Derniers Avis sur The Untold Story

The Untold Story (1993) est un thriller horrifique de « catégorie III » (interdit aux moins de 18ans) inspiré de faits réels survenus à Macao en 1985.

Wong n’est pas qu’un simple restaurateur, c’est aussi un véritable psychopathe, qui assassine sans vergogne et n’hésite pas une seconde à mettre à profit ses talents de cuistot pour faire disparaître ses cadavres. spoiler: En effet, il n’a rien trouvé de mieux que de réduire en bouillie ses victimes et de farcir ses raviolis avec ses derniers.


Sous couvert de réaliser une œuvre âpre et sans concession, Herman Yau dénonce aussi la brutalité policière (en effet, pour faire avouer les horribles crimes perpétrer par le serial-killer, ils n’hésitent pas à avoir recourt à la force ou plutôt, à la torture). Le réalisateur ne se refuse pas non plus à dépeindre les flics comme des idiots machistes.

Un film à l’extrême violence, aussi bien physique que graphique (cadavres découpés au hachoir ou réduit en bouillie, infanticides, viols, meurtres, cannibalisme, …). On se souviendra pendant longtemps de la dernière partie du film où spoiler: Wong décime une famille toute entière, du patriarche en passant par les enfants, un à un, ils n’échapperont pas à la lame aiguisé du hachoir.


Anthony Wong Chau-Sang (Infernal Affairs I, II & III - 2002/2003) est tout bonnement bluffant dans ce rôle de sociopathe (un rôle qu’il retrouvera dans le cultissime Ebola Syndrome - 1996). Une prestation hors norme et ovationné par ses pairs, puisqu’il fut récompensé du prix du Meilleur Acteur lors des Hong Kong Film Awards en 1994.

A noter aussi qu’il existe deux autres suites intitulées The Untold Story II & III (1998/1999).

► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄

Le film idéal pour toute la famille.
On y voit de belles tranches de vie familiale, de belles leçons de cuisine, un très bel éloge des forces de police, une vision de la nature humaine pleine d'espoir et d'optimisme...
Blagues à part, The Untold Story fait partie de ces films à voir absolument, par curiosité, par plaisir, par expérience, ou pour repousser ses limites, peu importe.
Doté d'une solide réputation, on peut dire à la fin qu'elle n'est pas usurpée.
Herman Yau est assez malin dans la construction de son film. En effet, il ménage un peu le suspense, et surtout le spectateur, en ne montrant pas frontalement, directement, dès le début,
le sort réservé à toute la p'tite famille.
Le film commence bien par un meurtre ultra violent. Il y a bien de nombreux moments sordides, immoraux, brutaux, d'une grande violence...
Herman Yau prend bien le temps de développer son intrigue, développer son psychopathe inébranlable à la détermination sans borne.
J'ai vu son diptyque à l'envers, c'est à dire que j'ai d'abord regardé Ebola syndrome, particulièrement immoral et dégoûtant. J'avais bien donc un peu moins de surprise concernant les nombreuses déviances du film (violence, cannibalisme, viols, démembrements, etc...).
Bref, le film suivait tranquillement son cœur, dans une atmosphère bien dégueulasse... jusqu'à cette fameuse scène...
Je n'en croyais pas mes yeux.
Je me disais : comment ont-ils pu oser, et comment ont-ils pu réaliser une scène pareille ?
Non pas pour le gore, ou l'horreur pure, mais pour la mise en scène, et l'immoralité sans bornes de la chose.
C'est inouï.
Je ne fustige pas. Au contraire. Des auteurs qui n'ont pas froid aux yeux, je trouve ça admirable !
Cette scène finale est tellement bien amenée, tellement bien faite, le point d'orgue d'un film d'une incroyable noirceur, aux personnages nauséabonds (il n'y en a pas un pour rattraper l'autre), une telle profusion de violence immorale, c'est rare.
Vous en rêviez ? La Cat III l'a fait...
Anthony Wong est stupéfiant de folie furieuse. Un authentique psychopathe acharné. Je le préfère ici que dans Ebola Syndrome, il est plus froid et déterminé, moins hystérique à cracher et hurler.
Finalement, ils sont gentillets les américains avec leurs torture porn.
Les Hong-Kongais, les serbes, les russes, les japonais, et les français sont bien plus audacieux et tranchants !
Le terme extrême prend tout son sens ici.

"The Untold Story" est l'un des films phares de la filmographie de Herman Yau qui ici coréalise avec Danny Lee et presque 25 ans après, il fait toujours le même effet. Le film a vraiment bien vieilli peut-être pas au niveau de la qualité de la pellicule à moins que ça soit la version que j'ai vue, mais à part ça, il est toujours aussi malsain et dérangeant. Anthony Wong qui est excellent dans le rôle de ce détraqué incarne un tueur sans pitié qui n'aime pas être dérangé et qui se débarrasse de ses victimes en les tuant violemment puis en les transformant en farce pour ses beignets au "porc"... Sur ses traces, la police qui cerne rapidement le personnage, mais qui galère à trouver des preuves contre lui s'ensuit alors une opposition intense entre les deux camps. Le film est réputé pour sa violence et sa brutalité seulement il n'y a rien non plus d'insoutenable même si certaines scènes notamment lors d'un flashback à la fin sont très violentes. Le film joue sur le décalage entre l'humour du côté des policiers qui sont crétins et ne prennent rien au sérieux et le glauque du côté de ce restaurant. Lorsque les deux parties se retrouvent, ça donne quelques très bonnes scènes aussi amusantes que violentes comme on pouvait s'y attendre. Il n'y a rien de bien original ou de complexe, c'est un film simple, mais qui dans son registre est vraiment réussi, car il ne laisse pas insensible.

Eh ben ! C'est un sacré un film ! C'est sans doute pas le truc le plus trash, gore que j'ai pu voir, mais il en tient une couche et il a réussi à me mettre mal à l'aise, ce qui n'est pas rien (j'ai du mal avec l'automutilation). Parce que c'est un film assez costaud, faut imaginer les pires trucs possibles, ils sont dans ce film, c'est ça qui est fabuleux !

Je pensais bien voir un truc franchement violent et immoral, mais même en m'y attendant j'ai été surpris. Le film ne t'épargne rien du tout et surtout ne fait preuve d'aucune morale, et ça c'est bien.
Je ne pensais pas qu'Anthony Wong que j'aime beaucoup chez To avait joué un personnage comme ça, en tous cas ça rend vraiment bien. Le film est plutôt léger, il y a de l'humour, des gags un peu lourd (c'est un film hong kongais quoi...), mais je ne le trouve pas forcément cynique, ça reste assez sincère, enfin j'avais envie qu'Anthony Wong s'en sorte malgré tout le mal qu'il peut faire, je l'aime bien moi. Après j'ai peut-être un problème, c'est possible aussi.

Après je ne dirai pas que c'est le film du siècle non plus, vers le milieu ça tourne un peu en rond avec la police, ça aurait pu être un peu plus direct, cependant tout le début et surtout la fin c'est vraiment bien. Quelque part ça m'a rappelé Pusher 3 (sans doute que Refn avait vu ce film), la folie en plus.

En gros c'est le genre de film que j'aime bien, tu y vas pour voir un truc, et tu as tellement ce que tu voulais voir que tu en es surpris qu'on puisse aller aussi loin dans la dégueulasserie, c'est cool... surtout que ce n'est pas mal fait et que ça ne se moque pas du spectateur... ouais... ça fait un bon film... ce n'est pas la petite baisse de rythme que j'ai évoqué qui y changera quelque chose !

Je suis entrain de réfléchir, mais je suis certain qu'il y a des trucs dans ce film que je n'ai jamais vu ailleurs... rien que pour ça...