Avis sur Les Daleks envahissent la Terre

"Les Daleks envahissent la Terre" est un film franchement plaisant, et plutôt drôle. C'est un étrange objet que celui-ci, une oeuvre vraiment unique, que l'on ne peut comparer à rien d'autre. Gros délire que voici, il paraît plutôt kitsch, pour ne pas dire, à certains instants, assez niais. Mais le résultat est assez bon pour que l'on passe outre ce côté enfantin ( voulu, il n'y a pas de doute là dessus ), et que l'on cherche à plus se concentrer sur le fond que sur la forme. Cela fait vraiment plaisir de voir un film comme celui ci, et qu'est-ce que ça devrait arriver plus souvent, sérieux ! Pour tout vous dire, en plus d'être amusant, ce métrage est complètement rafraichissant : on est quand même loin des films de SF badass et sombre que l'on connaît de nos jours. Mais attention, celui ci ne leur est pas réellement inférieur; en fait, on ne peut pas les comparer, tout simplement ! Une oeuvre telle que celle-ci, c'est très rare, d'autant plus qu'elle n'est pas du tout stupide : tout est bien écrit, bien pensé, rien n'est laissé au hasard. Bon, on ne criera ni au chef-d'oeuvre ni au génie, mais c'est franchement bien fait, suffisament pour demeurer satisfait. Personnellement, c'est la première adaptation de Docteur Who que je vois : je n'ai jamais lu de bouquin ou aperçu un épisode de la série. Oui, je suis inculte. A propos de ce personnage, en tout cas. Pour commencer, la mise en scène est assez sympathique, plutôt bonne : elle fait son taf. Gordon Flemyng reprend son poste, et nous livre un travail appréciable et plaisant. Il matine son oeuvre de légèreté et d'humour, et ce sans que cela ne passe mal. Et avec son humour et sa légèreté, voilà un métrage qui traite d'invasion extraterrestre de manière détachée et amusée. Dans son genre, c'est un bon métrage, assez recherché et plutôt original, il faut bien le dire : des films comme ça, cela ne court pas dans les rues ! D'accord, les films ne courent pas. Bref, passons. Pour les acteurs, c'est vraiment bon. Déja, on a droti à des seconds rôles assez bien fournis, et interprétés par de bons acteurs, qui rendent le casting de qualité. Par contre, le point qu'il faut souligner : la prestation du grand, du très grand Peter Cushing ! Oui, je ne cesse de vous en parler, mais que voulez-vous, je l'adore cet acteur ! Nous démontrant toute l'étendu de son talent, Cushing parvient à amener son charisme à son personnage; il lui offre une certaine crédibilité, surtout que Who est ici très comique. Disons juste qu'il a un talent tel qu'il parvient à rendre un personnage comique et fantasque charismatique et sérieux. Que dire de plus? Il paraît étonnement vieilli, d'autant plus lorsque l'on regarde l'année : 1966. Pas trop tard, mais les années 70 se prolifaient à l'horyzon, et l'on sent qu'il commençait à ne plus se faire tout jeune. En tout cas, il possède toujours autant de classe et de présence, c'est sûr ! Vraiment, un très grand acteur à découvrir de toute urgence. Niveau effets spéciaux, c'est pas trop folichons, mais c'est pas dégueulasse non plus. C'est correct, tout simplement, et cela passe bien avec le côté fantasque et comique de la chose. Disons juste que de tels méchants dans un film sérieux, cela en aurait fait pleurer plus d'un ! D'horreur, hein... Mais ces méchants, je les adore. Et c'est purement personnel, mais je les ai trouvé aussi drôle qu'attachant. Tout du long, je n'ai pas pu m'empêcher de penser une chose à leur propos : "pauvres doubleurs". Alors eux, sérieusement, ils ont du prendre cher au niveau de la gorge ! Une bonne bande-sonore vient parachever un tout sympathique et relaxant. A voir si l'on aime ce genre de métrages, parce qu'il est clairement une excellente comédie. Très appréciable.

L’adaptation des Daleks plus que Docteur Who au cinéma ! Bon, il faut être franc, c’est pas terrible. Le film dure 80 mn, et pourtant, il donne parfois l’impression de se trainer. La faute à un nombre considérable de personnages, ce qui multiplie les séquences inutiles tant pour les introduire que pour essayer, laborieusement, de leur donner un rôle. Ainsi, vous aurez droit aux entractes comiques de Cribbins, genre comment prendre un repas en 2150. Le casting est pléthorique, ce qui d’une part ne permet guère de s’attacher aux personnages, certains n’ayant vraiment rien à faire (et le pire c’est que c’est quasiment le cas du héros principal !), mais en plus l’interprétation est laborieuse. Pour ma part le meilleur c’est peut-être Andrew Keir, avec sa tête burinée et son duo qui fonctionne bien avec la jeune Roberta Tovey. Cribbins pourrait convaincre s’il n’était pas trop souvent réduit à un élément comique ridicule. Pour le reste, c’est aléatoire, et notamment pour Cushing. L’acteur a la tête de l’emploi, mais le souci c’est qu’il a l’air clairement usé dans certaines scènes (il a du mal à marcher, ça saute aux yeux), probablement diminué par quelque chose durant le tournage, et son personnage apparaît beaucoup trop peu.
Le scénario est sympathique mais plein d’incohérences. La résistance des Daleks est très fluctuante d’une scène à l’autre suivant les besoin de la narration, les Daleks ravagent le monde mais on a l’impression qu’ils sont dix à tous casser, la résolution finale relève presque d’un film pour enfants. D’ailleurs je me demande si ce n’est pas un film pour enfants, car faut être franc, on est vraiment là-dedans. Le métrage dure 80 mn, et il est assez lent à cause de la problématique du casting. Il y a quelques passages assez prenants, notamment grâce à la réalisation plutôt punchie, notamment lors des scènes d’action (et il fallait donner du sien vu le look des Daleks !), une ou deux bonnes idées même si on voit venir le truc à dix km (la vieille et sa fille), un concept final qui avait du potentiel mais qui vire à la farce. Je veux bien qu’on ait été plus naïf en 1966 qu’aujourd’hui, mais là faut pas pousser !
Formellement, le métrage rattrape un peu ses autres lacunes. J’ai déjà évoqué la réalisation plutôt solide d’un Gordon Flemyng qui trouve le moyen de doper l’action de son film avec un montage habile et des plans en plongée qui donne une certaine ampleur aux séquences d’attaque. La photographie, très colorée, est elle aussi appréciable. Elle a un côté chatoyant qui semble souvent caresser dans le sens du poil le technicolor plutôt que de se mettre au service du film, mais pour ma part j’ai apprécié. Maintenant il faut avouer que les costumes des hommes robots sont assez ridicules, et que les Daleks… Enfin, je veux bien qu’on puisse imaginer que ces caisses à savon aient réussi à envahir la Terre entière, mais faut être un enfant de 5 ans pour le croire ! Malheureusement omniprésents dans le film, il est difficile de croire en leur menace, d’autant, comme je disais, qu’elle n’existe que suivant les besoins du scénario, et qu’hyper fragile un instant, ils deviennent hyper résistants juste après. Pour autant, les décors sont plaisants, même si évidemment en 2150 les humains vivent et s’habillent comme en 1966 ! Là, il y a un petit loupé. Mais les effets spéciaux sont très convaincants pour l’époque. A noter que la violence du film est très amoindrie, même par rapport à la série originale, et cela me conforte dans l’idée que ce métrage visait d’abord la jeunesse. Enfin, le compositeur de la musique s’est complètement arraché. Le film a une musique absolument omniprésente, souvent totalement prise de tête, c’est parfois à la limite du supportable.
En somme, un film de sf à l’ancienne qui n’est pas mémorable. On sent le métrage vite fait à l’époque pour capitaliser sur le succès inattendu des Daleks. On a ce genre de films aussi aujourd’hui, et c’est rarement bon. Ben en 1966 c’était pas bien meilleur non plus ! 2

Un spin-off de la série Dr Who qui nous montre encore une fois combien Peter Cushing était un bon acteur. Toujours juste même dans des situations vraiment pas facile question crédibilité. Mal vieillis, les Daleks font pitié mais les idées sont bonnes et la deuxième partie dans la mine avec la résistance est mieux maîtrisée que les effets spéciaux. Beaucoup vieilli certes mais de bonnes choses et un grand Cushing comme toujours.

Ça reste plutôt pas mal, surtout pour ceux qui connaissent la série bien sûr. Ce film reprend en fait une histoire déjà vue lors des premiers épisodes de la série, quelques années plus tôt, avec quelques différences, notamment dans les personnages. Mais sinon, c'est la même chose, la même intrigue. À noter que dans ce film, le personnage du Doctor semble moins impressionnant, moins drôle, moins loufoque que dans la série (celle des années 60) !!

Un très bon film de science-fiction avec des daleks redoutables et invincibles face à Peter Cushing en Doctor Who.

Un film de SF plutôt sympathique, avec son côté british et son Docteur Who proche, en même temps éloigné de celui de la série. C'était le temps où les anglais n'étaient pas encore les clebs des américains et se faisaient forts d'avoir leurs propres créations TV et cinéma. Peter Cushing est une vraie pointure de l'époque glorieuse de la Hammer. Il le prouve un fois de plus dans cette adaptation de la série sur grand écran. Que personne ne nous gonfle avec les effets spéciaux ! ils sont très réussis pour leur temps. Les Daleks et la soucoupe (mesurant quarante mètres de diamètre en studio) au dessus de Londres n'ont rien à envier aux daubes synthétiques actuelles !

Grand fan des séries Doctor Who depuis longtemps, j'ai découvert l'existence des films de Gordon Flemyng par hasard. Celui-ci est le premier que j'ai vu. D'un grand kitch, en même temps fidèle à la série et avec des différences importantes que je ne donnerai pas ici pour éviter de dévoiler l'intrigue. Si vous êtes connaisseur de Doctor Who, vous aimerez !

"Les Daleks envahissent la Terre" (Daleks' Invasion Earth : 2150 A.D.) film de science-fiction britannique du réalisateur écossais Gordon Flemyng, sorti en 1966.
Gordon Flemyng réalisa aussi aussi des épisodes des séries TV "Chapeau melon et bottes de cuir" et "Le Saint".
Adaptation de la célèbre série télévisée de science-fiction "Doctor Who" diffusée à partir de 1963 et plus précisément de l'épisode " The Dalek Invasion of Earth " de 1964.
C'est la suite de "Dr Who contre les Daleks" sorti en 1965. Avec toujours Peter Cushing dans le rôle du Dr Who.

Un film qui a, comme le premier opus, le charme incomparable du cinéma de S.F des années 60.
Une réalisation classique toujours très agréable et une grande créativité pour faire les décors et accessoires à partir de rien et avec des objets de la vie quotidienne. (Un casque de mobylette et une mini radio portative scotchée dessus, suffisent à faire un robot soldat).
A noter la très belle maquette de 40 mètres de long en studio pour faire le vaisseau Dalek.
Un côté kitsch à la fois charmant et désuet.

Nous sommes bien loin de la débauche d'effet, des caméras folles et virevoltantes et des bruitages tonitruants des films actuels, ce qui sera reposant pour une part des spectateurs ou ennuyeux pour l'autre part.

Une excellente suite au film Doctor Who contre les Daleks de 1965 !!! Avec le regretté Peter Cushing dans le rôle du Docteur !!!

Après avoir combattu les Thals, les Daleks envahissent la Terre dans un film du solide artisan, Gordon Flemyng, qui date de 1966! Les Daleks ont rasè nos villes à coup de mètèorites et de rayons! En 2150, les rues grouillent de ces poubelles gèantes à moteur qui sont devenus les maîtres de la Terre! Les Daleks sont les ennemis les plus populaires du Dr Who alias Peter Cushing qui reprend du service un an après "Dr Who and the Daleks" du même Flemyng, entourè touours de sa petite famille! C'est kitsch à souhait mais on ne s'ennuie pas! Cela peut sembler difficile à admettre, mais le film de S.F britannique des sixties est très distrayant même si on peut y voir une sorte d'allègorie de la Seconde Guerre Mondiale! A noter que Jean-Pierre Dionnet nous fait une prèsentation très instructive sur le dvd du film èditè par Canal+ Vidèo...

A ce niveau là ce n'est plus du kitsch. Disons le tout net c'est de la daube. Et oui même Peter Cushing a jouer dans des nanars innommables. Quand aux Daleks ils sont moches à mourir.

Malgré les claques que la fan de Doctor Who a pris avec ce film (pas vraiment de rapport avec la série), le documentaire qui accompagne le film (en édition DVD) explique un fait incroyable : la série n'aurait certainement pas survécu au premier Doctor de 1963 sans ces films anachroniques... Alors, merci. En effet, la série qui démarre sur les chapeaux de roue en 1963 a vite besoin d'une adaptation filmique pour le monde entier (pour qu'il soit rentable et que les fonds puissent servir à la série), mais problème : seul le Royaume-Uni est familier de cet extraterrestre à deux cœurs qui voyage à bord de sa cabine de police bleue à travers le temps et l'espace... Le flop était assuré partout dans le monde, à moins...de "saccager" le Doctor pour le rendre accessible à tous : donc on prend Peter Cushing (star d'outre-Atlantique qui n'appartient pas à la série, et qui ne convient pas aux créateurs de la série, mais comme cela est nécessaire... on l'engage sans trop râler), on en fait un humain ordinaire avec sa petite famille, on explique qu'il a construit lui-même le Tardis... Les yeux des fans pleurent. Mais le succès est au rendez-vous, et la série peut continuer... Les Daleks envahissent la Terre est la prolongation du deuxième épisode de la série, et invente un monde futur où ces robots farfelus veulent prendre le cœur de la Terre pour la diriger dans l'espace... Mais le Doctor (qui est complètement passif comparé à la série !) et sa famille les en empêchent. Beaucoup de faux-raccords (l'homme qui tombe dans le cœur de la Terre qui décroche la pince du Dalek Noir et la pince qui réapparait par magie au plan suivant... l'homme qui tombe sur le paravent après l'explosion qui se fait réellement mal et boite dans la suite de la séquence...) et très peu de moyens (les rochers rebondissent, les Daleks tombent sans cesse et prennent feu alors que ce n'est pas prévu du fait qu'il y a un opérateur coincé dedans...). Mais un film qui a son charme, désuet, kitsch, et très peu en rapport avec les épisodes, mais à qui on doit la prospérité de la série, alors, merci.

Kitsch, ironique et au scénario aussi crédible que la 'magic bullet' de l'affaire Kennedy on se laisse malgré tout séduire par l'originalité des effets spéciaux meme si les Daleks, horriblement laids, sont omniprésents comme le Dr Who.

Inspiré de la série Doctor Who ce film est une réussite et est même meilleur que le premier. Un chef d'oeuvre. Si vous avez aimé je vous conseille de regarder la série qui est aussi très bien et met en scène d'autres aventures avec les célèbres daleks, malheureusement certains épisodes ont étés perdus.

Après avoir vaincu les Daleks ( voir "Le Docteur Who Contre Les Daleks") sur leur propre planète, le docteur Who et ses deux petites filles font un bond dans le temps, mais restent sur terre. Et ils se retrouvent en l'an 2150 dans un Londres en ruines. Mais que s'est-il passé? Les Daleks ont attaqué la terre et ont gagné. Quoi? Encore eux? Ne me dites pas qu'en deux siècles de progrès, les humains ont été incapables de repousser les assauts de ces poubelles à roulettes! Et bien si! Car pendant deux siècles, les humains se sont comportés comme des gros fainéants. En 2150, les habits qu'ils portent sont les mêmes qu'en 1966, les véhicules automobiles n'ont pas évolué, et que dire des armes. Et voila ce qui arrive quand on tire-au-flanc pendant deux cents ans, on se fait envahir par les Daleks. D'autant que les tas de ferrailles sont encore plus méchants et plus destructeurs que jamais. De plus, il se servent d'humains "robotisés", affublés de tenues de CRS sadomasos, pour annihiler toute résistance. Existe-t-il encore un espoir de sauver l'humanité?
J'ai trouvé ce deuxième opus globalement moins bon que le premier. Ia grande sœur a, semble-t-il, quitté son fiancé maladroit, ce qui enlève potentiellement pas mal de séquences humoristiques, et les décors futuristes en plâtre ont disparu. Reste la dernière scène jubilatoire du crash de la soucoupe volante, qui vaut le "clochard d'or" dans la catégorie "effets spéciaux".
Deux étoiles et demie de miséricorde pour cette "Guerre des Mondes" revisitée et complètement fauchée