Derniers Avis sur Le Parfum de Mathilde

Un proto-scénario avec une morale machiste limite : Un aristocrate veuf chagriné de la vie de débauche de sa défunte femme veut se venger d'elle avec sa nouvelle épouse, vierge, innocente et lui ressemblant fortement physiquement (pauvre demoiselle, pourquoi lui faire subir ça ? Ce n'est pas sa faute ! Par manque de caractère ?) Ça sert de fil conducteur à une série de scénettes porno avec un nain voyeur comme liaison entre presque chaque scène. Les vignettes porno, qui s'enchainent avec un rythme agréable, sont réussies, ce sont les 90s, elles sont mieux filmées, plus sensuelles et sexy que les 70s, mais pas trop longues et gonzo comme depuis les 00s. Les filles sont très belles, la première scène est "inutile" et totalement gratuite mais quelles fesses magnifiques exhibent Julia Chanel !! Draghixa, avec un corps gracile et merveilleux, réussit à faire passer une certaine innocence dans l'attitude de la jeune mariée en paraissant coincée et surprise de la débauche des invités, tout en étant extrêmement perverse dans des scènes X de haut vol dans le rôle de Mathilde. Les autres demoiselles sont charmantes mais sous-exploitées, pour varier les scènes X très explicites et hot sans être extrêmes, donc toujours belles et bien filmées pour diffuser la sensualité. Les acteurs font le boulot sans rien d'extraordinaire. Le cadre est super classique, belle demeure aristocratique en pierres, belle voiture, domestiques, beaux habits, chapeau à voilette, belle lingerie, tout pour un pornochic classique et sensuel. Une fin un peu décevante et précipitée qui aurait nécessité un bon 1/4 d'h de plus pour "l'expliquer" (montrer l'évolution de la jeune mariée après son dépucelage, une morale douteuse, viol voyeur qui porte une image négative de l'aristocratie qui abuse du peuple) Cependant on peut y percevoir un certain message féministe, le passage de la frêle jeune fille innocente à la femme libre de son corps et de ses désirs, avec une représentation symbolique de la mort de l'innocence quand Julia Chanel demande à Draghixa d'enlever sa robe de mariée d'un blanc virginal pour revêtir une tenue tout aussi transparente mais noire comme si elle lui signifiait le deuil de son adolescence et son entrée dans le monde adulte. Film porno sympa, de bonnes scènes X, Julia Chanel en grande forme qui valide la vision du film à elle seule, Draghixa très mignonne dans un de ses derniers films. Merci à la société Dorcel pour ses Porno Chic. Le Parfum de Manon en est une version moderne, beaucoup mieux réalisée et perverse mais avec des scènes explicites beaucoup plus fortes et intéressantes (malheureusement pas référencé sur Allociné mais il mérite 4*)

Ce film est un hommage aux plus belles actrices françaises du X de ces années-là. La photographie de Serge de Beaurivage et la mise en scène de Marc Dorcel nous les dévoilent dans des scènes de toute beauté pourvu que l'on soit sensible au genre. On y retrouve Draghixa, étincelante, la très belle Maeva, les pulpeuses Julia Channel et Elodie Chérie, mais aussi les hongroises Simona Valli et Erica Bella qui nous livrent un numéro lesbos d'une formidable sensualité. (Dommage qu'elles se ressemblent tant !) On note quelques bizarreries bien amenées comme la présence du nain voyeur ou la mise en scène de la partouze finale où on sent l'influence du scénariste Jean Rollin. Au passif des répliques assez peu professionnelles de ces messieurs dames et un déficit d'humour. Mais ce ne sont là que détails et puis cette dernière scène en forme de coup de pied de l'âne, fallait le faire ! Un régal !

J'étais curieux de voir Le Parfum de Mathilde car co-réalisé par Jean Rollin, j'avais espéré que son style se ressentirait plus dans l'atmosphère de ce film porno mais finalement non mise à part peut-être les lieux où se situent Le Parfum de Mathilde (une belle demeure comme on peut en voir dans certains de ses films) et la présence d'un nain voyeur comme nous après tout devant les scènes pornographiques dans lesquelles s'ébattent avec passion de jolies donzelles dont la sensuelle Julia Channel. Sinon on s'ennuie la plupart du temps et le scénario mince n'est qu'un vague prétexte pour les scènes en question.

C'est le cinquième film X de Marc Dorcel. Le lieu, tout se passe dans un château, on remarque que la plupart de toutes les scènes sont faites en journée. Au niveau du cast nana, Julia Channel l'emporte puisque contrairement à Draghixa, de nombreuses scènes hot est à son actif. L'histoire est celle d'un homme richissime qui fout rien, si, il fume constamment des cigares et il sexe avec toutes ses femmes de ménages (ou maîtresse comme vous l'entendez). Il cherche une femme vierge qui remplacerait son ex afin de se venger de sa tromperie. Les textes de Draghixa sont nazes, la musique elle craint, puis alors, il y à un nain qui court comme dans Fort Boyard qui ne sert à rien. Le final, c'est-à-dire l'épreuve du dé-fleurage est pas sensass, c'est le passage le moins bon de tous. Avant cela, nous avons une orgie plutôt correct.

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Un produit Marc Dorcel typique, avec ses recettes, ses qualités et ses limites habituelles. On est dans le fétichisme du luxe, avec belles voitures, beaux habits et dessous… c’est soigneusement réalisé et sur le fond on n’a qu’un libertinage et un sado-masochisme de pacotille. Les premier et le dernier points étant le lot de la plupart des films érotiques ou porno haut de gamme. Pour les officionados de Jean Rollin, on voit recycler ses décors et ses comédiens (Philippe Smith) et certaines scènes retrouvent la magie poétique et surréalisante de ses films fantastiques. Ph. Smith en nain voyeur et malicieux, les danses, les mouvements dans les galeries du château, la consommation du mariage avec masques et flambeaux.. échappent à la banalité du porno. Pour ce que j’en ai lu, c’est le seul film de Rollin du genre ayant quelque intérêt.