode en ce moment après le vide de Sofia Coppola ...
ceux qui ont besoin de somnifères n'en prenaient plus, allez voir ce film soporifique. moi en tout cas j'ai bien dormi, dans le calme (parce que les dialogues sont nuls) dans l'obscurité de la salle. bref une très bonne sieste. à mon réveil j'ai quitté la salle... allez oust... y a rien à voir
Que font deux âmes perdues et peinées sur cette terre à part rechercher l'amour, profond, éternel, de celui qui marque au fer rouge et qui ne dessert son étreinte qu'une fois la mort venue ? Mais est-il seulement possible d'oublier son désespoir et son spleen, dût-il être plus faible que l'être aimé ? .. Sans plonger dans le sentimentalisme mièvre et baveux, 'Beginners' est d'une délicatesse et d'une émotivité étonnante, à la fois touche, drôle, lent et enlevé, il surprend et nous entraine dans le parcours sinueux des deux protagonistes qui ne comprennent pas bien la vie, ni le bonheur mais qui tentent de s'élever par-delà le dessin de leur peur et de leur hantise, là où la nuit brise les silences et brille de sa beauté irréversible.. A trop fuir, on se perdra un jour, le sais-tu ? ..
Qu'on se le dise: Mike Mills a un talent fou. Ce film vaut la peine d'être vu par tous. Pour sa profondeur, sa simplicité, la justesse des interprétations. J'ai passé un superbe moment hier en salle...une vraie bouffé d'air pure!
Emballée par ce film, je suis pourtant sortie un peu déçue de la salle. Ce film indépendant reste tout à fait potable mais manque de rythme et d'une touche de folie. Les acteurs sont formidables, mais l'histoire, parfois trop complexe entre le passé et la présent, laisse pourtant de marbre. La faute à une BO bien peu originale?
""Beginners" aurait pu virer à la mièvrerie. Mais il y a dans ce film un mélange de poésie, d'humour et une mise en scène inventive qui emportent le spectateur. (...) Une comédie sympathique et pleine de charme." (Excessif)
Je le recommande au contraire vivement, j'ai adoré. C'est un mélange d'émotions : on rit, on pleure. C'est sur c'est un film à part mais ça fait du bien de voir des choses différentes et les acteurs y sont sublimes!
Quel plaisir de retrouver Mélanie Laurent dans un film qui n'est pas un navet , et dire que c'est un film Américain ! (lol). L'ensemble distille le doux et l'amère avec beaucoup de poésie , à voir .On rie on pleure ,mais au final ce n'est que du bonheur .L'ensemble du casting est épatant .