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Un visiteur
1,5
Publiée le 12 juin 2012
non sérieusement au vu de la bande annonce je m'attendais à un bon film original. J'ai été très déçu! une histoire en somme pas très intéressante, suspens inexistant et nombreux clichés stupides!
Trust est correctement interprété, particulièrement concernant la réaction du père, même si la gamine ne réalise les choses qu'aux trois quarts du film, ce qui m'a semblé un peu long pour prendre conscience de ce qui s'est passé, alors qu'elle a quatorze ans.
on ne peut être insensible à ce drame de société évoquant un sujet sensible et le rapport père-fille qui alors peut se distendre. d'abord le récit est prévisible pour le spectateur, la réaction de la victime est beaucoup plus surprenante. en outre, certains aspects de l'enquête ne sont pas évoqués (dressage d'un portrait robot par témoignages et utilisation de caméras du centre commercial notamment) puis, il y a cette fin en queue de poisson! un rôle différent, plus intérieur pour C. Owen...
Un film pour réfléchir sur les affres d'internet sur nos adolescents. Le Ross de Friends a d'incroyable talents de réalisateurs et de conteur d'histoire. On se met vite à la place des parents et on se demande ce qu on ferait dans ces cas la. Dur d'avoir la réponse. A ne pas rater surtout pour les parents.
Second long-métrage de cinéma pour David Schwimmer (le "Ross" de la sérié télévisée Friends - 1994/2004) qui réalise ici un drame touchant (et révoltant), sur les dangers d’internet (et essentiellement les mauvaises rencontres qui peuvent déboucher sur des pervers ou pédophiles). Trust (2010) narre l’histoire d’une adolescente de 14 ans, tout ce qu’il y a de plus banale et qui un beau jour, fait la connaissance (virtuelle) d’un certain Charlie, un garçon de 16 ans rencontré sur un chat. Ils vont se lier d’amitié mais Annie va petit à petit se rendre compte qu’il n’est pas ce qu’il prétend être. Puis vient le jour de leur rencontre et du drame qui en découlera. David Schwimmer nous bluffe, on ne l’aurait jamais imaginé derrière un tel film, criant de vérité, d’un tel réalisme, on craignait que la participation d’acteurs Hollywoodiens tels que Clive Owen & Catherine Keener masquent la prestation de la jeune Liana Liberato (14 ans lors du tournage), mais en fin de compte, il n’en est rien, loin de là. Elle incarne admirablement cette jeune adolescente insouciante et d’une telle naïveté (elle ne parvient pas à s’imaginer être la victime d’un viol et persiste à croire que son agresseur l’aime et c’est pour cela qu’elle ne lui en veut absolument pas car pour elle, ce qu’elle a vécu n’était qu’une simple histoire d’amour). Aveuglée par tout ce que son prédateur lui a fait croire, un véritable lavage de cerveau, un conditionnement qui aura duré plusieurs semaines (si ce n’est plusieurs mois), si bien qu’elle ne parvient réellement plus à faire la part des choses, pendant que ses parents fous d’inquiétude, tente ce qu’ils peuvent pour que leur famille ne vole pas en éclat (alors que le père ne pense qu’à une chose, en découdre avec ce sadique). David Schwimmer nous épargne toute image graveleuse, pas une seule vulgarité à l’écran, tout en sobriété et c’est une très bonne chose car encore une fois, le film est criant de réalisme et il a bel et bien mérité ses quatre nominations lors du 37ème Festival du Cinéma Américain de Deauville en 2011 (notamment ceux du Grand Prix, du Prix du Jury & du Prix de la critique internationale).
Ross de la série culte "Friends" surprend son monde avec un film sur la cyber-pédocriminalité... Un casting riche et un sujet d'actualité pour un premier film d'importance c'est une gageure salutaire. Le scénario est bie construit et offre un film aussi dure qu'éprouvant. Il évite l'écueil du film de justicier auquel on pouvait plus ou moins s'attendre avec Clive Owen (action man en général) en tête d'affiche. le film est intelligent et subtil dans le traitement du fond de l'histoire. Mais la réalisation reste beaucoup trop scolaire ; associé au réalisme éprouvant le film devient aussi puissant que peu attrayant. Est-ce un plus ou pas ?! En tous cas "Ross" a le mérite de son audace. Un film fort et difficile qui a le mérite d'aller au fond des choses.
Pour son deuxième film derrière la caméra, on retrouve David Schwimmer bien loin de l’univers comique de Friends qui l’a fait connaitre. Ici le sujet est dramatique et forcément casse-gueule.Tout dépend ensuite de la façon dont il est exposé. Ross s’en sort plutôt bien. Sa mise en scène n’est pas lourde, comme souvent dans ce genre de film, elle reste très discrète, toute entière au sujet qu’elle traite. Après avoir vu ce film tout parent digne de ce nom devrait interdire les ordinateurs et les accès à internet à ses enfants. Enfin, plus facile à dire qu’à faire. Le téléphone et le net faisant parties intégrante de la vie des jeunes d’aujourd’hui. Si le scénario dénonce très bien les dérives encourues et la facilité d’opérer des cyber-pédophiles, on reste plus perplexe sur les réactions des protagonistes... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-trust-97816523.html
Ce film coup de poing est une réussite dans le genre, qui reflète assez bien la triste réalité. On se laisse facilement prendre à l'histoire, même si une fois le synopsis lu ; on sait devant quoi on s'attarde. Apres, se seront les retournements de situations ou plutôt les "surprises" ; enfin les petites choses qui ne sont pas prévisible ; qui tiennent un peu plus en haleine le spectateur et le twist final qui réhausse ou non le film. MAis globalement, c'est un film qui devrait être vu dans les collèges et lycées. Puisque l'histoire, ici ; imaginée , ne l'ait pas pour autant... Il y a tant de cas (bien sur, pas similaire en tout point ; mais sur la même base). La mise ne scène, réalisation et le jeu des acteurs est tout à correct. On sent un réel talent du point de vue du cinéaste ; mais aussi une certaine sensibilité (un peu comme si c'était un cinéaste féminin qui était aux commandes^^). Entre psychologie, suspense et volonté de ne rien cacher de ce fléau qui concerne parents et enfants aux prises avec les réseaux sociaux. C'est avec ce mélange que le spectateur reste scotché. Car oui, cela peu arrivé à tout le monde sans exception. ET là, ou certains films aurait joué un peu trop dans le mélo ou tomber dans l'excés... LE cinéaste ne tombe pas dans ce piège et c'est cela qui fait que le film est une réussite, car le contraire ; aurait rendu le film pathéthique à souhait et aurait passé quitte ou double auprès du spectateur. MAis là, tout y ait juste. Un certain coté public s'en dégage, tout comme un autre coté un peu moins visible mais tout aussi marquant. Le film est tout de même psychologiquement dérangeant et c'est là, que le public doit être marqué. Il ne dérange pas pour rien comme dans certaines productions. Donc pour ma part, c'est une oeuvre réussite même s'il subsiste toujours quelques hics^^. MAis bon, la réalisation à bien été maitrisé et on ne tombe pas dans le patho, le mélo ou l'excès voir la caricature. On pourrait presque y trouver des vertus pédagogique^^. MAis bon, pas pour les pré ados quand même (même si en discuter avec eux, cest fortement conseillé ;mais là est un autre sujet).
Film tellement bourré de bons sentiments, d'idées bien pensantes, de clichés et de scènes prévisibles et convenues qu'on croit être revenu au cinéma de patronage des années 60. La mise en garde des dangers d'internet ressemble à ces conseils qu'on peut donner à un vieil alcoolique pour qu'il arrête de boire. La mise en forme cinématographique nous a ramené également quelques décennies en arrière. Aucune invention ou surprise à ce niveau. On appréciera seulement la découverte du jeu subtil de la jeune Liana Liberato. Mais ça ne suffit pas à nous tenir en haleine jusqu'à la fin, fin qui est en fait la seule véritable surprise de ce film.
Quel changement de genre pour David Schwimmer, après avoir réalisé la comédie plaisante mais oubliable Run Fatboy Run, ce dernier verse dans la mise en scène d’un drame des plus poignants. A partir d’un thème délicat et fébrile (les prédateurs sexuels sur internet), le réalisateur dresse le portrait au plus juste d’une famille face à un drame d’une ascendance dérangeante au sein même d’un foyer familial, ajouté à la complexité de l’adolescence et de l’image donnée et renvoyée de ce plus jeune âge. Schwimmer, avec un savoir faire d’une sensibilité et d’une intelligence subtile s’approprie son sujet et le magnétise d’une mise en scène convenue et sortant des sentiers voyeurs et pathos qu’un tel scénario aurait pu faire naître. Le film en ressort fort et dense n’empêchant tout de même pas la sensibilité d’un tel sujet. Sous forme d’un pavé à porter durant plus d’une heure trente, les douleurs que le spectateur peut ressentir sont atténuées par une mise en scène fine et subtile à chaque séquence. Schwimmer nous donne alors le courage de poursuivre cette œuvre jusqu’à la fin quelque peu en deçà de l’ensemble cependant, mais qui, dans ses dernières images, délivre l’horreur cachée au sein de foyers les plus sains d’apparences. En cela, ce thriller-drama ressort avant tout comme un film dramatique et poignant où Liana Liberato est une révélation en soit tant par la justesse de son interprétation que par la force de jouer un tel rôle. Dur, dérangeant mais scotchant. http://requiemovies.over-blog.com/
Sur le papier, il y a quand même une alarme rouge avec noté "casse gueule" qui clignotte en gros. Et puis en fait David Schwimmer ne s'y prend pas complètement les pieds, dans ce sujet difficile. Peut-être parce que tout d'abord le film ne prend pas du tout la tournure que l'on croit. Je pensais voir pendant 1h30 une relation bizarre se nouer sur internet entre la jeune fille et le mec (qu'on se doute bien plus âgé que ce qu'il ne dit) jusqu'à une rencontre, avec la police qui sauve le tout au dernier moment ou le père... bref. Et en fait non, ça c'est réglé en 20 minutes, après on a une sorte de syndrome de Stockholm. Le film est très juste sur comment la jeune fille ne parvient pas à reconnaître que c'est une erreur et qu'elle a tord, car l'admettre ce serait admettre tellement de chose que bon... J'ai détesté la toute dernière scène en revanche.
Un sujet brûlant et délicat que David Schwimmer échoue à traiter de façon objective. Tim Robbins avait réussi à parler de la peine de mort avec subtilité et humanité dans "La dernière marche". "Trust" se contente d'être un abominable pamphlet alarmiste et réac sur le danger d'internet. Une ode ultra-dialoguée à la famille protectrice. On est tous d'accord pour dire que la pédophilie est quelque chose d'odieux. Pourquoi enfoncer des portes ouvertes et disserter sur le besoin de ses proches, la famille détruite, le difficile retour à la vie etc... On a presque l'impression de regarder une publicité géante sur les méfaits d'internet sur les jeunes naïfs. Prenez garde ! voilà tout ce que le réalisateur sait dire.
Chez eux, en banlieue, Will et Lynn Cameron se sentent en sécurité. Dans leur maison, la nuit, ils dorment avec le sentiment que leurs trois beaux enfants sont parfaitement protégés. Lorsque Annie, leur fille de 14 ans, se fait un nouvel ami sur Internet – Charlie, un garçon de 16 ans rencontré sur un forum – Will et Lynn ne s’inquiètent pas. Ils se disent qu’il est normal que des adolescents échangent grâce aux nouvelles technologies. Après plusieurs semaines de conversations en ligne, Annie se sent de plus en plus attirée par Charlie. Même si peu à peu, elle réalise qu’il n’est pas ce qu’il prétend être, elle continue à être fascinée par lui. Le masque finira par tomber et cela va déclencher un engrenage que personne n’aurait pu imaginer, mais qui changera définitivement la vie de toute la famille… Un film sur un sujet très dur traité avec beaucoup de sensibilité et de délicatesse. Le scénario explore avec brio la complexité du sentiment affectif des adolescents et l'impuissance des parents face à un drame qu'ils n'ont pas vu venir. David Schwimmer (oui, le Ross de Friends), ici cinéaste, évite le pathos et le voyeurisme en préférant la suggestion pour la scène de viol et filme au plus près de ses personnages, les rapports bouleversés entre ces derniers après le drame étant l'aspect le sujet même du film. David Schwimmer est aidé par un scénario en béton et a su s'entourer d'acteurs de talent. Clive Owen offre une de ses plus belles performances en père culpabilisé et sombrant dans la folie, quant à la jeune Liana Liberato, elle est absolument incroyable de justesse dans un rôle pourtant extrêmement difficile. Techniquement le film est très soigné esthétiquement et David Schwimmer prouve par sa direction d'acteurs et la grande pudeur avec laquelle il traite de son sujet qu'il a un réel talent derrière la caméra. Le film est très émouvant avec beaucoup de scènes marquantes et vous imprègne pour longtemps. Un petit chef d'œuvre et mon coup de cœur de ce début d'année.
Sujet délicat mais plutôt bien traité (il pourrait même servir de support pédagogique pour des parents qui voudraient faire passer la leçon en douceur à leur fille). L'interprète principale, âgée tout juste de l'âge nécessaire au rôle est excellent et aide grandement à la réussite (curieusement Clive Owen moins à min goût). Pas inoubliable mais tout à fait correct.
Comment montrer de manière intelligente ce que sont les dangers des nouvelles technologies, principalement pour nos enfants. Engagé, réaliste jusque dans le déni des victimes, Trust est un drame familial, crédible et qui peut faire réfléchir. Schwimmer est là où on ne l'attend pas en tant que réalisateur qui colle au plus près de ses personnages. Sans rien montrer, Trust peut être violent à regarder, surtout en cas de peur de ce qui s'y passe.