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    Melancholia
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    3,5
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    1 157 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 novembre 2012
    un film qui prône le sucide ? un film qui montre que la dépression peut être quelque chose de fabuleux ? Là, où il y avait de la beauté dans le tree of life de malick, il y a de la noirceur dans melancholia ! l'un propose une vision d'un monde qui ne fera que s’accroître au fils du temps, l'autre nous montre que la fin peut être imminente ! dans le premier il y a de l'espoir, dans le deuxième il n'y a que le désespoir. Melancholia est l’antithèse de tree of life ! les thèmes semblent similaires et pourtant la démonstration de ces deux films s'oppose totalement. une mise en scène chirurgicale, une photo vertigineuse ! Melancholia va raisonner pendant longtemps dans l'univers de la sf ! longue vie à lars von thiers... je m'empresse de ce pas pour aller acheter les autres films de ce real mégalo ...
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 706 abonnés 12 423 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 novembre 2014
    Même topo que "The Tree of Life" de Terrence Malick, le "Melancholia" du controversè Lars von Trier nous offre de belles images avec une extraordinaire beautè formelle des plans et des ralentis mais une ode à l'apocalypse qui laisse pourtant de marbre! On le sait: le cinèaste danois aime les symboles! Mais là, nous avons droit à une oeuvre nihiliste et soporifique du dèbut à la fin avec une certaine langueur sur la durèe du film où von Trier entraîne le spectateur dans son pessimisme et son dèsespoir le plus absolu face à la condition humaine! Et ce n'est pas le regard vide et la nuditè de Kirsten Dunst qui sauvera cette histoire dèsespèrèe et dèsespèrante qui peine à avancer où la rèputation de von Trier laissait prèsager mieux! Certes, Dunst est très bien, la mise en scène est parfaitement maitrisèe (les plans sont d'une plastique à se pâmer) avec une fin vertigineuse mais il est dommage que la moitiè de "Melancholia" tourne autour d'un mariage ratè (on assiste progressivement à une espèce de fin du monde) et qu'un acteur comme John Hurt soit sous-exploitè à mort! Et puis où est la mèlancolie dans tout ça ? Très mitigè et un poli surestimè, ce premier visionnage fait finalement pencher la balance du mauvais côtè où la torpeur n'est jamais loin...
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 1 novembre 2012
    Il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent dans ce délire d'auteur. Après dix minutes qui laisse un vague espoir de ne pas sombrer dans un navet, on se résigne peu à peu et on attend le générique de fin.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 novembre 2012
    J'ai beaucoup aimé Antechrist du même réalisateur. Un peu moins Melancholia, peut être parce que plus audacieux, plus déroutant par l'inédit de son approche du film catastrophe auquel est adjoint une dimension intimiste d'égal force: la dépression de Justine magnifiquement incarnée par K.Dunst, entrant en résonnance avec l'enjeu, le thème majeur du film: spoiler: la fin du monde.
    Seule une seconde vision pourrait nous permettre de comprendre pleinement l'intelligence et la subtilité de l'idée fondamentale, brillamment écrite et mise en scène. Peut être. En tous cas, le film est réussie sur bien des plans et les performances des acteurs et actrices sont ici époustouflantes. Et j'avoue avoir éprouver un petit béguin à l'endroit de Kristen Dunst...Un film complémentaire à l'ode à la création de Terrence Malick comme l'a si bien écrit un critique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 octobre 2012
    Expérience étrange que ce film, profondément désenchanté, il apparait comme une métaphore de la dépression dans laquelle s'enfonce lentement justine . Excellente interprétation de kirsten dunst mais les autres rôles (charlotte gainsbourg, charlotte rampling, kieffer sutherland) ne sont pas en reste . A voir mais en étant pas soi - même déprimé !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 octobre 2012
    Un conseil supporter la première demi heure du film (vraiment incongrue) et après vraiment de la grande émotion !!! une sorte de "la route" en plus intime plus fort plus soi....a voir mais de grâce ne bloquer pas sur le début le reste vaut vraiment la peine !!!!
    zorronap
    zorronap

    2 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 octobre 2012
    Nul.

    Uniquement si vous voulez perdre 2h de votre vie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 octobre 2012
    Loin des blockbusters apocalyptiques américains, Lars Von Trier nous livre une réflexion très allégorique sur la fin du monde. Kirsten Dunst, éblouissante dans un rôle introversif et silencieux, leste son entourage de sa lente mélancolie, tandis que Charlotte Gainsbourg se fragilise à mesure qu'une immense planète bleue menace de percuter la Terre. Lars Von Trier filme avec patience la torpeur, l'impacable marche du monde et les choses de la vie qui se vident progressivement de leur sens. Il y a des accents bergmaniens dans cette parabole tragique, où l'oeil toujours plus gros de cette planète qui approche, est le dernier miroir cosmique de nos vies intérieures. L'épilogue, poétique, silencieux et glaçant, rappelle à quel point Monsieur Lars Von Trier, lorsqu'il fait du cinéma, possède un talent vertigineux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 mars 2013
    Bien qu'on peut reprocher à la première partie d'être lente, elle reste néanmoins très utile au film.
    Beaucoup de principes y sont dénoncés à travers le mariage de Justine et son comportement.
    La deuxième partie est très pesante, on se sent étouffé par cette planète, on aimerai partir mais on reste car on veut espérer, voir...
    Visuellement très beau ce film à de nombreuses lectures. On aime ou pas, mais cela reste de l'art tel qu'est le cinéma
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 octobre 2012
    chef d'oeuvre ? loin d'en être un . Ce n'est pas un navet non plus mais ce film est ennuyeux , un vrai calvaire , a part peu être la fin mais très rapidement je savais à l'avance se qui allait se passer par la suite . La blonde qui connait son avenir , qui ne le supporte pas (zzzzzz) , la soeur qui ne veut pas croire que la fin est proche , puis les rôles s'inverses en quelque sorte ; la blonde qui ne pleure plus et qui regarde la mort en face et la soeur qui pète les plomb face à l'évidence . Rien d'un "chef d'oeuvre" . Deux femmes se laissant dominer par leurs emotions , ainsi qu'un mari qui prefère se suicider plutôt que d'assumer la vérité .
    Bref la première partie est désagréable , une femme qui va tout de même se marier , mais qui se comporte comme une gamine . La seconde partie peut-être un peu moins désagréable , mais toujours cette blonde capricieuse qui n'a pas le courage d'affronter la réalité jusqu'à un moment et "Click" enfin elle se réveille mais pour bien "enfoncer le bouchon" la soeur qui ne voulais pas penser au pire comprend que c'est la fin et bien sûr fait tout et n'importe quoi . Bref ce que je retiens du film c'est ; des personnages dominés par leurs émotions (ennuyeux-lourd) et l'histoire de l'apparition d'une nouvelle planète détruisant la Terre (intéressant) .
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2012
    Faites une petite expérience : tapez Lars Von Trier sur Google, et vous verrez apparaître les propositions de recherches qui s’appuient sur les occurrences les plus fréquentes, avec en tête « lars von trier hitler »… Curieux raccourci qui montre les risques d’une sortie cannoise : la peopolisation et la recherche du buzz occultent le cinéma bien plus sûrement que Melancholia ne le fait pour Antarès. Que Van Trier se laisse emporter par le goût de la provocation à deux balles est pathétique. Mais le vrai sujet du cinéma, le véritable attrait d’un réalisateur, c’est ce qu’il filme et non ce qu’il bafouille en conférence de presse ou avec qui il couche. Revenons donc à ce qu’il a filmé, et à ce « Melancholia » qui présente l’indubitable intérêt d’interpeller son spectateur.
    Le film est découpé en trois parties : un prologue, une partie appelée Justine qui raconte le mariage de celle-ci et une autre appelée Claire qui raconte l’attente de l’impact de la planète Melancholia par les deux sœurs et Leo, le fils de Claire. Par sa forme de diaporama esthétique, le prologue me rappelle curieusement le long passage de «The Tree of Life » après la mort du fils, même si l’un exalte la création, alors que l’autre évoque l’apocalypse. Là, nous sommes aux antipodes du Dogme : image extrêmement travaillée dans la composition et la photographie, entre romantisme allemand et surréalisme (De Chirico, Dali, Magritte), hyper-ralentis, et pulsation donnée par la musique, « Tristan et Isolde » de Wagner.
    Ce prologue d’une dizaine de minutes se clôt par la collision entre la planète géante et la Terre, ce qui enlève tout suspense à propos de ce qui a semblé être pour certains le sujet de « Melancholia », à savoir la fin du monde. Pour clore un débat familial sur le véritable sujet de ce film, je dirais qu’il est annoncé dans le titre : il s’agit de la mélancolie, entendue comme un état dépressif prolongé marqué par sentiment d’incapacité et une absence de goût de vivre. Le mélancolique ne voit pas d’autres issues que la mort, pour lui-même et parfois pour ceux qu’il aime le plus.
    Ces deux caractéristiques (sentiment d’incapacité et attente de la mort) explique la construction du film. La partie Justine illustre comment celle-ci sabote la perspective de bonheur que d’autres ont voulu construire pour elle : son ex-futur mari, attentionné et amoureux, dont on sent que si elle avait pu construire quelque chose, ça aurait été avec lui, et sa sœur, qui a utilisé l’argent de son mari pour tenter de donner un écrin à une si fragile tentative.
    Cette partie évoque parfois « Festen », par le retour au Dogme dans la dimension technique, et par le dynamitage jubilatoire des codes bourgeois, la révélation n’étant pas celle brutale de l’inceste, mais celle diffuse de la mélancolie de la mariée. Des éléments d’explication nous sont suggérés, avec le portrait du père boute-en-train et gentiment lâche (John Hurt), et celui de la mère, Pythie et jeteuse de sort (Charlotte Rampling, terrifiante). Mais surtout, la caméra suit Justine dans son entreprise erratique d’autodestruction, ce qui amène parfois quelques longueurs.
    La partie Claire montre comment l’inéluctabilité de la mort redonne à Justine les qualités qui l’ont fait surnommée tante Steelbraker par Leo, par opposition à Claire la rationnelle qui perd tous ses moyens quand elle voit son dernier espoir se volatiliser. Lars Von Trier explique ce basculement : « Dans les situations catastrophiques, les mélancoliques gardaient plus la tête sur les épaules que les gens ordinaires, en partie parce qu’ils peuvent dire : qu’est-ce que je t’avais dit ? ». L’opposition des deux parties se marque aussi par la photographie : l’image de la première est blonde, comme Justine ; celle de la seconde est brune comme Claire, avec une forte touche de bleu venant de Melancholia, la planète bleue qui joue ici le rôle du soleil noir de la mélancolie.
    Lars Von Trier s’est lui-même décrit comme un mélancolique, en insistant sur ce que la bile noire des Grecs peut apporter comme source de création. Son identification à Justine se manifeste par la façon dont il la filme, en la préservant tant des ravages intérieurs que de ceux venant de l’extérieur, alors que les autres personnages sont altérés, notamment une Charlotte Gainsbourg mal fagotée et filmée crûment. Par la diversité des manifestations de la mélancolie qu’elle incarne tout au long du film, Kirsten Dunst justifie son prix d’interprétation féminine à Cannes, le troisième pour une actrice du réalisateur danois.
    Par le dépassement du Dogme, c’est-à-dire le recours à des procédés prohibés en 1995 quand ça se justifie comme dans le prologue, Lars Von Trier renforce la cohérence des règles qu’il continue à respecter, comme la caméra portée et les raccords aléatoires qui sont ici affaire de morale narrative et non de mode pseudo-réaliste. Pour toutes ces raisons, et sans pour autant parvenir au statut de chef d’œuvre que beaucoup lui ont attribué et que seuls quelques plans justifieraient, comme celui de la scène finale, « Melancholia » est le meilleur film de Von Trier depuis « Dogville », et c’est déjà pas mal.
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    Romain Z
    Romain Z

    13 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2012
    Beaucoup de convergence avec TREE OF LIFE : même foi dans la forme poétique et dans la nécessité d’étalonner l'homme à l'univers , le trivial à la transcendance . Si Lars VON TRIER surpasse largement MALIK dans sa vision de la cosmogonie ,il est loin d’égaler celui ci dans la sublimation du quotidien .Le long épisode du mariage échoue à figurer l'immensément petit pour ne parvenir qu ' à parodier involontairement le trop surestimé "Festen". Reste "Tristan et Iseult" après lequel il n' y a plus guère de musique de film qui tienne...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 octobre 2012
    Une veritable merveille cinematographique,une marche funebre d'une beauté epoustouflante qui creve le coeur,ce film sonde les abimes de l espece humaine a renfort d un duo d'actrices parfaites,on remarque tres souvent la prestation de kirsten dunst,personnellement charlotte gainsbourg m'a vraiment conquis,sa soeur etant resignée se sachant condamnée,elle au contraire nous offre une palette d'emotions plus larges ce qui est bien plus approprié au vu du contexte de ce film
    Quand a la beauté de ce film,la perfection sera le mot le plus juste,a tout niveaux,de la planete,au lieu de l action,et de plus le final bien que trop court nous laisse eprouvés,lessivés.
    Jamais une fin du monde n'aura été aussi belle!!!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 novembre 2013
    Je ne suis pas forcement friand de ce genre de film au tempo narratif tres lent, et ourg m'horripile particulièrement en général.

    Mais là il faut admettre que c'est une oeuvre d'art !

    Il ne peut y avoir de meilleur scenario que ce genre d'événement lent et inévitable pour mettre en scène cette fatalité de la disparition.
    Ce film nous montre crûment les rapports extrêmes à cette fatalité d'une dépressive au stade de la morbidité et d'une femme prudente, calculatrice, légèrement hystérique.
    Et à moindre mesure, [spoil] l'image de 'homme "protecteur" qui ne se sent pas capable de rassurer ses proches jusqu'au bout.

    Les quelques longueurs de la première partie du film, permettent de mettre en valeur une deuxième étouffante en émotion.
    C'est bien joué, les images sont magnifiques, ainsi que la bande originale.

    Un film extrêmement lent et sombre, mais un chef d'oeuvre !
    Biloba63
    Biloba63

    53 abonnés 847 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2012
    Lars Von Trier propose en "Melancholia" une oeuvre soignée, s'appuyant sur un esthétisme irréprochable. Le film en lui même ne laissera pas indifférent, mais l'atmosphère qui s'en dégage est toute particulière. Les personnages retranscrivent tout un tas d'émotion, dont cette fameuse mélancholie, difficile à véhiculer mais présente tout le film, notamment grace au personnage de Justine, qui traine sa tristesse tout au long de l'oeuvre.
    Le destin croisé de ce personnage et de la planète Terre peut paraitre malvenu, sans but, mais finalement le tout passe bien, et reste prenant, malgré quelques longueurs dans le "premier acte" dédié à Justine.
    Par la suite, une sorte de fin du monde programmée, traitée avec beaucoup de douceur et de maitrise, nous envoutera et nous transportera dans ce monde mélancholique et délicat tel que Lars Von Trier l'a conçu.
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