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    Frères de sang 2
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    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    689 abonnés 3 012 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2024
    Basket Case 2 raccorde logiquement sa créature – le choix du singulier rend compte du raccommodage final – à sa famille de freaks après une longue errance dans les rues de New York : Frank Henenlotter rend ainsi un vibrant hommage au film de Tod Browning, présent par la figure de la mère protectrice de ses enfants adoptifs et par la vengeance que cette dernière organise à l’égard des individus qui les exhibent comme des monstres de foire. Le rythme s’avère beaucoup plus posé, presque trop par instants, et ce qui intéresse le réalisateur n’est plus l’apparition de Belial, mais la détermination de son personnage principal, Duane Bradley, à s’émanciper de sa moitié diabolique et, par la même occasion, de la maison qui les abrite et les assimile : sa romance avec Susan dessine une porte de sortie qui ne sera que chimère, lorsque l’amante révèlera sa nature monstrueuse, empêchant l’accouplement, et le conduira à accepter malgré tout qu’il ne saurait s’en distinguer. Sans oublier que cette relation impossible se conçoit au miroir de celle de son frère, amoureux de la première femme créée par Dieu (Eve), avec qui il forniquera avidement dans le grenier comme il le faisait déjà , dans le volet précédent, avec l’amoureuse de Duane – par rêve interposé. Le long métrage se donne au spectateur telle une variation autour des thématiques traitées par le Basket Case original, auquel il ajoute le thème de la famille de freaks, qu’il regarde avec une profonde tendresse teintée d’humour noir.
    Shawn777
    Shawn777

    586 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 décembre 2022
    Je suis finalement plutôt content d'avoir continué la franchise "Basket Case" qui partait pourtant très mal avec un premier film relativement mauvais. Une nouvelle fois réalisée par Frank Henenlotter et sortie en 1990, soit huit ans après le premier, cette suite n'est pas mal du tout ! Enfin surtout d'un point de vue nanar mais aussi d'inventivité ! Effectivement, le réalisateur, qui est également scénariste, se lâche ici complètement puisqu'il démultiplie les créatures difformes à l'image de celle du premier film, par ailleurs toujours présente dans cette suite. Nous suivons en effet cette fois les deux frères qui trouvent refuge chez une vieille dame, ancienne amie de leur tante, qui s'occupe de créatures difformes, de "monstres" bannis par la société. Ce scénario permet d'instaurer une histoire relativement touchante à la parabole plutôt peu subtile sur les rebuts de la société, ceux qui ne sont pas acceptés pour leur différences etc. (ce qui est d'autant plus mis en avant avec la rivalité de la vieille dame et de la journaliste, colporteuse de ce rejet des anormaux au travers de ses articles). Mais il permet surtout au réalisateur de nous offrir des scènes complètement OVNI, comme par exemple celle dans laquelle la créature spoiler: s'accouple avec un semblable ou encore lorsque l'on découvre que la petite fille de la grand-mère à un monstre dans le ventre, étant enceinte depuis six ans
    . Nous avons également des scènes qui débordent d'invité, notamment celle avec le flash de l'appareil photo. Et puis soulignons également le design des monstres, lui aussi complètement fou ! Malgré tout, nous avons tout de même, à l'instar du premier d'ailleurs, pas mal de scènes un peu molles qui ne servent pas à grand-chose et qui cassent grandement le rythme du film. Car au final, et encore une fois comme le premier, c'est un film qui n'a pas grand-chose à raconter ! On notera malgré tout que le film, ayant été réalisé huit ans après le premier, bénéficie d'effets spéciaux et maquillages beaucoup plus réalistes (enfin pour l'époque bien-sûr) que le premier, tout en gardant ce côté artisanal qui apporte un certain charme au film. "Basket Case 2" est donc une suite bien plus réussie que le premier car elle assume son côté complètement "what the fuck" mais comporte malgré tout de trop nombreuses longueurs.
    rogerwaters
    rogerwaters

    142 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 février 2017
    Au début des années 90, Henenlotter revient à la saga Basket Case qui a fait sa renommée, mais cette fois avec une équipe technique plus professionnelle et un budget nettement plus important. De quoi donner suite avec un certain panache aux aventures de Belial. Ici, Henenlotter donne dans la surenchère en matière de monstres et accentue encore un peu plus l’aspect cartoonesque de son œuvre. Le film se veut délirant, complètement barré et militant pour la cause des freaks. Toutefois, on peut lui reprocher un certain manque de rythme, l’ajout de scènes issues du premier épisode histoire de combler le vide, ainsi qu’un manque de gore dans des meurtres qui sont souvent hors champ. Le cinéaste compense par un dernier quart d’heure vraiment dingue, et très très drôle. De quoi faire de cette suite une certaine réussite, même si l’esthétique années 90 (très DTV en fait) est nettement moins séduisante que celle du premier.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 403 abonnés 4 438 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 février 2015
    Une fois n’est pas coutume, mais cette suite du premier Basket Case est nettement meilleure. Clairement après Elmer Henenlotter est monté en gamme qualitativement, et le résultat s’en ressent, même si ce n’est pas son meilleur métrage.
    Au casting on retrouve toujours le fadasse Kevin Van Hentenryck, qui a bien grandit, mais ne s’est pas franchement amélioré en terme de jeu. Bon, l’avantage c’est qu’ici il n’a plus qu’un rôle secondaire, le film faisant la part belle à une large galerie de monstres tous plus bizarres les uns que les autres, et tous assez attrayants. Même s’ils ne jouent pas en fait, puisqu’ils ne parlent pas, n’ont pas d’expressions particulières, leur présence excentriques est plaisante. De surcroit le casting humain est pour le reste assez bon. Les acteurs sont un peu caricaturaux et pas toujours très justes mais on sent quand même moins d’amateurisme, et des rôles plus consistants. Cela aide aussi.
    Le scénario est clairement meilleur. Le film joue beaucoup mieux la carte de la parodie, tout en se montrant pourtant plus efficace dans sa dimension sérieuse (le sort de la journaliste). En vérité le film a une tonalité beaucoup plus caustique que dans le premier film, l’humour cédant plus d’une fois face à une belle méchanceté à la Freaks, et cela donne une impression étrange, là où dans le premier film ça fonctionnait avec peine. De surcroit l’histoire est quand même plus travaillée, avec une vraie intrigue, la conclusion grandiloquente laisse un peu dubitatif, mais c’était pour ouvrir sur un troisième épisode.
    Visuellement le résultat s’améliore encore. Henenlotter délivre une mise en scène plus maitrisée, avec des séquences qui fonctionnent bien mieux (la baston, la scène d’amour aussi), et plus de recherches. On sent que le réalisateur a parcouru du chemin depuis son premier film, et l’ensemble parait beaucoup moins amateur et brouillon. Pareillement, et surement grâçe au budget plus confortable, le métrage dispose de décors plus luxueux, et la photographie est d’assez bonne tenue. Pour le reste les masques des monstres sont très réussis, surtout très imaginatif, car malgré tout on sent que les acteurs ont un peu de mal à les animés, mais ils sont expressifs en eux même. Petit bémol sur l’absence de réels effets horrifiques, même si l’un d’entre eux est très bien amené, et fait un effet surprenant ! Enfin musicalement comme pour le premier film c’est correct mais pas très marquant.
    En vérité ce deuxième Frères de sang bénéficie d’une part d’un budget plus confortable et deuxièmement, comme Henenlotter a laissé du temps entre les deux films, de ses progrès de metteurs en scène. Du coup cet épisode est clairement plus abouti, et se place dans le haut du panier de ses réalisations. Pour ma part des défauts restent, mais c’est une bonne bande que je peux conseiller. Je lui accorde 3.5, et pourquoi pas être encore plus surpris dans le prochain et dernier épisode.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    986 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 décembre 2009
    Je n'ai peut-être pas vu le premier, mais j'ai eu l'occasion de voir sa suite, une petite rareté signée Frank Henenlotter (Elmer le remue-méninges). Le film est assez sympa, bien que méconnu. Frère de sang 2 est visuellement plus beau que Frère de sang (dont je n'ai vu que quelques images), aussi bien dans la réalisation que dans les maquillages. Dans cette séquelle, il y a plus de monstres, plus de « freaks ». Et puis il y a une scène d'amour entre Belial et son équivalent féminin et ça, ça vaut le coup d'œil, croyez-moi !
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 220 abonnés 7 513 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 juin 2011
    On avait atteint des sommets en matière de monstruosité tant au niveau scénaristique que visuelle avec Frères de sang (1982), premier du nom puisqu’il en existe deux autres (!!), un deuxième réalisé en 1990 et un troisième en 1992. Tous réalisés par Frank Henenlotter et toujours interprété par Kevin Van Hentenryck (il en faut du courage et de la détermination pour en arriver là). Si le premier faisait sourire (on découvrait les frasques d’une Série Z hors du commun), ici avec Frères de sang 2 (1990), on est perpétuellement surpris, l’histoire tout d’abord, va très loin dans le grand guignolesque, avec une vieille dame tenancière d’une maison abritant toutes sortes de monstres, tous hideux et bien foutus (malgré le faible budget), ils en deviennent drôle tant ils sont exécrables. Une Série Z assumée et très décomplexée, drôle et naïve par moments, absurde et grotesque à d’autres moments. Ce qui est sûr, c’est que l’on n’est pas pressé de découvrir quelles absurdités nous réserve le troisième et dernier volet.
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