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JeremGar
93 abonnés
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3,0
Publiée le 5 septembre 2012
"Trust" parle d'une nouvelle ère de communication, d'une nouvelle génération qui se fait confiance sans se voir. Les écrans qui déshumanisent toutes les personnes représentent un réel danger de personnalité et de confiance. Cette adolescente en fera les frais. Un film poignant qui avait tous les ingrédients pour devenir un très grand film. Seulement 3 étoiles car il manque quelque chose pour qu'il soit encore plus pointu. Les traits psychologiques du violeur ne sont pas assez montrés, sa personnalité non plus. Le spectateur aurait aimé avoir une vision de la vie de ce criminel sexuel. Dommage mais "Trust" reste tout de même un très bon film.
L'éternel Ross de Friends passe derrière la caméra pour nous livrer un film sur un thème qui le tient à coeur, les dérives d'Internet et le viol pédophile. Ses intentions sont belles, et le film est réussi quoique bourré de défauts. La première moitié du film et pour ainsi dire rater, la mise en scène et les personnages sont écoeurants, et le film tourne en rond sans aucun rythme. Vient ensuite le basculement de l'action (trop tardif), fait avec un peu trop de tact. Le film commence tout de même à trouver son rythme, même si l'on ne croit pas du tout en ce papa Clive Owen qui veut à tout prix retrouver le type en dépit du FBI (heureusement cette piste est abandonnée assez vite). L'intérêt du film prend vie autour du développement du personnage de Liana Liberato, qui ne prend pas compte de la gravité de la situation et développe toujours de l'affection pour son agresseur. C'est cette réalité terrible que Schwimmer aborde et finit par vraiment approfondir. L'incompréhension entre parents et enfants devient aussi un véritable enjeu. C'est là-dedans que Trust puise sa force, mais si il a tendance a vouloir trop en dire et finit par noyer le plus intéressant.
Un peu comme Polisse mais plus dans le sens psychologique, Trust s'intéresse aux méfaits d'un viol sur mineur sur la victime et toute sa famille. Réalisé par David Schwimmer (Friends), le métrage retranscrit assez bien les faits. Clive Owen et Catherine Keener dans les rôle des parents, le film présente toutefois quelques faiblesses, notamment à propos du personnage principal. Bien que les dialogues du film ait été validés par des professionnels du métier et le FBI, je reste personnellement dubitatif devant le caractère niais et totalement débile des jeunes victimes. Cette dernière, venant de se faire agresser sexuellement, ne trouve rien de mieux à faire que de défendre le cher pédophile et à vouloir le revoir ! Je ne sais pas si c'est quelque chose de compréhensible pour les autres ou de psychologiquement explicable mais c'est d'un tel énervement de subir les miaulements de l'actrice et ses sautes d'humeur que ça m'en a dégouté.
Un film très fort! Un film rare! Comme on en fait trop peu à Hollywood! Un film intimiste dans la lignée de War Zone de Tim Roth! Mais aussi un film dérangeant! Un film sur la misère d'un homme prit par la paranoïa et la vengance. Cet homme c'est Clive Owen rongé par le remord et par cette envie chevaleresque de tuer tous les pervers, quête poussé à l'extrême par la tension de la mise en scène lors des séquences où Clive Owen (grandiose) apparait... toujours à imaginer le pire, sans jamais remettre en question. Cependant le film, ne sombre pas dans le grotesque du "oeil pour oeil, dent pour dent" comme on le voit trop souvent dans le cinéma hollywoodien ces dernières années. Et cela grâce à une retenu, le film est aussi un film initiatique, un drame sur la perte de l'enfance... Et plutôt que de ne suivre que ce père en quête de violence, la caméra intimiste se pose au plus proche de l'enfant qui ne se rend pas vraiment compte de la situation... Une émotion prise à vif comme presque naturel. Un naturel qui désarme et qui rend encore plus vulnérable à la quête follement vengeresse d'un homme qui ne comprend plus. Bref, un film qui pique là où ça fait mal, un film fort et qui ne lâche rien jusque dans ses dernières images. Un film dérangeant, un film pudique, un grand film!
Une belle surprise que ce Trust, plus surprenant encore en voyant le nom du réalisateur (Ross dans Friends, c'est lui), film hautement recommandable et bien plus qu'indispensable, qui ose aborder sans concession des thèmes actuels, notamment la pédophilie sur Internet.
David Schwimmer assume parfaitement ses ambitions de départ et sa caméra ne triche jamais : il parvient à capturer des instants précieux, qui toujours sonnent juste, et qui sont la plupart du temps angoissants (ça faisait un petit moment que je m'étais pas autant ronger les ongles devant un film). Il a la capacité étonnante de nous éloigner de la simple fiction, si bien qu'au fil de l'histoire on a l'impression de se retrouver face à une vraie famille.
Si le film tire un peu en longueur et se répète légèrement, le message véhiculé, jamais moralisateur, n'en reste pas moins efficace à tous les instants. Mieux que ça : il donne à réfléchir. On comprend alors vite les intentions de Schwimmer. Le but n'est pas tant de retrouver le violeur afin qu'il soit puni ; au contraire l'essentiel est ailleurs : il s'agit avant tout d'entrer dans l'intimité d'une famille déchirée qui tente tant bien que mal de se reconstruire autour de leur fille.
Même si certains stéréotypes ne sont pas tout le temps évités, la sincérité du réalisateur suffira largement à nous convaincre, surtout face à un sujet facilement casse-gueule. En plus de ça, il est aidé par des acteurs au top de leur forme, Liana Liberato en tête, absolument saisissante et d'une maturité incroyable. Sans oublier l'étonnant Clive Owen en papa brisé, rôle à contre-emploi qui lui sied à merveille.
On applaudit donc l'essai et on demande à revoir Ross très vite derrière les caméras.
Dis donc Clive, tu fais maintenant moins le malin qu'il y a quelques années. Oui, tu sais très bien où je veux en venir, fais pas l'innocent : t'as certainement pas oublié l'époque où tu draguais comme un pervers sur Internet. Tu aimais bien employer des mots crus, qui certes émoustillaient notamment une certaine Julia Roberts, et faire des propositions douteuses. Ok, je te vois venir et tu vas me dire que c'était entre adultes consentants. Et alors ? Ta fille ici, même si elle est mineure, elle fait pas exactement comme toi ? Je te trouve un peu hypocrite, même si je comprends bien que tu sois horrifié, comme le spectateur, de ce qui lui arrive, étant comme bon nombre d'adolescentes à la merci de prédateurs sans vergogne qui peuvent se cacher en outre sous l'apparence paisible de tranquilles pères de famille dans la réalité. Mais je te rassure, moi aussi j'ai été scotché par cette histoire vertigineuse, même si un peu trop didactique, mais qui globalement me semble bien décrire le problème. Moi aussi cela me donne une impression de malsain et de gêne. D'autant que la petite Liana Liberato fait une composition remarquable et plus qu'émouvante. Allez Clive, j'arrête d'être dur avec toi car ça devient apparemment quand même de plus en plus difficile de protéger les fils de l'homme.
Un film assez éprouvant. On en sort un peu lessivé à la fin. Le sujet est assez délicat mais très bien traité. La gamine est une parfaite tête à claque de 14 ans, la mère un peu paumé et le père assez nerveux. Au final, un bon film à voir une fois.
Des sujets pareils sur les rencontres par internet , sont de plus en plus en vogues dans le cinéma : souvent présent en cinéma indépendant , les films suscitent des intérêts très faibles. Trust a vu une fréquentation "normale" ; le scénario reste très globale ,mais une chose est sûre , c'est que c'est peu novateur. Un film qui tient en haleine , malgré des petits trous de blanc , et une fin , qui n'apporte rien. C'est dommage, même si ça reste un film vraiment satisfaisant , pour un sujet pareil
Trust est ce genre de films très frustrant car avec un sujet très intéressant le résultat est médiocre. alors déjà le doublage est pourri ce qui n'aide pas à apprécier le jeu des acteurs. surtout pour les drames. les passages intéressants ne sont pas assez développés (spoiler: comme l'après viol où Annie change d'attitude, met des vêtements amples, son entourage s'inquiète et sa meilleure amie cri au secours. ce passage dure à peine 10 minutes ) ce qui est vraiment dommage puisque c'est le sujet du film. j'aurais aimé que le réal prenne son temps, nous montre sa descente en enfer. Il y a aussi ses rendez vous chez sa psy qui aurait été intéressant de développer pour voir leur relation changer et apprécier encore plus leur dernière rencontre (qui est une très bonne scène, assez poignante.) à côté de ça les aspects moins intéressants (comme le père au boulot ou le frère à la fac) sont accentués.. ce que je ne comprend pas pourquoi. dommage.
Il faudra que je le revoit en VO ça changera un peu ma vision du film même s'il y aura toujours la dimension frustrante
Un sujet difficile traité avec délicatesse et sans fausse note par l'apprenti réalisateur David Schimmer. Dommage que la famille soit tant stéréotypée et certains personnages parfois pénibles. Un drame familial qui dénonce les dangers du net et l'hypersexualisation de la jeunesse actuelle. Pas de happy end débile et une séquence finale glaçante car malheureusement réaliste. Un film imparfait mais honnête.
excellent. une mise en scène parfaite. la prestation des acteurs est fabuleuse. un film très réaliste qui,à mon avis, devrait être projeté dans les établissements scolaire du CM2 jusqu'à la 3ème. la part des parents est très importante. à voir absolument
Dans la série "films pédagogiques pour les nuls", voilà donc celui qui parle de pédophilie et de manipulation par le biais d'Internet. Cette vidéo (ça m'écorche d'appeler ça un film) aurait la place à la fin d'une page de pub, comme un spot de sécurité routière ou contre le tabac, mais ce n'est pas du cinéma. Tout est mauvais et risible. J'ai même presque envie de dire que l'adolescente mérite ce qui lui arrive tellement elle est conne et collectionne toutes les réactions débiles possibles, nous en faisant part de temps en temps, un peu comme un pot pourri. Que de stéréotypes, de bien-pensance, de morale... Pour un ennui terrible et une vidéo qui sombre très rapidement dans le ridicule. Attention, ce message n'a pas été écrit par un ado de 13 ans.
Après un "Cours toujours Dennis" tout en légèreté et humour, David Schwimmer passe de nouveau derrière la caméra pour un nouveau film, dans un tout autre genre cette fois. Choquant et dérangeant à souhait, Trust nous emmène là où très peu de films ont osé. On se transpose avec une facilité extrême à la place de cette famille chamboulée et détruite à cause d'un simple tchat sur internet. Tous les acteurs s'en sortent à merveille. Clive Owen nous montre une autre facette de son talent et la jeune actrice en herbe est bouleversante de crédibilité. Si vous avez une fille qui approche de 14-15 ans, vous risquez d'être sérieusement secoués par ce film. A ne pas montrer à n'importe qui.
Scénario bancal : la fille semble d'abord consternée, puis elle défend bec et ongles son violeur en clamant qu'il ne l'a PAS violée. Ce qui sous-entend évidemment qu'elle était consentante !
La scène finale où le père larmoie est ridicule et pesante. Enfin, celle qu'on a collée sur le générique de fin est ambigüe : le violeur s'intéresse-t-il à présent aux garçons ?
David Schwimmer a bien évolué depuis "Friends" et il signe ici un film fort et intense sur les dangers du tchat sur internet et sur le viol vécu à la fois par la fille et par ses parents. Très réaliste et parfois dérangeant tout en étant pudique et en se contentant de montrer les choses telles qu'elles sont de manière intimiste sans verser dans le pathos, "Trust" est film qui nous touche et nous bouleverse. Dans le rôle de la fille violée mais qui ne se rend pas bien compte de ce qu'il s'est passé, Liana Liberato est vraiment incroyable de justesse face à un Clive Owen grandiose en père rongé par le viol et qui se lance dans la chasse aux pervers sans pour autant faire tomber le film dans le genre "je vais faire justice moi-même". Malgré quelques maladresses, ce film est une vraie réussite sur un sujet que bien d'autres auraient loupés.