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GodMonsters
1 296 abonnés
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3,5
Publiée le 16 juillet 2012
Le sujet traité est assez intéressant, ça m'a un peu fait penser aux campagnes de sensibilisation du genre pour la sécurité routière... c'est brut, très réaliste et jouant beaucoup sur l'émotion. Après, je n'ai pas non plus adoré à cause du comportement de Annie beaucoup trop excessif (malgré qu'il soit réaliste pour une jeune fille de son âge) : Je sais qu'il l'a manipulé, qu'elle est sur le choc... Mais il y a des limites, elle met un peu trop de temps à comprendre ! Mais malheureusement, la réaction d'Annie qui l'a suivie dans tout le Centre Commerciale et jusqu'au Motel, alors qu'elle a bien vu qu'il ne ressemblait pas à ses attentes reste très crédible pour une jeune fille de son âge qui est très facilement manipulable, inconsciente et influençable... et c'est ça qui fait le plus peur, car ça arrive très souvent (à cause de la bêtise de certains jeunes qui se mentent à eux-mêmes et déformes la réalité pour se protéger inconsciemment) ! Mais malgré l'aspect réaliste, je dois avouer que son personnage m'a souvent agacé. Pour conclure, 'Trust' est un bon film dans son genre, il est pas extraordinaire mais ça reste à voir ! Par contre, c'est à montrer aux collégiens et aux parents, pour les mettre en garde sur les danger du net, et les sortir de leurs mondes de bisounours.
Un film sur les joies de la vie familiale, l'amour inter-générationnel ou encore les apports des nouvelles technologies. Un film qui, c'est sûr, vous remplira d'un bien-être profond à tel point que vous en redemanderez encore. Bref, un film comme on aimerait en voir plus souvent. Plus sérieusement, il est toujours étrange d'aller au cinéma pour voir un spot de prévention sur la pédophilie. Car, soyons clairs, "Trust" est en la matière un cas d'école censé faire étalage de tous les dangers qui rodent sur le net. L'héroïne, une gourdasse de première, tombe dans tous les pièges possibles et imaginables. S'il y avait un peau de banane dans la rue, c'est sûr, elle sauterait dedans à pieds joints. Une bêtise en tout cas à la hauteur des cris qu'on entend à la maison. Clive Owen et Catherine Keener s'en donnent à cœur joie. Cette bonne ambiance familiale devient vite pesante, d'autant que l'intrigue s'enlise assez rapidement, au plus grand déplaisir du spectateur. Un film peu plaisant donc, avec une intrigue qui manque d'épaisseur, bien que le thème soit intéressant et le jeu d'acteurs de qualité.
Un sujet sombrement intéressant, avec un début déroutant, mais sombrant trop vite dans le drame quasi uniquement familial, assez chiant et avec en prime une fin sans réelle fin, laissant comme un gout amer.
Trust est le deuxième long-métrage de David Schwimmer. Son premier film était une comédie Cours toujours Dennis avec Simon Pegg et Thandie Newton. David Schwimmer est aussi connu pour son rôle de Ross dans Friends.
Trust aborde le sujet des prédacteurs sexuels et du harcèlement via internet. Le réalisateur y est très sensible. Depuis plus de dix ans, il est engagé au sein de la Rape Foundation, une association d’aide aux victimes de viol.
Trust (Intrusion) sera présenté en compétition lors du prochain Festival du Cinéma Américain de Deauville.
Le sujet est traité avec pudeur et est parfois dérangeant. Cà reste un peu trop sur le registre de la démonstration. Trust est un film qui manque de finesse. Cela pourrait être un très bon téléfilm. Il est toutefois intéressant de le voir en famille pour parler du problème des dangers d’internet. Le film s’intéresse plus à la reconstruction de la jeune fille, et la famille. Plus que l’agression et l’agresseur.
Clive Owen dans le rôle du père et la jeune Liana Liberato, la jeune ado, forment un duo père fille très convaincant. L’interprétation est juste et de qualité. la jeune Liana Liberato est particulièrement excellente, et très touchante.
Un sujet “casse gueule” traité de manière réaliste et pudique, à voir aussi pour le jeu de la jeune actrice Liana Liberato
Intrigue epoustouflante, ce film nous tient du debut a la fin. C'est la bonne surprise de ce debut d'année. La jeune commediene promet beaucoup , car son role est tres difficile.
Ce qui m'avait attiré avec ce film au moment de sa sortie, c'est son sujet : les dangers de l'internet, et je l'avais malheureusement raté en salles. Alors le sujet m'intéressait non pas parce que j'y suis sensible, mais plutôt parce que j'étais très intrigué sur la façon dont il allait être traité. Pour commencer on peut déjà dire que c'est présenté de façon assez classique, avec par exemple les discutions internet ou sms qui s'affichent directement sur l'écran. C'est certes classique, mais efficace ! Le film souffre tout de même de nombreux défauts, dont en tout premier lieu d'une prévisibilité un peu décevante. On aurait espéré un peu plus de suspense, ou de choses un peu surprenantes, et ce manque de prise de risque rend le film un peu longuet dans son ensemble. Ensuite ce qui m'a un peu dérangé, c'est les réactions et dialogues des personnages qui sont vraiment très clichées et qui donnent plus un sentiment de "téléfilm" que de "film de cinéma". Mais ce qu'il faut noter, c'est l'interprétation des acteurs qui, il faut le dire, est remarquable. Mention spéciale pour Clive Owen qui y est très touchant en père dévasté et dépassé par les évènements. Et enfin je terminerai par le plus gros point fort du film selon moi, c'est la volonté et la détermination dont a fait preuve David Schwimmer pour rendre son film le plus sincère et le plus réaliste possible, et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il a réussi ! Un film sympathique dans son ensemble, touchant par certains moments, mais prévisible et cliché dans d'autre. A voir au moins une fois, car ce n'est pas du temps de perdu.
Voilà hélas un film qui traite d'un fait divers tristement banal,nos jeune filles sont en danger elle se prennent déjà pour des femmes de plus en plus jeunes et veulent grandir trop vite et ont voit malheureusement ce qui arrive le film est en tout cas bien joué part tout les comédiens petits et grands
In Web we trust. Ce film peint le portrait d’une famille américaine normale de trois enfants, un ainé partant à la fac, une petite dernière rigolote et entre les deux Annie au cœur de l’adolescence. Tout part du cadeau d’anniversaire d’Annie: un ordinateur. Le dernier Apple en complément de son Iphone. Bien gâtée, Annie se lance dans une relation virtuelle avec un inconnu qui prétend avoir deux ans de plus. La vérité est tout autre et celle-ci nous parviendra très rapidement. La seconde moitié du film apporte un lot de conflits au sein de cette petite famille avec différentes visions des faits. Chaque membre de la famille, surtout le père (Clive Owen), laisseront apparaître des facettes inquiétantes (entre entêtement, illusion et agressivité). Trust s’avère être un film sur les relations familiales, notamment père/fille autour d’un drame. Un défi réussit même si le côté préventif du « danger internet » ne nous échappe pas.
Le second long-métrage de David Schwimmer, malgré un sujet casse-gueule s’en sort plutôt bien et constitue une véritable réussite. Sa mise en scène, assez douce et peu brutal, permet d’atténuer le propos important et grave du film. Mais une mise en scène qui peut manquer d’ambition et faisant preuve parfois d’un académisme évident.
L’approche réaliste du film en fait une de ses forces, le film se montre juste la plupart du temps et fait preuve d’une certaine pudeur ainsi que d’une belle sensibilité grâce notamment à son scénario, réellement bien écrit qui se concentre plus sur le sort de cette famille déchirée plutôt que sur le sort de l’agresseur. Parce qu’au final, on se rend compte que la famille importe plus que le devenir de l’agresseur.
Rien ne se montre agressif ou même lourd, mais justement tout y est assez lucide et subtil. Cela est dû notamment au fait qu’il n’y a pas d’apologie de la violence ou de la satisfaction personnelle, le côté humain prime avant tout, celui d’une famille déchirée après l’agression de leur fille. Le viol y est plus considéré comme une conséquence psychologique grave qui viens ronger la famille jusqu’à une totale implosion. La justesse du film doit beaucoup aussi à la prestation des trois acteurs qui tiennent le rythme et la cadence du film avec une mention spéciale pour Clive Owen, assez étonnant, il faut le dire.
Ma critique sur : http://make-your-own-movies.over-blog.com/
Ce film m’a surpris : meilleur que ce à quoi je m’attendais ! Il dresse le constat alarmant des relations qu’entretiennent les adolescent(e)s sur les tchats. Une jeune de 14 ans se fait piéger lentement et naïvement par un adulte de 35 ans. Il la « balade » en ligne pour finalement abuser d’elle : heureuse et épanouie, elle sombre dans le désarroi. Sa famille aussi. Film cérébral, l’impact psychologique du viol sur la victime et sur son entourage y est efficacement décrit. Le twist de fin fout vraiment les boules !
Vraiment intéressant, voila comment résumer ce film. Le sujet est vraiment super et plutôt bien utilisé, sans être hard mais quand même touchant et au final malsain. Je ne me suis pas ennuyé, la relation père/fille est bien géré ainsi que la naïveté de la fameuse fille, a aucun moment le film part dans la joyeuseté classique, non, il reste toujours dans son sujet et c'est vraiment bien. Et mention spécial aux acteurs, super dans leurs rôles. Un bon film, bien ficelé et intéressant a regarder.
Dans un premier temps, Trust aborde la prédation sexuelle via internet et la pédophilie de façon frontale et réaliste. Une fois le crime commis, il est logique d'attendre l'enquête policière prendre le dessus et le mélodrame s'installer dans la famille de la jeune fille de 14 ans abusée. L'intelligence du film de David Schwimmer est de négliger peu à peu la chasse au pervers en se concentrant sur les dommages collatéraux du viol et l'évolution psychologique des deux personnages principaux : l'adolescente (Liana Liberato, géniale) et son père (Clive Owen, excellent), dont les réactions sont radicalement opposées. Le traumatisme est du côté de ce dernier qui voit voler en éclat l'espèce de confort et de sécurité dans lesquels il croyait avoir installé toute sa petite famille. Bien que calibré façon produit de consommation courante, avec une mise en scène sans éclat,Trust surpasse son point de départ en s'incrustant, avec une certaine finesse, dans le giron familial et en le fragmentant de mille éclats contradictoires, une fois le drame consommé. Pour son cheminement relativement original, quoi que parfois trop balisé, et ses vertus pédagogiques, Trust se révèle un film digne, captivant et même dérangeant.
On savait bien que de Friends, tous les acteurs ne séduiraient pas Hollywood à long terme. Mais qui aurait pu deviner que derrière le personnage de Ross Geller, paléontologue timide et maladroit, se cachait finalement l’artiste le plus crédible des six « amis ». Pendant que Jennifer Aniston ravit le tout Hollywood avec ses comédies romantiques ratées, que Courteney Cox joue l’irrévérencieuse avec le très moyen Cougar Town et que Matt Leblanc opère un comeback inespéré avec la série Episodes, David Schwimmer a laissé de côté sa carrière d’acteur pour embrasser celle de réalisateur. Grand bien lui fasse. Après la sympathique comédie Cours toujours Dennis (2007) où Simon Pegg tentait de reconquérir Thandie Newton abandonnée enceinte le jour de leur mariage, le tout nouveau cinéaste s’attaque à un sujet plus sensible. Annie, 14 ans, devient amie avec un certain Charlie, 16 ans, sur un tchat internet. Pas inquiets, les parents laissent faire. Après deux mois d’échanges, Annie tombe amoureuse. Pourtant Charlie lui révèle fréquemment qu’il lui ment sur son âge. Il aurait en fait 20 ans puis 25. Jusqu’à ce qu’Annie le rencontre et découvre que Charlie a en réalité la trentaine. Engagé depuis les années 90 ans au sein de l’association « The Rape Organization », une association d’aide aux victimes de viol, David Schwimmer avait pour projet de réaliser Trust depuis 7 ans. Le tournage lui ne dura que 29 jours. 29 jours que l’on devine intenses à l’image du film et de Liana Liberato époustouflante dans le rôle d’Annie. Récompensé aux festivals de Deauville 2010 (Prix du Jury, Grand Prix, Prix de la Révélation Cartier et Prix de la critique internationale) et de Chicago 2010 (Prix de la meilleure actrice pour Liana Liberato), Trust est un film poignant et...
Venez lire la suite de ma critique sur mon blog "Chroniques d'une cinéphile" : http://chroniquescinephile.blogspot.com/2012/02/trust.html