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    Melancholia
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    3,5
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    1 157 critiques spectateurs

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    Horreur. Actuality
    Horreur. Actuality

    13 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 avril 2014
    Bof bof , non mais sans blague ce film est chiant à en mourir , seul la fin est digne du grand cinéma ! Mais pitié épargné moi ça !!
    Kiwi98
    Kiwi98

    261 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 novembre 2014
    Cette histoire, celle de "Melancholia", commence par la fin, la fin du monde. L'ouverture n'est qu'un passage onirique et rêveur incroyablement lyrique présentant le récit sous une grande puissance symbolique. La Terre et l'humanité engloutit par une planète géante, fantastique et terrifiante mais en même temps sublime.

    Lars Von Trier est le cinéaste de l'excès, orgie, misogynie, provocation, critique… "Antichrist" en débordait tellement que ça en était ridicule. Pourtant "Melancholia" n'est pas vraiment dans ce domaine, il raconte avant tout l'histoire de deux femmes, soeurs, que tout sépare, Justine, la cadette, vient de se marier, mais son mariage se transforme en purgatoire, elle ne s'y marie par mais ne fait que participer, et elle y perd tout, son mari, son travail, l'estime de sa famille et sa propre conscience. Le film veut approcher l'âme humaine dans ses grandes limites en la mettant face à la mort certaine et inévitable représentée par une planète digne d'avoir été imaginée par un grand rêveur.

    Le film se divise en deux parties tout comme "Breaking The Wave" qui se fragmentait en huit segments. La première partie se concentre sur le mariage de Justine, la blonde, belle mais froide au sourire hypocrite, son mariage désastreux l'anéantie moralement, cette première partie est longue mais d'une beauté éclatante, au final Justine n'a plus rien à perdre, dans les coulisses représentées par le couloir les visages deviennent vrais, la mère de Justine se montre comme un monstre ultra glacial, son père abandonne sa fille au moment ou elle avait besoin de lui. Les mouvements de la caméra à l'épaule génèrent des tensions extraordinaires qu'elles soient familiales ou professionnelles. Tout oppose les deux soeurs, l'une est dépressive à la limite de la folie, l'autre est la voix de la raison, elle a tout à perdre faute d'avoir une vie.

    La seconde partie se concentre justement sur Claire, incarnée par une Charlotte Gainsbourg à la totale opposée de son rôle dans "Antichrist". Durant l'ensemble du film elle est le seul personnage auquel on s'identifie, la seule protagoniste rationnelle, tandis que sa soeur sent la mort et la folie elle est une source plus sage. Elle est d'ailleurs la seule à avoir peur de Mélancholia, peur qu'elle percute la Terre, peur que la science ait tord et de perdre tout ce qu'elle a acquit. Dans cette seconde partie nettement meilleure on pose des questions, qu'arrive t'il après la mort ? Sommes nous la seule forme de vie dans l'univers ? On voit également le film comme un duel : deux planètes, deux soeurs qui se contournent avant de se percuter. Sans répondre à ces questions à la réponse inconnue Lars Von Trier déploie toute son élégance et sa poésie pour sonder l'âme humaine, jamais l'enfant terrible danois aura atteint une telle maitrise, son film est somptueux en tout point, doux, mortel, terrifiant… le tout s'achève dans une atmosphère lourde, les personnages sachant qu'une mort certaine les attend se mettent à se préparer à mourir, certains l'acceptent et d'autres non, cherchant à fuir et pourtant aucune issue. Les acteurs sont tellement crédibles qu'on est totalement dans la peau des personnages, sublime incarnation de l'homme face à lui même, le duo Gainsbourg/Dunst fonctionne à merveille évoquant une relation entièrement faite d'amour et de haine et à couper le souffle de part sa complexité jusqu'au magnifique final ou la petite famille s'enferme dans un tipie improvisé, seul refuge contre la fin du monde, la mort, la mélancolie.

    Mise à part quelque longueurs un peu lourdes, pour trouver un défaut à "Melancholia" il faudra aller à des années lumières. Ultime désespoir tragique et orchestre cinématographique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 avril 2014
    Un film sublime d'un génie du cinéma. La scène finale est simplement d'anthologie !
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    66 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 avril 2014
    Avant dernier film de Lars Von Trier en date avant le dyptique "Nymphomaniac", Melancholia est un film plus sage que les précédents, notamment par rapport à Antichrist. Magnifique au niveau visuel, il nous transporte dans un univers lyrique et pré-apocalyptique d'une beauté toute fragile. De ce côté-là, rien à dire. En revanche les réactions de la presse (surtout) et des spectateurs me laissent perplexe : il prêtent à ce film une profondeur que je n'ai jamais ressenti, en tout cas pour le scénario ou les personnages. J'ai senti les acteurs impliqués dans leur rôle, mais pas assez à mon goût, je les ai trouvé un peu trop absents par moments. Seul Kirsten Dunst tire son épingle du jeu, avec un jeu tout en nuance et sans pathos (on ne peut pas en dire autant de Charlotte Gainsbourg). Niveau scénario, c'est pas terrible, ça manque de consistance, et il y a des scènes longues et parfaitement inutiles. Par contre le final est tout bonnement magistral : la vision saisissante de Melancholia (et la musique qui va avec) frappant la Terre restera gravée dans ma mémoire pour longtemps. Au final c'est un sentiment mitigé qui me submerge, le sentiment que ce film aurait pu être une réflexion sur la fin du monde et un chef d'oeuvre, mais que Von Trier n'a pas fait aboutir ses idées. Dommage.
    Benjamin A
    Benjamin A

    711 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mars 2014
    Quand Lars Von Trier s'attaque à la fin du monde, ça donne "Melancholia". Commençant par un prologue où l'on voit des images lentement mise en mouvement, puis divisé en deux parties, dans la première on suit une grande réception de mariage, celui de Justine et Michael où toutes les relations se détériorent peu à peu puis la deuxième partie où l'on suit la sœur de Justine, Claire et en même temps on suit la fin du monde qui approche et comme ça touche les différents personnages. Le problème c'est que ces personnages, on a vraiment du mal à s'y intéresser et à se passionner pour eux, de plus l'ensemble est parfois un peu trop morne et l'intensité inégale. Malgré tout, Von Trier nous livre une belle mise en scène et le ton dépressif et pessimiste (notamment dans la deuxième partie) est bien rendue, subjugué par les impeccables interprétations, que ce soit les seconds rôles ou bien évidemment les deux rôles principaux merveilleusement campé par Charlotte Gainsbourg et Kirsten Dunst. Visuellement c'est réussi et la musique est excellente. Au final c'est une œuvre qui ne laisse pas indifférente et la beauté visuelle est remarquable mais malgré tout je ne l'ai pas trouvé à la hauteur de sa réputation ou des autres films que j'ai vus de ce réalisateur. Une déception.
    Gisèle D.
    Gisèle D.

    1 abonné 28 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 février 2014
    mais c'est quoi ce film????
    je pause la question parce-que j'ai pas compris.
    spoiler: la planète va explosé et au lieu de te marier pour finir ta vie avec l'homme de ta vie, tu fais une dépression.

    j'ai perdu deux heure ou j'aurais pu faire quelque chose intéressant. je vous le dit, ne regardé pas ça.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 février 2014
    une premiere partie peut etre un peu inutile longue. filme camera a l epaule... ca donne vite le tournis. la deuxième partie est excellente. on nous tient en haleine. reglez bien votre ampli pour savourer
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    691 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 février 2014
    Etonnant mais surtout inquiétant, envoutant mais aussi stressant, intriguant mais aussi déprimant, ce "Melancholia" fait passer une belle palette de sensations toutes plus fortes les unes que les autres. Après un mariage terriblement déprimant, l'arrivée de cette inquiétante planète offre une dimension fantastique mais aussi métaphysique impressionnante. Le film de Vars Von Trier est multes choses à la fois, mais est en tout cas passionnant, étonnant, original, intriguant et étonnement stressant! A ajouter les excellentes prestations de Gainsbourg et Dunst et le charisme de monsieur Sutherland "24h chrono" junior! Film original dont on retiendra la première séquence WTF de quand même six minutes!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 janvier 2014
    Ce film est une pure merveille. Scénario qui joue entre le réaliste et l'onirique sur une sorte de fin du monde très arbitraire du point de vue de Lars Von Trier. C'est sublime et époustoufflant et je me suis sentie comme happée par un sentiment très étrange dans la salle de cinéma, entre l'envie de pleurer et l'étonnement. Quand je suis sortie de la salle j'ai vu d'autres personnes entrain de s'essuyer les yeux, c'était très curieux...
    A voir au cinéma bien sur...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    Ce film est un véritable chef d'oeuvre, grâce à LVT bien sûr (consacré depuis longtemps comme l'un des plus grands réalisateurs contemporains), mais surtout grâce au jeu tout en finesse et en justesse de K. Dunst (qui interprète à merveille le rôle d'une jeune femme dépressive qui devient insensible à la panique qui l'entoure). Emotion, poésie, suspens et pudeur sont au RDV. A voir absolument !
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    396 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2014
    Voilà pourquoi Lars von Trier est un cinéaste d'exception, "Melancholia" reste à ce jour un de ses films les plus abouti dans une filmographie déjà parsemée d'œuvres de qualité, mais celui ci réussi un tour de force des plus spectaculaire en proposant une vision intimiste de l'apocalypse, loin des blockbusters hollywoodiens, pied de nez fantastique. Après je ne sais pas si LvT voulait surfer sur la hype 2012 et des prédictions mayas, mais force est de constater que le film était sorti au bon moment (courant 2011) pour jouer avec l'angoisse inconsciente des spectateurs et en tirer une version poético-terrifiante de la fin du monde.

    "Melancholia" est un film fataliste, cette gigantesque planète bleue va nous percuter, on le sait, ce flash-forward en guise d'introduction nous percute, d'un esthétisme époustouflant sous les violons de Wagner, le reste du long métrage ne sera qu'une lente agonie vers l'inéluctable. Et Lars est un type malin et indomptable, il n'entends pas nous divertir, il nous l'annonce même implicitement dès le début de la seconde séquence avec cette limousine ayant toute les peines du monde à traverser les routes sinueuses des bois amenant à ce château où se déroule le mariage de Justine, cette scène n'a pas de sens, placée là presque comme un avertissement signé par le réalisateur "Attention vous allez patiner !".
    Cet acte de la cérémonie ratée semble presque interminable, mais c'est à mon sens complètement justifié et volontairement dépeint comme ennuyeuse et triste, on y voit en elle seule l'évolution du personnage de Justine incarné par Kirsten Dunst, d'abord paraissant comme une petite poupée souriante pour brusquement dériver dans une déprime quasi incompréhensible, par la suite on "comprendra" ce comportement, Justine est décrite comme une femme clairvoyante, elle sait les choses, elle sait qu'elle vit ses derniers jours, ainsi débute une lente descente aux enfers qui semblera lui enlever sa substance vitale et son insouciance.

    Là où le film est réussi c'est grâce à son ambiance, les yeux rivés vers le ciel cette étoile sonne comme une menace pour les uns, une beauté inoffensive pour les autres, mais elle ne laisse pas indifférente, le shining de Justine nous effraie et l'espoir de John (Kieffer Sutherland) semble presque déconcertant de naïveté et de positivisme, le seul personnage qui a le cul entre deux chaises est celui de Claire (Charlotte Gainsbourg), au final c'est celui vers lequel on préfèrera s'identifier en quelque sorte, après tout l'introduction pouvait tout aussi bien être un rêve.

    von Trier garde son habitude à dresser des plans fabuleusement esthétiques pour les imbriquer dans ce style caméra à l'épaule, lointain souvenir du Dogme 95, les non initiés pourront être perplexes mais les habitués seront confortablement installés dans cette réalisation atypique et brillante. Les performances de Dunst et Gainsbourg sont parfaites, Lars a du bon à être odieux avec ses actrices, il arrive véritablement à en extirper le meilleur, la première étant légitimement récompensée à Cannes (comme Björk l'avait été pour "Dancer un the Dark"), globalement la mise en scène est un sans faute.

    Le second acte nous dévoile plus précisément l'évolution pessimiste de Justine, la désincarnation du personnage et son rapport réceptif à la planète géante est encore plus effrayant car il nous convainc définitivement de la finalité de cette chute en avant, le cadre intimiste est loin des codes préconçus du thème de l'apocalypse (comme l'avait fait Shyamalan pour celui de l'invasion extraterrestre avec "Signs"), et ça a le mérite de convaincre car retranché et minimaliste. S'en suit un crescendo émotionnel personnifié par l'angoisse de Claire contrastant avec l'acceptation de Justine, le chaos se rapproche lentement mais sûrement, inévitable et sans espoir, les réactions sonnent admirablement juste et le final est franchement incroyable de puissance et de grâce.

    "Melancholia" nous plonge littéralement dans l'agonie sombre et sinistre de la perdition terrestre et de la désincarnation humaine, nullement accroché à tout conformisme et ne songeant pas à prendre son spectateur par la main, fascinant, puissant et beau, un film limite jouissivement neurasthénique et misanthrope, pas de doute Lars est un grand.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 décembre 2013
    Je méprise Lars Von Trier, le trouvant trop glauque et anxiogène, tellement torturé qu'il en devient sordide et sinistre. Je me suis donc lancé dans Melancholia avec un très mauvais préavis, j’ai pensé que je me devais de le voir simplement pour ma culture cinématographique et confirmer mes préjugés et mon dédain profond pour ce foutu réalisateur. Alors merde, je me suis senti bien con au milieu du film, me rendant compte que j'étais témoin d'un grand moment de cinéma.
    Contrairement à tous les éloges qui sont fait dans les autres critiques, les 10 premières minutes ne m'ont guère plus. Bon, en même temps, je suis coincé derrière mon pc, en streaming 720p, j'imagine que l'imagerie semblait nettement plus impressionnante en salle. Pour être honnête, ces images étaient parfaites, sublimes. Le problème, c'est justement cette beauté trop lourde, avec des effets stylistiques trop appuyés, un jeu de lumières théâtral, des ralentis pompeux, et des couleurs beaucoup trop vives. Tout ceci m'a semblé totalement artificiel et chargé. Je me suis dit "Ah... Lars Von trier dans toute sa splendeur !" tellement l'univers me semblait lent, oppressif et presque gothique, trop lugubre. Le tout affirmé par le fameux Wagner, qui ne colle que trop bien à Trier je trouve, les gens jugeant sa musique trop pompeuse, trop riche et complexe, incompréhensible, voir prétentieuse. J'ai donc laissé passer cette introduction lourdement, en étant déjà fatigué par l'atmosphère proposée, très semblable à celle de l'introduction d'Antichrist, tout aussi sublime et exaspérante à la fois.
    Arrive ensuite le premier chapitre, changeant soudainement d'atmosphère. On assiste à une fête de mariage. La caméra est tremblante, portée sur l'épaule, alliant zoom et dézoom, et avancées instables. Ce visuel m'irrite, m'agace, m'énerve, et je sais pertinemment que c'est volontaire. Ah je déteste ce Trier !
    Puis, petit à petit, de fil en aiguille, une sorte de lenteur psychédélique s'installe, un pouvoir sensoriel se créé, la réalisation devient finalement une signature, un trait de caractère singulier et hyperréaliste. L'environnement prend place, les situations s’enchaînent sans but précis, sans scénario concis, juste pour la beauté de l'art et l'étalage d'un personnage instable, à l'image de la réalisation, sensible et agressif, à la fois détestable et pourtant attachant par sa fragilité. Une dualité des sentiments se met en place, la psyché humaine dans toute sa splendeur, entre cruauté et sensibilité. Le bonheur n’est jamais acquis, il n’est que passager, et la condition humain reprend le pouvoir, la mort est une fatalité. Là encore, j’ai bien retrouvé Lars Von Trier dans son grand pessimisme, seulement ce mal être est pour une fois d’une beauté sans nom.
    Cette première partie du film se déroule presque en temps et en heure, le spectateur étant enfermé dans cette triste fête, empreinte de mélancolie et de détresse, comme lorsque l’on est invité chez des amis et que l’on ne trouve pas sa place, on ne se sent jamais aussi seul que lorsque tout le monde autour de vous est heureux. Le bonheur semble être une obligation, et vous n’avez pas le droit de ne pas sourire.
    La deuxième partie s’ouvre, l’intrigue faisant peau neuve, le spectateur sortant de cette éprouvante virée festive, d’une grande poésie mais d’une mélancolie incommensurable. Le duo, et en même temps duel, Gainsbourg/Dunst est plus qu’admirable. Les actrices sont sublimes, dégageant une certaine nonchalance pouvant les rendre très vite ennuyeuses mais qui fait finalement tout leur charisme, à l’image du film dont la lenteur est insupportable pour les uns et de toute beauté pour les autres. Une nouvelle intrigue se hisse petit à petit, sans pour autant créer d’inégalité au sein du film, la poésie du tragique est glorifiée, le conditionnement humain est exposé dans son plus simple appareil, la peur de la mort, la peur de mourir seul, non seulement la peur de mourir mais surtout la peur de ne plus vivre, une vie que l’on aura pourtant toujours détesté. L’idée seule est tellement triste qu’aucun pathos, aucune mièvrerie n’est nécessaire pour créer une proximité avec le spectateur. L’émotion est pure, sans artifice, sans musique, sans cadrage travaillé, tout semble spontané, vrai, authentique, tristement humain.
    Le film se termine par cette sublime apocalypse dont personne ne sort vivant. Non, je ne suis pas en train de spoiler la fin du film car la mort est son essence même, une autre fin n’aurait pu être pensée, toute espérance sur la vie des protagonistes n’aurait été qu’illusion. La planète nommée Melancholia s’écrase donc, le message ne peut être plus clair : La mort arrive, la mélancolie l’emporte et l’homme n’a d’autre moyen que de nier son déterminisme jusqu’au bout (d’où la création de la cabane imaginaire).
    Au final, une œuvre lyrique aussi détestable qu’admirable. Ma critique n’a que très peu d’importance, car ici, tout n’est qu’émotion, une question de sensibilité, de sensorialité. Et le sensoriel ne s’explique pas, il se vit simplement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 décembre 2013
    Film d'une beauté absolue à la limite de l'insoutenable, comme d'habitude chez Lars Von Trier avec une Charlotte Gainsbourg époustouflante et le reste de la distribution à l'unisson. Chef d'oeuvre.
    Jean-Michel L.
    Jean-Michel L.

    4 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 novembre 2013
    Les images sont superbes. Le jeu des acteurs tout en retenu éclate à la toute fin comme souvent chez ce réalisateur. C'est pour moi le meilleur film de Lars Von Trier enfin sorti de ces dogmes contraignants pour cette fois utiliser les images de synthèse avec parcimonie et intelligence.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 octobre 2013
    La séquence inaugurale, constituée de tableaux artificiels, aux éclairages et aux ralentis étranges, mélange de kitscherie, de romantisme et de symbolisme, laisse une impression poétique unique. Ce n'est pas spécialement beau, mais c'est plastiquement fascinant. Lars von Trier se projette aussi dans l'espace, pour un ballet cosmique sur fond de musique classique (Wagner, Tristan et Iseult). En matière de space opera, Melancholia est à la destruction de la Terre ce que The Tree of Life est à sa création, les deux films ayant été présentés en même temps à Cannes en 2011. Le réalisateur danois oppose au panthéisme et à l'humanisme du réalisateur américain un nihilisme et une misanthropie sans fond. Il commence donc par nous annoncer en grande pompe, dans une sorte de jouissance grandiose et libératrice, la fin du monde, avant de proposer un flash-back. Petit retour sur les derniers jours de l'humanité, par le prisme d'un portrait de groupe, réuni pour un mariage dont le fiasco va révéler différentes tares du genre humain. Autour d'une mariée dépressive et perdue, maternée par une soeur qui l'aime et la déteste, gravitent une mère aigre et vacharde, un père jouisseur et fuyant, un employeur qui ne voit dans son employée qu'une machine à produire des slogans publicitaires, un beau-frère qui ne pense qu'au fric... Lars von Trier se lance dans un jeu de massacre, façon Festen, assez amusant, même s'il est gratuit. Cela suinte un mépris qui va aboutir, dans la seconde partie du film, à la justification de la trame et de sa conclusion : en gros, l'humanité est pourrie jusqu'au trognon, elle mérite sa destruction. Bon, c'est tout de même un peu court et pas très nuancé. D'autant qu'une fois son message apocalyptique formulé, l'auteur ne semble plus trop savoir quoi faire de son intrigue. L'attente du cataclysme est longuette, proprette et un peu vide de substance. Seul le lien entre la planète Melancholia et la mélancolie de la mariée est assez troublant, notamment grâce à Kirsten Dunst qui, depuis Virgin Suicides, est l'actrice idéale pour exprimer la dépression et la tristesse. Sinon, malgré les pleurs du personnage de Charlotte Gainsbourg et la dimension de film catastrophe, le drame laisse assez froid ; on ressent peu d'émotion, peu de compassion. On a presque hâte d'en finir. Et là, on rejoint probablement la philosophie du réalisateur !
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