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Un visiteur
3,5
Publiée le 4 octobre 2013
Ayant lu le livre de Daniel Pennac et l'ayant bien apprécié, je me suis dit qu'aller voir ce film serait une bonne idée. "Au bonheur des ogres" commence par une présentation succincte de Benjamin Malaussène et de son boulot pour enchainer directement par la première explosion qui touche le magasin. Dans le livre, on prend plus le temps de nous décrire la vie quotidienne du héros , ce que le film fait de son côté au fur et à mesure que l'action avance. La journaliste "Tante Julia, Bérécine Bejo, arrive aussi trop rapidemment en scène en prenant donc une place trop importante par rapport au texte original. Sinon la majorité du scénario est plutôt fidèle en rajoutant quelques touches comiques et en simplifiant considérablement l'affaire des attentats dans le grand magasin malheureusement. Par contre ma grande déception reste leurs explications qui est juste une pure invention du réalisateur en voulant tout simplement mettre en avant Sainclair, le gérant. Garder l'histoire originale aurait été beaucoup mieux à mon goût même si les jeunes enfants auraient tout de suite moins accroché et comprit. Néanmoins, ce nouveau scénario tient la route en nous offrant une deuxième version qui reste convaincante et crédible. Le tout rendu plaisant par le jeu d'acteur de Raphael Personnaz qui est un comédien commençant à se faire une place sur la scène française. Il partagera aussi la scène avec Thierry Lhermitte dans Quai d'Orsay en novembre ( critique déjà disponible ici ! ). Bérénice Bejo m'a paru moins convaincante que dans d'autres films. Je pense que le registre comique n'est pas trop pour elle. Par contre, Guillaume de Tonquédec reste irréprochable dans son rôle de méchant patron. Il est vrai qu'entre "Fais pas ci Fais pas ça" et le "Prénom", il est devenu un mes acteurs préférés. Thierry Neuvic, Mélanie Bernier et Emir Kusturica sont aussi du casting mais ont des rôles moins importants donc moins remarquables.
En bref: Un bon moment rempli d'humour mais trop éloigné du roman éponyme !
Adapté du roman éponyme de Daniel Pennac, le film restitue bien la loufoquerie de l’univers décalé et fantaisiste de la famille Malaussène. Les dialogues sont percutants et drôles, grâce à l’imagination déjantée du protagoniste et à la profusion de jeux de mots, notamment du « petit » de la bande qui comprend tout de travers. Le scénario est bien choisi avec toutefois une bande son discrète. Le casting est plaisant : Raphael Personnaz est vraiment très bon voir déjanté, Bénérice Bejo apporte du charme à l'oeuvre de Nicolas Barry et Guillaume de Tonquedec est plutôt convaincant dans sa tache. Il y a un humour noir qui est satisfaisant entre les crimes dans le magasin et le bonheur. Ensuite, les décors sont dynamiques. Sa mise en scène est énergique et loufoque. Une adaptation relativement fidèle à l'esprit du livre. On peut en déduire que Au bonheur des ogres est une comédie assez amusante, légère et très familiale !! Un petit divertissement qui s'oublie vite.
Cette comédie policière fantastique de Nicolas Bary nous propose de belles images dans une ambiance surréaliste intéressante. L'humour décalé et le ton sympathique du scénario nous plonge très vite dans une histoire extravagante. Dommage que le rythme initial soit assez lent. Comme dans "Les Enfants de Timpelbach" (4*), Nicolas Bary met en en scène une adorable bande de jeunes comédiens : Mélanie Bernier (Louna), Armande Boulanger (Thérèse), même Julius est craquant dans la peau du Bobtail. Dans le très joli cadre architectural du magasin " La Samaritaine", ce film nous offre une belle affiche avec une pléiade de comédiens remarqués : Bérénice Bejo dans le rôle de "Tante Julia" la journaliste, Emir Kusturica le veilleur de nuit, Thierry Neuvic l'inspecteur, Alice Pol la Pédopsychiatre … Le pitch : Au Bonheur Parisien, grand magasin de la capitale, des évènements graves se succèdent : Des enfants disparaissent puis deux explosions inexpliquées.
3 scénaristes et dialoguistes, dont le réalisateur, pour cette adaptation du roman de Daniel Pennac. Ne l'ayant pas lu pour ma part, je ne peux donc apprécier, à ce niveau-là, la qualité du film de Nicolas Bary (son 2ème "long").... Mais qui sont donc ces "Ogres" ? "Le petit", le plus jeune des 5 Malaussène (apparemment, le 6ème membre de la "tribu", Clara, est passé aux profits et pertes dans le film), en dessine d'horribles depuis quelque temps, ce qui affole sa pédopsy. Il faut dire que l'aîné, Benjamin, soutien de famille (la mère étant en vadrouille comme d'habitude), a des soucis dans son quotidien professionnel (il travaille au "Bonheur Parisien" - un grand magasin qui a des allures de "Samaritaine" - y exerçant une activité originale) ; des attentats violents touchant certains employés de longue date sur leur lieu de travail réveillent des souvenirs au sujet de disparitions vieilles de 30 ans et le jeune homme fait un coupable parfait. Il y a deux axes dans le film : cette intrigue "policière", et la chronique Malaussène. Le jeune metteur en scène (la petite trentaine, comme Benjamin) privilégie nettement la seconde (haute en couleurs) - du coup, cette affaire d'ogres passe un peu à la trappe - dommage. Raphaël Personnaz fait un "frère de famille" attachant et lunaire à souhait, la fratrie est pittoresque, le "coup de coeur" de Benjamin (et nouvelle "Tante Julia") est la piquante Bérénice Bejo, Guillaume de Tonquédec excelle en patron ambigu, il y a un tandem policier savoureux, et même une "guest" fameuse dans la postface...... Un moment sympathique, et un format "classique" (1 h 32) qui repose des réalisations-fleuves devenues courantes, sans opportunité bien souvent. Mais pas encore un style cinématographique personnel - "Au bonheur..." louche un peu trop côté Jeunet pour être vraiment honnête (c'est-à-dire original, en l'espèce).
Voilà un film qui avait tout pour attiser ma curiosité : la saga de la famille Malaussène de Daniel Pennac enfin adaptée au cinéma !! Et je dois avouer que je suis plus que satisfait : malgré quelques entorses au roman d’origine (Clara a disparu de la famille Malaussène, Louna qui n’attend pas des jumeaux et qui n’est pas avec un docteur, le pourquoi des attentats, l’enquête menée par Benjamin et Tante Julia mais sans Théo), nous sommes devant un bon petit film très sympathique mélangeant astucieusement humour fantaisiste et enquête policière, le tout étant cohérent. Il faut rendre hommage aux décorateurs, aux costumiers et à la société d’effets spéciaux BUF ("La Cité des Enfants Perdus", "Fight Club", "Avatar", la trilogie "Matrix", "The Dark Knight", "Silent Hill"…) pour avoir su rendre à l’écran toute l’imagerie fantasque du roman de Pennac : un véritable travail d’orfèvre !! Le film arrive à balancer entre le sérieux de l’enquête sur les bombes, l’humour jamais hors sujet et de grands moments poignants (les histoires que conte Benjamin à ses frères et sœurs le soir, ou encore les discussions qu’il a avec Stojil). Ce genre d’alchimie fait d’ailleurs penser au style de Jean-Pierre Jeunet qui aurait pu réaliser "Au Bohneur des Ogres" (au lieu de nous fourguer son indigeste "T.S. Spivet" !!). Et maintenant rendons hommage à César, à savoir les acteurs du film : ils sont tous formidables qu’il s’agisse de Raphaël Personnaz, Guillaume De Tonquédec, Bérénice Béjo, Emir Kusturica ou même de ceux interprétant les rôles secondaires (Marius Yelolo, Dean Constantin, Thierry Neuvic, Youssef Hajdi, Marie-Christine Adam) ; mais la véritable révélation vient des frères et sœurs Malaussène qui sont absolument impeccables et donnent une consistance à leur personnage mémorable (mes chouchous étant Armande Boulanger et Adrien Ferran qui interprètent respectivement Thérèse et Jérémy). Avec "Au Bohneur des Ogres", Nicolas Barry réalise une comédie rafraîchissante, bien éloignée de ce que peut nous proposer le cinéma français en temps normal (putain, ça fait un bien fou !!!!) et qui à pour lui l’avantage de s’adresser à un très large public : petits et grands peuvent le découvrir ensemble avec plaisir.
Daniel Pennac me méritait pas une telle adaptation. Rarement une production luxueuse au casting de classe (Kusturica, Béjo) a accouché d'un film aussi raté, invraisemblable et maladroit. L'humour et son ton original, ne fonctionnent jamais en raison d'un montage inepte et, à l'instar de l'invité au repas qui ne sait pas raconter les plaisanteries et gâche leurs excellentes chutes, les saillies tombent à plat. Ce désastre de construction et de mise en scène, associé à des personnages aussi incarnés que des pantins désarticulés, rend le film rapidement insupportable et pénible. Un immense gâchis impardonnable en raison de la qualité de la matière première.
N'ayant pas lu le livre, j'y suis allé sans a priori. Les influences Burton, Jeunet, sont indéniables mais ce qui désoriente, c'est cette approche légère du récit sur un fond de crimes odieux. De plus ça part un peu dans tous les sens et on a du mal à suivre et à s’intéresser. on reste à la surface de cette histoire. Le personnage principal ( Raphaël Personnaz) n'est pas très empathique et la journaliste (Bérenice Béjo) pas très convaincante dans son jeu. On oublie ! Mais respect pour le travail accompli sur l'originalité de ce film.
Ce que j'ai aimé, c'est certains dialogues qui semblent bien venus d'un livre....C'est assez spirituel.... Les acteurs aussi Raphael Personnaz et Bérénice Béjo, assurent deux rôles à la fois tendres et drôles... Pour le reste j'ai trouvé le scénario peu convaincant, voire tortueux... Pas beaucoup de musique mais de jolies couleurs dans les appartements et dans le grand magasin : L'histoire du gérant qui essaie de saboter son magasin pour recevoir des indemnités et de mettre ça sur le dos de Personnaz ne m'a particulièrement passionné.... C'est vif, un peu désordonné mais la famille et ses relations sont des personnages sympathiques...... Ne restera pas dans les annales, je pense....
Qu’il faudra du courage pour rester jusqu’au bout d’Au Bonheur des Ogres ! Une bonne dose d’énergie sera également nécessaire pour ne pas succomber aux bras de Morphée qui nous relancera plusieurs fois au cours de la projection. Retour sur la comédie catastrophique de la semaine...
Un roman culte écris il y a près de 30 ans par un professuer de la Sorbonne, "Au bonheur des Ogres" (1985) de Daniel Pennac a sûrement été étudié par une grande majorité des élèves, en tous cas ceux de ma génération (à destination de la quarantaine)... L'auteur a souvent dis que son livre devait être inadaptable, pourquoi ?! On ne saura jamais on ne peut pas dire que son roman soit si compliqué... Bref que Pennac a aimé le désir fort et réel du jeune Nicolas Bary, réalisateur du fade "Les enfants de Timpelbach" (2007), voilà donc le film lancé... Si Pennac n'est pas crédité au scénario il semble qu'il ait été très présent lors du processus d'adaptation et une fois l'oeuvre terminé l'auteur s'est dit content, un bon point à ne pas négliger. Ayant lu le roman il y a plus de 20 ans je vais éviter les comparaisons trop précises, je me contenterais du ressenti et de l'atmosphère... Et c'est là le meilleur du film, mes souvenirs (agréables et nostalgiques) collent très bien à l'univers du film. L'adaptation est colorée, rythmée, un côté fantaisie bien rendue avec un dosage tragi-comique bien géré. Emmené par une troupe de comédien succulente, outre Raphaël Personnaz en Malaussène mal fagoté et plutôt tête en l'air on remarque une Bérénice Béjà ravissante et pétillante, bon point également aux interprètes de la famille Malaussène dont les enfants sont une incarnation idéale. Quelques changements vis à vis du roman mais assez minimes et de toute façon nécessaires pour une adaptation ciné en 1h35. Juste un petit bémol pour les personnages du directeur Sainclair et de Stojil (respectivement le césarisé pour "Le Prénom" Guillaume de Toguédec et le réalisateur Emir Kusturica), parfois un peu trop présents... Mais ce n'est qu'un hypothétique doute. Au final c'est une comédie jouissive et généreuse, on en sors avec un sourire non feint.
Au bonheur des ogres est le genre de film ou il ne faut pas rater la première marche. Si on n’entre pas dans l’histoire et la fantaisie dès le début, on rate tout. C’est ce qui m’est arrivée, impossible d’adhérer à l’esprit de ce long métrage. En fait, Au bonheur des ogres démarre plutôt bien et puis çà s’essouffle très très vite !! Les personnages sont fades par rapport à l’esprit baroque et le pep’s qui se dégage du magasin. Trop d’ailleurs ! c’est indigeste. C’est naïf mais pas dans le bon sens du terme. On se noieeeeeeeeeeeeeeee
Reste le casting, le couple Raphael Personnaz et Bérénice Béjo est sympathique, même chose pour les enfants autour d’eux. Guillaume de Tonquédec en directeur du magasin ne m’a pas convaincue.
Au bonheur des ogres est ennuyeux, c’est brouillon, et l’intrigue s’essouffle. Pas persuadée que les fans des romans de Pennac soient satisfaits de cette adaptation.
J'ai adoré l'univers de ce film. D'autant plus que le casting est excellent. En revanche le scénario aurait mérité d'être plus étoffé et surtout moins prévisible. Ce qui rend le film divertissant mais pas inoubliable.
A la fois impatient et légèrement inquiet, je me demandais ce qu'allait pouvoir donner « Au bonheur des ogres », adaptation de l'excellent roman de Daniel Pennac. Comme prévu, le résultat est très inférieur, ce qui fonctionne à merveille en littérature n'ayant pas forcément le même charme au cinéma. Pour autant, malgré quelques passages bien foireux (les scènes fantasmées en premier lieu), il n'est vraiment pas interdit de prendre du plaisir à ce divertissement chaleureux, coloré et sympathique, Nicolas Bary sachant nous prendre dans le sens du poil par certaines situations savoureuses comme par l'univers doux-dingue fidèlement retranscrit ici. Alors une fois de plus, cela est moins inventif, pétillant et délicieux que ne pouvait l'être le livre, mais au moins sent-on un réel effort pour nous offrir quelque chose de pêchu, frais, d'autant qu'il est difficile de ne pas s'identifier un minimum à cette famille drôlement attachante. L'intrigue policière aurait eu beau mérité un traitement plus poussé, elle reste convenable et parfois surprenante, tandis que si l'interprétation est parfois décevante (Guillaume de Tonquédec), les premiers rôles assurent, Raphaël Personnaz composant un très crédible Benjamin Malaussène face à une Bérénice Bejo ultra-craquante en journaliste curieuse. Bref, pas de quoi sauter au plafond, et certains fans de la saga Malaussène ne manqueront pas de faire une comparaison au désavantage du film, mais il serait injuste de ne pas apprécier les réelles qualités d'un divertissement respectueux de son public et dont on sort le sourire aux lèvres : après tout, c'est déjà pas mal.
Une comédie policière foutraque, tendre et haute en couleurs qui bénéficie d'un casting impeccable. Certains personnages auraient mérité plus de consistance mais l'ensemble se regarde avec plaisir.