Moi qui avais hâte de le voir, je ne suis pas déçue ! Beginners est juste génial. Je pourrai en particulier écrire des lignes sur la performance d'Ewan Mc Gregor. Touchant, émouvant, et surtout très subtil, son rôle était vraiment parfait pour lui. Mélanie Laurent est également très convaincante. Le scénario n'est pas extraordinaire, mais Mike Mills l'utilise bien. Le rythme est cela dit, un peu chamboulé parfois. Comédie pleine de charme et d'émotion, je le recommande !
Le film suit plusieurs tranches de vie en parallèle alors ont eu lieu dans le passé lointain : Oliver et son excentrique de mère, dans le passé proche : Oliver et son foldingue de père mourant d'un cancer qui a fait son coming-out a 75 ans et eu une liaison avec un type de l'âge de son fils plus que barré et le présent : Oliver et Anna, une actrice solitaire.
Le film a tout pour faire une bonne comédie dramatique : de l'émotion, du sentiment, de la gravité, de l'humour, de l'amour, de bons acteurs (Ewan McGregor, Mélanie Laurent et Christopher Plummer en tête) mais il manque indubitablement un je-ne-sais-quoi pour en faire un excellent film. Peut-être ce je-ne-sais-quoi est-il le rythme car quelques longueurs alourdissent le film. Les scènes de voix-off sont assez étranges et coupent le peu de rythme qu'il y avait. Ce genre de film est lent et ce n'est généralement pas gênant mais là, un peu quand même. Le parti pris de la quasi absence de musique est assez déroutant mais les rares chansons sont bonnes. Le chien qui "parle" est très amusant, c'est une jolie idée qui rappelle que les maîtres croient que leurs animaux de compagnie les comprennent. La réalisation est simple, comme le scénario mais réaliste au fond : un enfant qui subit et s'amuse de l'excentricité de sa mère, un fils qui passe du temps avec son père mourant, un homme qui aime une femme mais ne sait pas trop comment s'y prendre : rien que de très banal maius aussi de très humain.
Un film assez spécial qui montre un homme seul, incompatible avec la vie en société, dont le seul vrai ami est un chien. Il est incapable de maintenir en place une relation amoureuse et entretient une certaine amertume vis à vis de son père depuis que celui-ci a fait son coming-out. Le film est parfois difficile à suivre mais son originalité n'est pas négligeable. Ewan McGregor et Mélanie Laurent forment un beau duo. Un film à découvrir pour apprécier le cinéma d'auteur.
Beginners, petit film américain réalisé par un pur produit de "l'école" du cinéma indépendant. Soit un film qui repose sur une écriture structurée et des personnages charismatiques portés par des acteurs reconnus. Cela donne des choix de casting intéressants, l'excellent Ewan McGregor, l'ancien mais néanmoins parfait Christopher Plummer et notre actrice française qui se fraye son chemin: Mélanie Laurent. Je dois avouer que je ne sais trop que penser de ce film de Mike Mills. Beginners me donne l'impression des ces films qui se veulent indépendants et ont besoin de le montrer. Il use alors d'un montage et d'une structure narrative déstructurée, de personnages bobos à la mélancolie avouée et d'une mise en scène volontairement à la marge. Pourtant les plus gros blockbusters américains font du cinéma eux aussi, cette volonté absolue de s'éloigner des chemins tout tracés est louable mais cela devient quelque peu surfait ici. On sent que les acteurs prennent plaisir à jouer des personnages qu'on imagine difficilement rencontrer dans la réalité. Car on y fait ici l'éloge de la tristesse, du questionnement perpétuel sur soi, on voit ici évoluer des personnages qui préfèrent reculer plutôt que d'avancer. Ce constat est heureusement nuancé avec le personnage du père joué par Christopher Plummer. On trouve tout de même des excellentes prestations de la part des interprètes, jusqu'aux seconds rôles et au chien qui accompagne McGregor tout au long du film. Beginners offre de très beaux moments de chaleur humaine et on réussit à s'attacher aux personnages sans les comprendre. C'est donc un film léger, sans grande conséquence, un film de l'instant et c'est déjà bien!
L’appréciation portée sur ce film par les professionnels est à peu près incompréhensible. Pour ce qui est de la notation hyper favorable des spectateurs - plus de 600 notes mais seulement un quart de rédactions pour étayer ces notes: un peu facile pour un réseau de se passer le mot et mettre 5 étoiles : il suffit qu’une minorité agissante en décide et « Bingo » : si, si, ça existe ! Sur le film que nous avons vu partiellement, avant de jeter l’éponge : c'est un test d'endurance que de suivre une pareille production sans rythme aucun, sans scénario ou presque; un gay est donc atteint d'un cancer en phase terminale et son petit ami ainsi que son fils veillent sur lui ; parallèlement la belle Mélanie Laurent, dans un rôle assez « potiche » entretient une amourette avec le fils du gay mourant: le coefficient de remplissage de ce scénario squelettique reste très moyen avec ce type de péripéties ; certains y ont vu de la poésie ? Eh bien, pourquoi pas, au point où on en est, il faut bien doter ce film de quelque chose.
Musicien, graphiste, cinéaste, Mike Mills est un artiste touche-à-tout qui a fait ses armes dans le vidéo-clip en mettant en images quelques ritournelles de Blonde Redhead, Yoko Ono ou Air qui lui a d'ailleurs rendu hommage sur son album Talkie Walkie. Après avoir collaboré au Man on the moon de Milos Forman en tant que compositeur, Mike Mills revêt la casquette de réalisateur en 2006 avec Âge difficile obscur (Thumbsucker en V.O.) dans lequel il pose les bases de son style singulier. Sorti en juin 2011 de ce côté-ci de l'Atlantique, Beginners raconte la rencontre entre Anna, actrice en pleine ascension et Oliver, illustrateur original qui tente de se reconstruire après le décès de son père. Construit autour de flashbacks, Beginners oscille en permanence entre passé et présent avec comme marqueur chronologique le décès de Hal, le père d'Oliver. Tandis que le lien entre les deux personnages principaux évoluent, Hal renaît dans l'imaginaire et les souvenirs d'Oliver qui les fait partager à Anna, des bribes d'informations intimistes qui passent essentiellement par l'émotion. Mises en parallèles, les vies d'Oliver et de son père sont à la fois très distinctes et très ressemblantes. Alors que le fils peine à se nouer avec le sexe opposé, effrayé par l'idée d'engagement, son père fait son coming out sur le tard. Ce choix curieux, mal perçu par certains mais réellement original sur le plan scénaristique va se révéler enrichissant pour Olivier qui verra dans la trajectoire de son père un message simpliste et universel : aller au bout de ses rêves et de ses envies sans se soucier des obstacles. A l'instar de la narration recentrée sur le trio d'acteurs Christopher Plummer/Ewan MacGregor/Mélanie Laurent, la réalisation se veut sobre, dénuée de dramatisation superficielle et mise largement sur la palette d'émotion des comédiens qui s'en sortent très bien dans cette configuration. Utilisée de manière économique et toujours judicieuse, la musique s'accorde avec parcimonie à l'ambiance du moment, se contentant d'illustrer les dialogues ou l'état d'esprit des personnages. Les dialogues sont du même acabit et emmènent les acteurs dans des échanges où chacun va directement à l'essentiel sans bavardage inutile ni pathos insupportable. Le début de la relation entre Anna et Oliver est d'ailleurs à cette image, Mélanie Laurent se contentant de gestes et de regards explicites pour amener Oliver là où elle le souhaite. Dans le même état d'esprit, Mike Mills ponctue son histoire de séquences animées ou de scènes au cours desquelles Oliver exerce son talent d'illustrateur, une approche curieuse mais logique d'un point de vue artistique lorsqu'on connaît le travail sur les jaquettes de disques que Mills a réalisé pour They might be giants ou Jon Spencer blues explosion. De ses choix narratifs et esthétiques ressortent une lenteur perceptible, une ambiance particulière qui donne toute sa saveur à Beginners tout en plaçant clairement le long-métrage hors d'atteinte des spectateurs les moins aventureux. Heureusement, la qualité de l'interprétation plaide largement en faveur de cette escapade cinématographique, Mélanie Laurent se révélant parfaitement à l'aise pour donner la réplique à Ewan McGregor tandis que Christopher Plummer est tout simplement épatant en homosexuel converti sur le tard. L'apprentissage des "codes" de cette sexualité est d'ailleurs l'un des aspects les plus intéressants de ce film, Mills optant pour de grosses ficelles universelles sans toutefois tomber dans la caricature. Malgré quelques lourdeurs scénaristiques et une lenteur qui peut rebuter, Beginners séduit par son sujet et le traitement de celui-ci avec un mot d'ordre clair : stylistiquement minimaliste mais émotionnellement imparable.
Le film déploie un scénario fait de choses simples et (parfois) touchantes mais révèle également un militantisme gay étonnant et bien servi par la prestation légère de Christopher Plummer. Pour le reste, le film semble hésiter entre comédie romantique, film engagé donc et histoire de filiation. L'ensemble est donc un peu bancal et l'histoire d'amour paraît artificielle (on dirait l'application sage d'une recette: rencontre charmante - coup de foudre - plantade psychologique de chichiteurs - réconciliation). Sympa mais très (trop?) mélancolique et finalement déjà vu et sans identité propre.
Un film surprenant. J'ai d'abord été assez surpris. La réalisation est très hachée, on bascule entre les époques, présent et passé(s). Il y a également des successions assez rapides d'images, avec en voix-off la pensée du héros. Au début, j'ai vu le délire égoïste du réalisateur, puis on se prend au jeu.
On se retrouve alors dans un drame enivrant, sur les apparence, et surtout sur la solitude, a observé ces deux écorchés, plus jetés l'un que l'autre. Des réflexions intéressantes, très bien portées par les deux acteurs, géniaux dans leurs rôles. La musique est également très bonne.
Un film très particulier, à cent milles lieux des comédies (romantiques ou non) habituelles. Mais certaines phrases, particulièrement belles, retentissent dans les têtes longtemps après la fin du film, pour peu qu'on y ait prêté attention, et si le film se déroule très doucement, c'est pour mieux nous mener dans l'intimité des personnages principaux, pour mieux nous entraîner dans leurs réflexions et leurs rêveries, pour mieux nous toucher. Un beau regard sur les gens, sur la vie d'avant, sur la vie d'aujourd'hui. Et le double mérite de ne ressembler à rien d'autre et d'adopter un ton aussi juste que poétique.
S'inspirant d'une histoire personnelle, le réalisateur Mike Mills livre ici une superbe histoire comprenant tout les bons ingrédients qui vont avec le genre. Soit un looser pessimiste (en la personne de Ewan McGregor, ici alter-ego du réalisateur) qui voit son père faire son coming out. Le film retrace cette quête du fils qui cherche à comprendre comment son paternel (mourant) a vécu ses derniers moments épanoui et heureux. Minutieusement mis en scène, les passages entre le père et le fils apparaissent sous forme de flash-back. Moments forts (marqué par la grande interprétation de Plummer) qui vont affecter plus que prévu la vie amoureuse et sociale de Oliver (McGregor), notamment sa relation avec sa nouvelle petite amie. le film ne sombre jamais dans le mélo pompeux. Issu de la pub et du clip, Mike Mills a parfaitement su imprégner son film de cet esprit pop, jouant avec la B.O du film, le montage et la photographie. Une part de magie intègre le film: Oliver dialoguant avec son chien, son boulot d'illustrateur qui dévoile ses sentiments... Le film vaut le détour surtout pour les prestations de l'acteur écossais, parfait en looser inépanoui et auto-destructeur, et de Mélanie Laurent qui réussi un brillant cocktail entre attitudes lunaires, esprit joueur, et tristesse.
Film ennuyeux, sans âme. Un exercice de style pas plus, sur le principe de certaines réalisations françaises mais raté (à l'inverse des films de Klapisch ou autres).
grave à chier , qsuand les ricains font des films français intello pseudo bobo avec le pere qui se dit tarlouze aprés 70 balais n'importe quoi pour se donner bonne conscience ouais c'est cool les tantouses n'importe quoi ,là Mr Ewan est largué avec la conne de Mélanie