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officiel76
47 abonnés
411 critiques
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1,0
Publiée le 5 juillet 2011
c'est long c'est chiant, et pas drôle du tout...bref, un vrai moment d'ennui pour ce qui devait être un pur moment de bonheur...mon Dieu que c'était long !!!
Beginners est un tout d'abord un film humain, un film qui trace le portait de personnages qui sont prisonniers de leur passé. Le réalisateur explore ainsi, le poids des "chanceux" qui n'ont pas eu a endurer les horreurs de leur ainés (ici principalement le sort des juifs et des gays americain), le film dépeint aussi cette volonté de s'échapper de ce carcan, ces "beginners" qui, hanté par leurs parents et cette peur de ne pas "mériter" leur vie, vont tenter de se créer un bonheur propre. Le film est porté par des acteur formidables, qui nous présentent dans une simplicité enfantine les douleurs de ces personnages torturés. Ewan McGregor nous livre ici une prestation extraordinaire, en fils endeuillé. Mike Mills est également à félicité pour son travail remarquables, les plans sont beaux, les scènes s'enchainent avec grâce, éclairées par une lumière surnaturelle et magnifique. Néanmoins, je dois faire part de quelques défauts. Le film est lent, c'est tout à son honneur de ne pas brusquer ces personnages si fragiles, mais il pourrait ne pas convenir aux adeptes de la comédie romantique "classique". Le parti pris du réalisateur d'une narration à la première personne de Ewan McGregor, pourra également déstabiliser. Enfin, "Beginners" s'essouffle légèrement vers la fin, et prolonge parfois inutilement certaines scène, soulignant avec lourdeur des pensées ou des sentiments explicites qui auraient gardés leur fraicheur sans cette prolongation. En conclusion, je dirai qu'il s'agit d'un film magnifique, qu'il faut absolument voir tant qu'il est en salle.
Oliver un jeune illustrateur de Los Angeles voit son père lui révéler qu'il est homosexuel et qu'il a bien l'attention de vivre sa vie pleinement . Peu de temps après, Oliver assiste à la mort de son père. Une perte douloureuse et une vie amoureuse en berne Oliver est en proie à la dépression, jusqu'à ce qu'il rencontre Anna une jeune actrice française elle aussi confrontée à la solitude. Pour ce film, Mike Mills clippeur renommé s'est servit de sa propre histoire, et à raison puisque toute la force émotionnelle qui se dégage provient de la proximité qu'a le réalisateur avec les personnages et l'histoire en elle même. Cette force existe aussi en grande partie grâce à Ewan Mcgregor, actuellement l'acteur le plus touchant et le plus apte à passer du comique au dramatique comme ce fut le cas dans "Big Fish". Le casting s'est aussi montré judicieux dans le choix de Mélanie Laurent dans le rôle d'Anna et de Christopher Plummer dans le rôle du père, tout deux étant presque aussi drôles et émouvants qu' Ewan Mcgregor. De plus, la complicité des acteurs est évidente et permet d'en savoir davantage sur les relations entre les différents personnages, notamment celle qu'entretenait Oliver avec son père.Une relation d'autant plus mise en évidence par les incessants flashbacks, qui à la longue pouvaient se montrer lassants et perturbants pour les spectateurs. C'est justement ces petits défauts qui nous ont empêché d'oublier qu'on était au cinéma, et par cela d'entrer pleinement dans le film. Le dommage n'est pas adéquate pour autant , puisqu'en effet Mike Mills nous livre tout de même une belle histoire abordant des termes aussi fréquent que le deuil , la solitude, la dépression et l'amour.
superbe film dramatique qui mélange plusieurs sujets aux ressorts multiples. L'amour du père de la mère façonne-t-il l'adulte dans sa relation à l'autre. Comment la mort du père laisse un vide que rien ne peut combler. La relation homosexuelle et sa complexité pour les proches. Film tout en finesse les acteurs sont parfait en particulier Christopher Plummer, Erwan Mac Gregor et Melanie Laurent au charme discret. A voir absolument
"Beginners" s'annonçait très bien avec un thème intéressant sur fond de comédie sentimentale à l'européènne. Sauf que voilà, le film n'a pas pris, malgré quelques jolis moments et un second rôle génialissime tenu par le chien du défunt Papa gay... à part ça, pas grand chose si ce n'est une impression sombre en fin de film. Le comble pour une pseudo comédie, non ?
Une belle... déception. Je pensais voir une comédie mais force est de constater que rien ne m'a fait rire. Absolument pas drôle, très ennuyeux et du coup trop long. Les personnages sont enfermés dans leur histoire de famille sans jamais arriver à s'en sortir et à enfin être heureux. Bref, les deux personnages principaux sont mornes, pâles, tristes... et d'un ennui!
Pff!.. Le film de l'année voire bien plus… Je suis sortie complètement bouleversée de ce film, absolument sublime de sensibilité.
Je ne trouve pas les mots suffisants pour vous expliquer la beauté de ce long métrage. Je ne souhaite qu'une chose : que vous couriez le voir au plus vite...
Je suis assez dubitative. Je me suis un peu ennuyée, j'ai parfois été agacée et pourtant... Je crois bien que j'ai aimé. C'est un peu lent mais tendre, fort et il y a quelques très bonnes idées (le Jack russell; les tags sur les murs; les flash backs; le petit ami du père etc.). Film intéressant.
Je voulais donner ma critique mais je vais seulement me permettre d'en citer une, tellement parfaite, celle d'Antoine: Dans un monde où Sofia Coppola est reconnue comme une grande cinéaste, ce film a toute sa place. Alignant les clichés avec un formalisme démonstratif, Beginners se contente la plupart du temps de voguer sur des thèmes dans l'air du temps -comme le coming out, tarte à la crème du cinéma contemporain ici surlignée par de bien pensantes allusions au nazisme-. Le film surnage moins qu'il n'agace par sa tentation permanente de verser dans la p(r)ose arty, tant chaque plan et chaque phrase semble devoir répondre entre eux pour former un catalogue de cartes postales, une rimbambelle de slogans publicitaires pseudo-rebelles.
Beginners, petit film américain réalisé par un pur produit de "l'école" du cinéma indépendant. Soit un film qui repose sur une écriture structurée et des personnages charismatiques portés par des acteurs reconnus. Cela donne des choix de casting intéressants, l'excellent Ewan McGregor, l'ancien mais néanmoins parfait Christopher Plummer et notre actrice française qui se fraye son chemin: Mélanie Laurent. Je dois avouer que je ne sais trop que penser de ce film de Mike Mills. Beginners me donne l'impression des ces films qui se veulent indépendants et ont besoin de le montrer. Il use alors d'un montage et d'une structure narrative déstructurée, de personnages bobos à la mélancolie avouée et d'une mise en scène volontairement à la marge. Pourtant les plus gros blockbusters américains font du cinéma eux aussi, cette volonté absolue de s'éloigner des chemins tout tracés est louable mais cela devient quelque peu surfait ici. On sent que les acteurs prennent plaisir à jouer des personnages qu'on imagine difficilement rencontrer dans la réalité. Car on y fait ici l'éloge de la tristesse, du questionnement perpétuel sur soi, on voit ici évoluer des personnages qui préfèrent reculer plutôt que d'avancer. Ce constat est heureusement nuancé avec le personnage du père joué par Christopher Plummer. On trouve tout de même des excellentes prestations de la part des interprètes, jusqu'aux seconds rôles et au chien qui accompagne McGregor tout au long du film. Beginners offre de très beaux moments de chaleur humaine et on réussit à s'attacher aux personnages sans les comprendre. C'est donc un film léger, sans grande conséquence, un film de l'instant et c'est déjà bien!
Le mélo pur et dur n'a plus très bonne presse dans le cinéma du 21ème siècle. Toutefois, est-ce une raison suffisante pour extirper toute émotion sur une confrontation de sujets qui aurait gagné à en montrer un petit peu : l'amour, la mort ? Bon, d'accord, on ressent un soupçon d'émotion lors de la mort du père (Christopher Plummer). Un père qui fait son "coming out" homosexuel à 75 ans, lorsque sa femme décède d'un cancer. Lui-même décède d'un cancer, 4 ans après. Il peut être intéressant de noter que la mère de Mike Mills est morte d'un cancer ! Le film fait se succéder des scènes du présent, scènes sur la relation amoureuse qui commence à se nouer entre Oliver (Ewan McGregor) et Anna (Melanie Laurent), et des flashbacks sur la jeunesse d'Oliver auprès de son père et de sa mère et sur les 4 années séparant la mort de la mère d'Oliver de celle de son père. Au fil du film, on rencontre quelques belles scènes, mais il arrive aussi qu'on ressente un soupçon d'ennui. Mike Mills, dont c'est, à 45 ans, le 2ème long métrage, a beaucoup travaillé pour la publicité et a réalisé de nombreux clips. Les réalisateurs ayant cette origine sont souvent aux extrêmes lors de leurs réalisations cinématographiques : d'un côté, ceux qui gardent les qualités/défauts acquis dans la pub et le clip en pratiquant un montage type mitraillette; de l'autre, ceux qui se méfient de leur passé et qui se retrouvent à filmer de façon trop sérieuse. C'est peut-être ici le défaut de Mike Mills.
Les principaux thèmes abordés dans Beginners n’ont rien de réjouissants. La solitude, les contraintes familiales, la mort, l’impossibilité d’aimer avec, aussi, « un chien qui pense » …Et finalement le film de Mike Mills n’engendre aucune forme de tristesse. Il y a beaucoup de délicatesse dans les sujets abordés. De l’émotion et des rires, aussi !.Christopher Plummer dans le rôle d’un père faisant son coming-out à soixante dix ans passés, est magnifique. Mélanie Laurent trouve ici un joli rôle et s’en sort à merveille, et forme avec l’excellent Ewan McGregor un très beau couple. … Bref, j’ai aimé. http://cinealain.over-blog.com/article-beginners-86479140.html