AlloCiné
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Prodigieusement vrai et attachant, le duo d'acteurs, épaulé par un chien non moins talentueux, touche juste. Cependant, les quelques lenteurs du film ne sont pas toutes sages. A déconseiller à la séance digestive ou de minuit...
Oliver, presque quadragénaire, semble avoir du mal à construire une vie amoureuse sur le long terme. Sa rencontre avec Anna aura-t-elle le pouvoir de le stabiliser dans son existence ? Lorsque deux êtres qui se lient semblent souffrir des mêmes atermoiements et des mêmes hésitations, le cours des évènements ne sera pas si simple ou de l’influence de notre éducation sur notre propre conditionnement et notre épanouissement. Sans pour autant révolutionner le septième art, ce film de Mike Mills se révèle toutefois très agréable à regarder tant les personnages sont touchants, sincères, cocasses, et les situations présentées absentes de toute sensiblerie. En patriarche gay sur le tard, Christopher Plummer, tout en finesse et élégance, parvient encore à nous surprendre après tant d’années de présence sur les écrans. Ewan McGregor est toujours aussi craquant et convaincant ; quant à Mélanie Laurent, elle réussit une composition charmante et sans esbroufe. Et puis il y a le chien : comme dans un célèbre film de Woody Allen, on aurait presque envie qu’il traverse l’écran pour nous rejoindre dans la salle de cinéma afin de pouvoir le ramener chez nous.
L'histoire de l'amour au 21ème siècle, époque plurielle sans frontières et sans filets.
A quoi reconnaît-on un bon film ?
A l'émotion qu'il nous procure ? Il suffit de bien choisir son sujet pour tirer des larmes. A son scénario ? Que peut faire la vie de tous les jours pour nous intéresser, et que peut faire l'héroïsme loin de notre portée ?
A la musique ? Sans doute insuffisant face à un bon CD.
A la perfection artistique ou filmique de l'image ? Le film restera creux si c'est juste un chromo. Aux acteurs ? Aucun acteur, même démesurément doué n'empêchera le naufrage du Titanic.
Alors pourquoi quand on quitte la salle, on sent que l'on vient de voir quelque chose d'important, quelque chose qui touche au sublime ?
Sans doute l'intelligence « arty » qui baigne le tout, la musique qui brille par son absence dans les moments importants ou douloureux, dans la merveilleuse rencontre entre le meilleur acteur anglo-saxon de sa génération et une jolie française très prometteuse.
Un film d'introspection, sans autre violence que celle de la mort et des sentiments, ça change à une époque où 90% des projections sont ciblées racaille de banlieue.
C'est un film d'auteur version fraîche et sentimentale, pas loin d'être originale. Du même niveau que l'opus de Tom Ford, « A single Man », le contemporain et le microcosme créatif en plus.
Superbe, indispensable, beau, qui rappelle beaucoup « Cashback » d'un autre créatif, photographe celui là.
A quoi reconnaît-on un bon film ?
A l'émotion qu'il nous procure ? Il suffit de bien choisir son sujet pour tirer des larmes. A son scénario ? Que peut faire la vie de tous les jours pour nous intéresser, et que peut faire l'héroïsme loin de notre portée ?
A la musique ? Sans doute insuffisant face à un bon CD.
A la perfection artistique ou filmique de l'image ? Le film restera creux si c'est juste un chromo. Aux acteurs ? Aucun acteur, même démesurément doué n'empêchera le naufrage du Titanic.
Alors pourquoi quand on quitte la salle, on sent que l'on vient de voir quelque chose d'important, quelque chose qui touche au sublime ?
Sans doute l'intelligence « arty » qui baigne le tout, la musique qui brille par son absence dans les moments importants ou douloureux, dans la merveilleuse rencontre entre le meilleur acteur anglo-saxon de sa génération et une jolie française très prometteuse.
Un film d'introspection, sans autre violence que celle de la mort et des sentiments, ça change à une époque où 90% des projections sont ciblées racaille de banlieue.
C'est un film d'auteur version fraîche et sentimentale, pas loin d'être originale. Du même niveau que l'opus de Tom Ford, « A single Man », le contemporain et le microcosme créatif en plus.
Superbe, indispensable, beau, qui rappelle beaucoup « Cashback » d'un autre créatif, photographe celui là.
Suivre la phase 4 d'un cancer n'est pas une bonne idée de film de toutes façons, et laisse un sentiment amer, à peine rehaussé par Mélanie Laurent .
L'histoire, très personnelle, m'a touché, surtout la partie centrale dédiée à ce père mourant et pourtant plein d'appétit de vivre qui se révèle à son fils . Un film inventif, sensible et digne. Le seul défaut du film se nomme Mélanie Laurent, elle devient vite agaçante à force de jouer ostensiblement la femme-enfant française de base. Ewan McGregor lui est bon et rend son personnage de bobo immature et mélancolique interessant là où un Romain Duris aurait été une vulgaire et prétentieuse tête-à-claque, mais je m'égare.
Je suis sorti de la séance avec un gros cafard, ce qui démontre la force d'identification de ce film.
Je suis sorti de la séance avec un gros cafard, ce qui démontre la force d'identification de ce film.
L'affiche et la bande annonce sont trompeuses, on s'ennuie ferme ! J'ai été vraiment déçu. Plat et sans saveur, des scènes interminables. Soporifique.
Il y a film d'amour et film d'amour. Récemment, De l'eau pour les éléphants est apparu sur nos écrans et décrivait l'histoire passionnelle (et pas du tout prévisible) entre Witherspoon et Pattinson. Loin d'être subtil mais fait pour les adolescents en manque d'affectif. Ici, Oliver approche de la quarantaine et enchaine les relations foireuses. Son père Hal vient de mourir et lui avait révélé quelques années auparavant qu'il était gay. Ça se bouscule donc dans la tête de notre homme. Il se met à se remémorer différents souvenirs de gosse et ses derniers moments avec son père, tout en faisant une nouvelle rencontre dans une fête où il n'avait pas envie d'aller. Elle s'appelle Anna, elle est belle, blonde colorée et surtout française. Même s'il on peut reprocher quelques petits clichés (patinoire, rencontre à la bibliothèque) dans ce couple, il n'en reste pas moins subtil. Ces deux êtres ont peur de la solitude mais aussi et paradoxalement de se projeter dans une vie à deux. McGrégor et Laurent jouent parfaitement dans la retenue et l'incertitude, en arrivant brillamment à montrer les failles de leurs personnages. De plus, le film possède un montage intelligent, où passé proche, lointain, et présent se mélangent. Oliver se pose moult questions, sur son identité mais aussi sur celles des autres. Il est d'ailleurs facile de s'identifier à tous ces personnages que Mike Mills a réussi à rendre les plus crédibles possible. Alors définitivement oui, un film d'amour, ça peut avoir du bon.
Fuyez pendant qu'il en est encore tant pauvres mortels !
Non plus sérieusement, des longueurs, un film d'une lenteur démesurée, une histoire ? Personnellement je n'en ai vu aucune, une torture ! Le regarder jusqu'au bout fut un challenge personnel.
A vous d'en juger ...
Non plus sérieusement, des longueurs, un film d'une lenteur démesurée, une histoire ? Personnellement je n'en ai vu aucune, une torture ! Le regarder jusqu'au bout fut un challenge personnel.
A vous d'en juger ...
Bof. Des choses intéressantes mais qui auraient être plus poussées. Le film m'a laissé une impression étrange. Celle d'être passé à côté d'un grand film qui aurait gagner à un peu plus de légèreté. L'originalité de la mise en scène et pourtant galvanisée par un bon jeu d'acteur, mais l'essentiel fait défaut..
j'ai trouvé l'atmosphère de ce film bien lourde et peu intéressante mis à part le père gay qui amène un peu d'humanité ...dans ce film bien déprimant , à la mode en ce moment après le vide de Sofia Coppola ...
Un film à la fois mélancolique et drôle, les acteurs sont géniaux, surtout Christopher Plummer. Le duo McGregor/Laurent est super. Une mise en scène spécial mais géniale. Un film a voir absolument
Un film inutilement lent, inutilement confus dans sa chronologie, inutilement travaillé dans son esthétique, inutilement silencieux et surtout inutilement lourd.
J'aimais ce que la bande-annonce me promettait, j'ai été déçue par le résultat. Les thèmes abordés, pourtant passionnants, sont traités par petites touches trop déliées pour résonner en nous. Les 2 acteurs principaux, que je trouve bons par ailleurs, sont parfois à la limite du "trop" (trop dépressif pour McGregor, trop estampillée "copine française" pour Mélanie Laurent). Et pire que tout, chronologie, énumération et narration m'ont rappelé 500 days of summer (ultime erreur que de s'inspirer si grandement de mon petit film fétiche!).
En bref, du potentiel, mais très mal exploité.
J'aimais ce que la bande-annonce me promettait, j'ai été déçue par le résultat. Les thèmes abordés, pourtant passionnants, sont traités par petites touches trop déliées pour résonner en nous. Les 2 acteurs principaux, que je trouve bons par ailleurs, sont parfois à la limite du "trop" (trop dépressif pour McGregor, trop estampillée "copine française" pour Mélanie Laurent). Et pire que tout, chronologie, énumération et narration m'ont rappelé 500 days of summer (ultime erreur que de s'inspirer si grandement de mon petit film fétiche!).
En bref, du potentiel, mais très mal exploité.
Une bonne surprise (pour tout avouer, je n'étais pas spécialement partant au départ, merci chérie).
Se laisse voir sans déplaisir, avec 3 acteurs excellents (la palme à Christopher Plummer (que je ne connaissais pas, si si je vous jure) touchant et drôle dans son rôle de gay sur le retour).
Scénario vu et revu mais suffisamment bien ficelé pour tenir la dragée jusqu'au bout.
On y voit une course contre le temps (difficile de le rattraper à 75 ans), une rencontre Amoureuse de deux hybrides et surtout un "Coming out" magnifique.
ça donne presque envie de se vêtir de multi couleur.
Film plaisant
Se laisse voir sans déplaisir, avec 3 acteurs excellents (la palme à Christopher Plummer (que je ne connaissais pas, si si je vous jure) touchant et drôle dans son rôle de gay sur le retour).
Scénario vu et revu mais suffisamment bien ficelé pour tenir la dragée jusqu'au bout.
On y voit une course contre le temps (difficile de le rattraper à 75 ans), une rencontre Amoureuse de deux hybrides et surtout un "Coming out" magnifique.
ça donne presque envie de se vêtir de multi couleur.
Film plaisant
On se laisse bien porter par ce film à la fois tendre et plein d'humour.
Une comedie un peu lente parfois mais qui a le merite d exister. On s attache vite aux personnages meme au chien, et on en ressort avec une certaine melancolie. Melanie et ewan sont parfaits!
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