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Un visiteur
2,0
Publiée le 6 juillet 2012
Qu'est-ce qu'on peut en dire ? Le côté pédago-préventif, illustrant finalement les craintes paranoïdes de la middle-classe américaine est pénible, mais il est en partie racheté par les relations fille-père, assez intéressants. Heureusement que le film s'intéresse surtout aux conséquences du viol sur la cellule familiale et pas tellement au prédateur lui-même ni à sa traque (pas mal la toute dernière séquence), cela évite de verser totalement dans le pensum moralisateur chiant ou le pamphlet ultra-réac. Mieux que ce qu'on pouvait craindre, mais pas abouti.
Après avoir incarné le célèbre Ross dans la cultissimme série Friends (enfin je dis culte pour la plupart des gens parce que personnellement j'ai jamais pu m'encadrer cette sitcom et la preuve c'est que j'ai cherché le nom du personnage sur internet tellement ça m'a marqué...), David Schwimmer s'est senti poussé des ailes et a voulu devenir réalisateur. Son premier film était une comédie qui s'intitulait Run, fat boy, run et malheureusement je ne l'ai toujours pas vu malgré le fait que le pitch m'intéressait et que la présence de Simon Pegg au générique m'intriguait. Enfin bref, c'est en 2012 que sort son nouveau film qui s'appelle Trust et là ça fera pas rire (à moins que tu ais des pulsions bizarres auquel cas merci de ne pas discuter avec moi parce que tu vas me faire peur). Le pitch ? Chez eux, en banlieue, Will et Lynn Cameron se sentent en sécurité. Dans leur maison, la nuit, ils dorment avec le sentiment que leurs trois beaux enfants sont parfaitement protégés. Lorsque Annie, leur fille de 14 ans, se fait un nouvel ami sur Internet – Charlie, un garçon de 16 ans rencontré sur un forum – Will et Lynn ne s’inquiètent pas. Ils se disent qu’il est normal que des adolescents échangent grâce aux nouvelles technologies. Après plusieurs semaines de conversations en ligne, Annie se sent de plus en plus attirée par Charlie. Même si peu à peu, elle réalise qu’il n’est pas ce qu’il prétend être, elle continue à être fascinée par lui. Le masque finira par tomber et cela va déclencher un engrenage que personne n’aurait pu imaginer, mais qui changera définitivement la vie de toute la famille…Je voudrais remercier par ailleurs le mec qui a inventé la fonction copier-coller! Trève de plaisanterie et parlons du film. Contrairement à ce que l'on pourrait s'attendre, Trust est formidablement bien mis en scène malgré le fait que le film soit réalisé par un acteur. Bah oui sans faire de mauvaise foi, la plupart du temps, lorsqu'un acteur se sent pousser des ailes et veut passer derrière la caméra c'est rarement très reluisant (on peut penser notamment à Christian Clavier. Oui bon je sais je vais chercher dans les extrêmes). Or, c'est avec grande surprise que je remarque que David Schwimmer s'avère plutôt doué pour filmer les émotions des personnages et la façon dont il retranscrit les conversations par sms/tchat fonctionne plutôt bien à l'écran. On pourra cependant lui reprocher d'être un peu trop tape-à-l'oeil par moment (quand il filme les délires du personnage de Clive Owen). J'ai bien aimé le fait que l'on s’intéresse plus aux sentiments des victimes qu'au déroulement de l'affaire en elle même. Les acteur sont quant à eux exceptionnels : Clive Owen est extraordinaire et Liana Liberato est très convaincante malgré le fait de l'avoir vu en VF - oui honte à moi - et je vous conseille vivement d'éviter la VF car la voix d'Annie est juste insupportable et on a envie de lui foutre deux paires de claques à chaque fois qu'elle ouvre la bouche. J'en viens maintenant aux problèmes du film. En effet, malgré une idée de départ intéressante, le scénario n'arrive jamais à se hisser à la hauteur du postulat original. Certains éléments scénaristiques s'avèrent être sous-exploités alors que j'aurais beaucoup aimé les voir traités avec plus de soins. Je parle notamment spoiler: du fait que le viol d'Annie soit mis en ligne sur Internet . De plus certaines situations sont assez clichés et répétitives (les prises de becs entre Annie et Will sont redondantes et finissent toujours de la même manière). On peut aussi reprocher au film de ne pas être assez bouleversant : la boule au ventre que j'attendais n'a finalement pas pointé le bout de son nez. Cependant, Trust comporte des moments assez terrifiants comme la scène de spoiler: viol ou la scène finale assez scotchante. Et le fait que l'on évite le traditionnel cliché du prédateur sexuel à savoir le gars de 50 ans avec un gros bide ("COUCOU tu en as un joli lapin. Viens, je vais t'en montrer un vrai.") est toujours le bienvenu! En bref, Trust est un petit film attachant mais qui a du mal à émouvoir totalement le spectateur.
Aaaaah mon dieu que c'était nuuul !! J'avais hâte de voir ce film qui promettait pourtant beaucoup. Et là, c'est le drame ! Un film plat, sans aucun relief, ne faisant transparaître aucune émotion. Des clichés en veux tu en voila, des personnages parfaitement vides... et j'en oublie..! Je ne conseille ce film, à personne, c'est vraiment un ratage complet. Croyez moi, ne perdez pas 1h40 de votre vie pour voir ce navet.
PS : je ne juge évidemment que "l'oeuvre" en elle-même, il reste tout a fait honorable à Schwimmer d'avoir tenté d'aborder ces sujets difficiles. - Game Over, Try Again (...ou pas).
Un film assez dur, avec beaucoup d'émotion. Un sujet difficile à aborder sans tomber dans les stéréotypes, mais Schwimmer y arrive bien je pense. Une prestation d'exception du haut de son jeune âge pour Clive Owen. La chute, ou du moins les dernières minutes du film laissent à réfléchir.
un film vraiment sans surprise ... en voyant l'affiche du film cela présagé d'être haletant ! que nenni, on s'ennuie du début à la fin, le film ne monte pas en puissance il nous laisse sur un sentiment d'inachevé, un film frustrant au film ! cela est dommage au vu de la qualités des acteurs ... un mauvais film à mon sens
Un sujet difficile traité avec délicatesse et sans fausse note par l'apprenti réalisateur David Schimmer. Dommage que la famille soit tant stéréotypée et certains personnages parfois pénibles. Un drame familial qui dénonce les dangers du net et l'hypersexualisation de la jeunesse actuelle. Pas de happy end débile et une séquence finale glaçante car malheureusement réaliste. Un film imparfait mais honnête.
Une belle surprise que ce Trust, plus surprenant encore en voyant le nom du réalisateur (Ross dans Friends, c'est lui), film hautement recommandable et bien plus qu'indispensable, qui ose aborder sans concession des thèmes actuels, notamment la pédophilie sur Internet.
David Schwimmer assume parfaitement ses ambitions de départ et sa caméra ne triche jamais : il parvient à capturer des instants précieux, qui toujours sonnent juste, et qui sont la plupart du temps angoissants (ça faisait un petit moment que je m'étais pas autant ronger les ongles devant un film). Il a la capacité étonnante de nous éloigner de la simple fiction, si bien qu'au fil de l'histoire on a l'impression de se retrouver face à une vraie famille.
Si le film tire un peu en longueur et se répète légèrement, le message véhiculé, jamais moralisateur, n'en reste pas moins efficace à tous les instants. Mieux que ça : il donne à réfléchir. On comprend alors vite les intentions de Schwimmer. Le but n'est pas tant de retrouver le violeur afin qu'il soit puni ; au contraire l'essentiel est ailleurs : il s'agit avant tout d'entrer dans l'intimité d'une famille déchirée qui tente tant bien que mal de se reconstruire autour de leur fille.
Même si certains stéréotypes ne sont pas tout le temps évités, la sincérité du réalisateur suffira largement à nous convaincre, surtout face à un sujet facilement casse-gueule. En plus de ça, il est aidé par des acteurs au top de leur forme, Liana Liberato en tête, absolument saisissante et d'une maturité incroyable. Sans oublier l'étonnant Clive Owen en papa brisé, rôle à contre-emploi qui lui sied à merveille.
On applaudit donc l'essai et on demande à revoir Ross très vite derrière les caméras.
Un film sur les joies de la vie familiale, l'amour inter-générationnel ou encore les apports des nouvelles technologies. Un film qui, c'est sûr, vous remplira d'un bien-être profond à tel point que vous en redemanderez encore. Bref, un film comme on aimerait en voir plus souvent. Plus sérieusement, il est toujours étrange d'aller au cinéma pour voir un spot de prévention sur la pédophilie. Car, soyons clairs, "Trust" est en la matière un cas d'école censé faire étalage de tous les dangers qui rodent sur le net. L'héroïne, une gourdasse de première, tombe dans tous les pièges possibles et imaginables. S'il y avait un peau de banane dans la rue, c'est sûr, elle sauterait dedans à pieds joints. Une bêtise en tout cas à la hauteur des cris qu'on entend à la maison. Clive Owen et Catherine Keener s'en donnent à cœur joie. Cette bonne ambiance familiale devient vite pesante, d'autant que l'intrigue s'enlise assez rapidement, au plus grand déplaisir du spectateur. Un film peu plaisant donc, avec une intrigue qui manque d'épaisseur, bien que le thème soit intéressant et le jeu d'acteurs de qualité.
non sérieusement au vu de la bande annonce je m'attendais à un bon film original. J'ai été très déçu! une histoire en somme pas très intéressante, suspens inexistant et nombreux clichés stupides!
très bon film, poignant. je ne suis pas fan de clive owen mais là il m'a vraiment bien surpris. bon film, bon scénario, bon jeu d'acteur. malheureusement d'une triste réalité, dérangeant, effrayant. très bon film.
Bon film, bon jeu d'acteurs mais je pense que le scénario aurait du se dérouler au début de l'erre internet, à un moment où l'on connaissait très peu les dangers d'Internet ! Malgré tout j'ai apprécié ce film
très bon film, poignant. je ne suis pas fan de clive owen mais là il m'a vraiment bien surpris. bon film, bon scénario, bon jeu d'acteur. malheureusement d'une triste réalité, dérangeant, effrayant. très bon film.