Les quinze nominations, et cinq prix qu'a reçu ce film sont parfaitement justifiés.
Tout ceux qui n'apprécient pas ce film peuvent se considérer comme amateurs de cinéma, en d'autres mots ils n'aiment que les films d'actions, dont on connaît la fin, et où le scénario est vraisemblablement du vu, et du revu à l'instar d'Expendables.
La plupart du temps, les meilleurs films ( avec un aspect plus porté sur la psychologie des personnages) sont incompris par la majorité des spectateurs, et donc ne sont pas appréciés. Ces gens là peuvent se considérer comme bêtes ou ignorants devant les écrans de télévision, ils ne voient que le premier plan, et en oublient tout le reste. Le cinéma n'est pas fait seulement pour observer, mais pour voir plus loin, imaginer, jusqu'à ressentir ce que les personnages eux-mêmes ressentent.
Plus le film progresse, plus il met mal à l'aise dans le bon sens du terme, on ressent parfaitement l'angoisse de charlotte Gainsbourg, qui est d'ailleurs amplifiée par le choix du lieu (isolé, grande maison,...).
D'autre le personnage joué par Kirsten Dunst est plus difficile à comprendre à cause de son aspect unique. Il va à l'encontre du personnage classique d'un film qui a des émotions plutôt courantes, là c'est tout le contraire, et cela nous pose problème au début, puis l'on finit par le comprendre, et à s'y attacher.
En d'autres termes, le titre du film est bien justifié, et Kirsten Dunst et bien à la hauteur de cet intitulé, puisque Melancholia est bien entendu mélancolie en Grec.
Si l'on reprend les origines de ce mot, et que l'on se détache de notre définition classique, c'est un terme qui est bien plus fort que le fait d'être triste pendant un certain moment. La mélancolie, auparavant, désignait bien sûr le dégoût de la vie, mais aussi un certaine génie chez des personnes, génie que l'on retrouve dans le personnage principal.