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Un visiteur
5,0
Publiée le 9 juin 2011
j'ai vraiment aimé. Au départ, on peut trouver l'histoire un peu banale. Mais très vite on se rend compte qu'il s'agit d'un film hors-normes. Une histoire de serial sex criminel filmée avec brio (extrême fluidité de la mise en scène). Pierre Perrier fait une composition époustouflante.
Film qui commence pas si mal sur le thème l'amour rend aveugle mais alors au milieu j'ai commencé à m'ennuyer, il se passe plus rien. Vraiment dommage l'histoire avait du potentiel mais les scènes ont rarement étais finit. Heureusement que l'actrice à une belle poitrine car on la voit souvent, mais même les scènes de sexes aurait pu être plus intense. Ma note 2/5
Superbe interpretation de deux jeunes talents, mais l'histoire du personnage psychopate est un peu dure à vivre. C'est un film qui ne laisse pas indiférrent !
le film est intrigant, pas toujours clair dans son déroulement mais on se laisse emporter par cette histoire irréelle mais crédible à la fois. La BO est belle est entraînante, tout comme les acteurs: l'interprétation de Chris est particulièrement intéressante
Fascinante et troublante histoire d'amour, dans un univers où le merveilleux se mêle au cauchemar, filmée avec délicatesse et intelligence, et parfois avec la brutalité qui convient à ce sujet difficile. Les comédiens sont hors normes et la musique superbe. Je recommande à tous ceux qui ont envie de vrai cinéma.
J’ai vu ce film en avant-première et j’écris ici parce qu’il mérite plus de visibilité. Ayant déjà vu le précédent film de Jean-Marc Barr et Pascal Arnold, Chacun sa nuit, j’ai retrouvé avec plaisir ce cinéma authentique, proche des acteurs, non consensuel et aussi sensuel que la vie. Les deux acteurs principaux, Pierre Perrier et Lizzie Brocheré, sont superbes et portent le film par la densité de leur interprétation. À l’écran, le corps sculpté et la rage de Chris (on se souviendra longtemps de son strip-tease sur une chanson d’Electric Light Orchestra) forment un magnifique contraste avec les beaux yeux immenses et la fascination passive d’Aurore. En prenant à rebours les traditionnels films américains sur les serial-killers, American Translation sait éviter leurs passages obligés : ici, pas de gore dans les meurtres, pas de psychologie tarabiscotée, pas d’intrigue policière qui détournerait du sujet du film ; plutôt que de faire du tueur un monstre, Chris est montré comme un véritable produit de notre société et on se surprend à comprendre un peu mieux cette pulsion mortifère qui le conduit à tuer, grâce au point de vue empathique des réalisateurs. C’est aussi une histoire d’amour qui pose cette question cruciale : que peut-on comprendre, et surtout accepter, dans l’amour de l’autre ? Quelle limite pourra s’imposer à la soif meurtrière de Chris, pourra-t-il renaître à lui-même grâce à Aurore ? Pour finir, je vous recommande d’aller soutenir ce pari audacieux, celui d’un cinéma différent, non formaté et non vidé de sa substance par les impératifs de rentabilité qui oppressent la création cinématographique. J’aime que ce cinéma continue à vivre et puisse nous faire voir des amours aussi étranges et excitants que celui-là.