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    Melancholia
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    3,5
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    1 157 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 août 2011
    Comme d'habitude, les films de Lars Von Trier n'ont aucun interet. Une vraie mine d'or pour les bobos-intellos.
    Matthias T.
    Matthias T.

    44 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 mai 2016
    Un film altier, mis en scène avec maîtrise, doté d'un beau casting, mais qui m'a personnellement laissé un peu de marbre.
    ml-menke
    ml-menke

    40 abonnés 551 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 août 2011
    Une version intimiste de la fin du monde selon le point de vue marqué de son réalisateur Lars Von Trier est la meilleur idée de l'année ! On y trouve surtout un conflit entre deux sœurs qui se passent le rôle de héroïne du film l'une après l'autre.
    ClockworkLemon
    ClockworkLemon

    24 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 septembre 2011
    ' Ach je vais faire un nouveau film et ça sera un chef d'oeuvre d'anticipation. D'abord je vais faire une longue séquence au ralenti, comme on a fait pour Antichrist, avec une bonne musique classique bien allemande ! Comme c'est la mode en ce moment et pour faire comme les grands du septième art je vais bourrer le film d'images de l'espace, de planètes, de belles nébuleuses. Ah oui, j'oubliais, Ach, je vais faire plusieurs parties, parce que ça fait classe et les gens pourront reconnaitre mon cinéma ! Je vais les plonger dans l'univers de la petite bourgeaoisie, parce que ça fait classe et tout le monde fantasme dessus ! Mais je vais finir subtilement par une morale parce que je suis intelligent ! Allez on bouge la caméra ! Ach ! ' ... ... ... "Melancholia" commence par dégouter le spectateur, ou bien l'aveugler en lui faisant croire à de la beauté par des artifices pompeux et ridicules, à voir selon les spectateurs... Le génie allemand nous révèle un prologue digne de son Antichrist. Une scène au ralenti sur fond de musique classique, mais cette fois, il numérise le tout. Et là, ça devient un calvaire visuel, les cinq premières minutes sont hideuses à part peut être les plans des planètes (mais ça n'engage que mon obsession pour la représentation de l'espace au cinéma...) et encore parce que autant voir un 2001 ou "Tree of Life". Le reste est dégoutant, le numérique est d'une laideur insoutenable, à en faire mal au crâne dès le début du film. De la science fiction, des couleurs et des lumières plus tape à l'oeil les unes que les autres, ça se veut esthétique, révolutionnaire, c'est lamentablement ridicule et prétentieux. Enfin, après l'un des plans les plus réussis, la colision des planètes, vient ce fameux panneau style Antichrist "LARS VON TRIER MELANCHOLIA"... Puis on arrive sur Terre, oui, sur Terre, à l'entrée d'un grand manoir de bourges, dans une limousine. Là c'est l'horreur visuelle. Lars Von Trier ne sait pas filmer. Il filme comme un gosse de huit ans qui voulait essayer la caméra de son père. Les mouvements floutent l'arrière plan, et parfois même le premier, les zooms incessant donnent réellement mal à la tête, et ça n'arrête pas. Dans tout ce passage dans la limousine, faussement drôle, la caméra n'est jamais stable, ça bouge, ça bouge. Pourquoi ? Pourquoi ne pas mettre un trépied, pourquoi ne pas faire un plan fixe ? Ils arrivent au manoir et là c'est pire la caméra s'affole. La longue séquence du dîner ne change pas, zooms, zooms, caméra qui fait un 180 à toute vitesse et on décroche. Même dans des espaces clos, dans des plans ou gros plans, trop nombreux au passage, l'image n'est jamais stable. Les cadres sont laids. Il arrive même à faire à un moment un 180° rapide pour enchainer sur un autre plan, un autre cadre fixe. A quoi ça sert ? Qu'est-ce qu'il veut dire en filmant comme ça ? Après ceux qui comparent ce film à la merveilleuse Palme, ça m'horripile, les mouvements de caméra de Malick sont sublimes, fluides et ne floutent jamais l'image. Chez Von Trier, les zooms brutaux rendent flou tout l'écran pendant une fraction de seconde. Et c'est déjà trop. Von Trier doit absolument changer de métier, arrivé à cannes, à ce stade avec un tel déchet cinématographique, c'est une arnaque, c'est révoltant. Comment tous les critiques ont pu se masturber sur ce film ? Je suis resté jusqu'au bout, avec beaucoup de peine. En plus de ça le film est servi par des acteurs médiocres. Sutherland est ridicule, Gainsbourg jamais crédible, comme tout le film, et Kirsten Dunst mérite t-elle vraiment son prix... seul John Hurt tient la route et c'est dommage qu'il se barre aussi vite. Techniquement immonde, scénaristiquement inintéressant, suivre les caprices et le mal de vivre de la petite bourgeoisie pendant une heure pour nous servir une morale nihilliste à deux francs trois pièces à la fin de son chef d'oeuvre : "La vie sur Terre, c'est mauvais" TAN TAN TAN... Quelle claque ! Personne ne regrettera la Terre, la vie sur Terre c'est mauvais, oui surtout surtout si c'est pour nous servir un tel déchet nihilliste anti artistique. "Melancholia", j'étais sceptique... Sceptique seulement... Je suis sorti dégouté, dégouté par un cinéma éxecrable, long, lent, pompeux, inintéressant... ... ... Et puis merde, c'est une merde.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 mars 2012
    Je me suis endormie en plein milieu...
    A part la musique et la dernière image du film; tout le reste est à mourir d'ennui !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 février 2013
    C'est genre de film qui fait que j'aime le cinema !
    C'est ce film qui meritait la palme d'or a Cannes en 2011 !
    Quel choc ...
    Avant de parler des acteurs , du scenario ou de la relisation je veux d'abord dire que Melancholia possede la meilleur photographie que j'ai jamais vus ! J'ai vus enormement de beaux films mais celui les depasse tous !
    Pour les acteurs , commencons par Kristen Dunst c'est simple elle a plus que meriter son prix ! Trouver des actrices qui arrivent a entrer dans son personnage comme ca de nos jours ! Elle change du bonheur au malheur d'une facon juste incroyable ...Puis il y a Charlotte Gainsbourg qui est tres bonne mais fais un peu pale devant la prestation de K.D ! Et les autres que l'on voit asser peux sont tres bon sans plus .
    La realisation , personne ne le dit mais tu le monde le pense tu meritais le prix du meilleur realisateur c'est tout .
    Le scenario , la fin du monde vue de facon realiste pas comme dans c'est put.. de productions hollywoodiennes a la con ! Non c'est juste ecrite de facon realiste et ( deprimante ) mais ce scenario marche surtout grace a sa phographie et ses acteurs .
    Le seul defaut , c'est sa camera , d'accord que l'on filme camera a l'epaule mais que l'on fasse des zooms sans changer de plans m'enervent un peu mais la ou interviens encore pour sauver ce defauts c-a-d la photographie qui grace a elle nous importe peux de la facons dans s'est filmer ! Mais certains plans sonts plus que magnifiques je ne dit pas .
    Le debut , la communication entre elle et la terre et la fin sont juste inexplicable tellement elle degage une beauter qui est vraiment a couper le souffle !
    Je le conseille aux cinephiles ( en vostfr et bluray ! ) , les autres ( certains ) apprecieront pour la beauter du film mais en l'oubliant vite et les autres ne feront qu'une lenteur abominable qui par ailleurs ne ma poser AUCUN probleme , je ne me suis pas ennuyer une seconde !
    Voila je pense que c'est un des films les plus magnifiques que le monde du cinema n'aura jamais cree ! Voir le plus beaux car pour moi il l'est !
    ArnoRuoms
    ArnoRuoms

    20 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 février 2013
    Un monument cinématographique !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 août 2011
    Mélancholia, c'est une véritable claque cinématographique. On retrouve un cinéma vif, puissant, véritable, mélangé dans un énorme flot poétique. Les plans s'enchaînent et la beauté s'émane, qu'elle soit visuelle, auditive ou scénaristique. Tantôt perdu, tantôt lucide, on se perd dans les méandres d'un chef d'oeuvre aussi attendu qu'inattendu, se lovant contre le jeu intense et poignant de deux actrices sulbimées : Kirsten Dunst et Charlotte Gainsbourg. LVT prouve une nouvelle fois qu'il est l'une des plus grandes figures du cinéma.
    Machriasi
    Machriasi

    11 abonnés 629 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 septembre 2012
    Wouaw un debut tres long et chiantissime, un milieu ininteressant et une fin bizarre. Reste de belles images... Mais ce n'est pas suffisant pr rattraper 2h (eh ouais!) d'ennui mortel et d'un interet tres limité
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 13 mai 2014
    Mais enfin, comment peut on faire au film aussi prétentieux ennuyeux et faux sans aucun intérêt avec de tel acteurs!
    Désolé charlotte mais là tu rentre dans le cliché de ta propre personne et c'est ridicule.
    et pourtant j'y croyais moi!
    C'est un film à éviter absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 avril 2012
    Un chef d’œuvre ! C'est je crois l'un des meilleurs film de Lars von trier .
    Le point du film pour moi est son visuel ! On est ébloui a chaque séquences du film ! :)
    Allez tous l'acheter en DVD .
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 septembre 2012
    Mélancholia est une peinture mortifère du monde, véritable opéra du désespoir, il met en scène deux jeune femmes apparemment opposées mais qui vont être toutes deux emportées par le même chaos. Chez Von Trier l'apocalypse est métaphorique, c'est tout d'abords la fin d'une famille. Justine (magistralement interprétée par Kirsten Dunst) représente ici la mélancolie, le désenchantement, elle est le maillon faible de la famille et ne parvient pas à se plier à la comédie social;et sa soeur, Claire ,elle ,est le symbole de la force et de la maturité. La première partie est consacrée à la soeur fragile et met en scène son mariage, avorté avant même d'avoir débuté. La scène de la limousine où Justine et son futur mari tentent de s'extirper d'un chemin boueux est le symbole d'un monde tortueux et absurde qui court à sa perte. Le mariage qui s'en suit est le théâtre de la dissolution sourde de la famille, Justine s'y perd et s'engouffre déjà dans la mélancolie et Lars von trier y dissèque la souffrance d'une femme engluée dans un mal indéfinissable. Les relations s'effritent, les faux semblant volent en éclats et le drame s'amorce. La deuxième partie se focalise sur Claire, qui mère et épouse exemplaire, va se trouver aspirée dans une fin du monde angoissante et prenante. Elle se dévoilera fragile et les rôles s'inverseront dans un fracas de feu et de larmes. La subtilité du réalisateur ici est contenue dans le fait qu'il explore la fragilité du monde et ses angoisses avec un mélange de pessimisme et de pure poésie, donnant à ses personnage une puissance émotionnelle incroyable. La fin du monde est ainsi montré avec la beauté étrange de la résignation et termine sur un note violemment désespérée.
    ffred
    ffred

    1 698 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 août 2011
    Très attendu comme tous les films de Lars von Trier, Melancholia débarque sur les écrans auréolé d'un prix d'interprétation et d'un scandale cannois. Ce dernier n'ayant rien à voir avec le film. Si le cinéaste danois s'est calmé au niveau des scènes hards et du gore, il va par contre toujours plus profondément sonder l'âme humaine. Tout ici est calme. Enfin en surface. Car dans la tête et le cœur des personnages c'est cataclysmique. Comme cette planète qui leur fonce dessus et chamboule bien sûr la vie et les convictions de chacun. Lentement, au fur et à mesure que le danger approche chacun délivre sa vrai nature. Les deux sœurs vont se retrouver seules face à elles-mêmes abandonnées de tous les hommes (maris, père, patron, employé...). Le scénario nous fait suivre leur (très) lente descente aux enfers sublimée par une mise en scène de von Trier qui, en se calmant (même si la caméra bouge toujours beaucoup), n'a jamais été aussi fluide, simple, solide et convaincante. Le récit entier se déroule dans une seule et même maison ce qui accentue encore l'effet d'oppression et d'étouffement que dégage l'ensemble. La scène d'entrée (à l'instar de celle d'Antichrist) est d'une beauté à couper le souffle. On reste scotché. Les images sont somptueuses, éclatantes d'une force incroyable sur la musique puissante de Wagner (présente tout le long). Si on peut se poser des questions sur l'attribution du prix d'interprétation à Kirsten Dunst, qui est très bien mais pas renversante, le reste de la distribution est parfaite et de qualité. J'ai trouvé Charlotte Gainsbourg, par exemple, bien supérieure à sa collègue américaine. Si on se demande ce que fait là Kiefer Sutherland (le mari de Charlotte), on oublie bien vite Jack Bauer tant il est surprenant et au final très bon. Charlotte Rampling (la mère) n'a que quelques scènes et répliques mais elle est absolument géniale, dommage que le rôle soit si court. On retrouve aussi l'excellent John Hurt dans le rôle du père et les toujours impeccables Stellan Skarsgard (détestable) et Udo Kier (très drôle). Bref un casting en or et au top. Une vraie réflexion sur le sens de la vie, contrairement à The tree of life (à laquelle on pense parfois). Palme d'or qui aurait pu (dû ?) être attribuée à cette Melancholia. Un Lars von Trier différent mais très abouti. Une vision de la fin du monde qui fait réfléchir. Fort, dérangeant, troublant et effrayant. Terriblement dépressif et pessimiste mais magnifique...
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juin 2016
    Le rejet d'une partie du public concernant Melancholia s'explique, surtout, par l'impossibilité qu'a celle-ci de dépasser le propos nihiliste et misanthrope de Lars Von Trier, qui met à nu la faiblesse et la vanité d'une humanité face à la fin du Monde, qu'il regarde comme une libération. Pourtant, il y a matière à trouver en cette fable d'un onirisme grandiose (Von Trier convoque pour le faire exploser dans son essence le romantisme allemand, et le fait que les critiques rappellent unanimement cette ascendance montre à quel point le danois a réussi à en atteindre la prégnance) une profondeur émotionnelle assez vertigineuse. Le personnage joué par Kirsten Dunst, assez détestable prolongement de la personnalité de Von Trier, se doit d'être regardé avec l'empathie dont elle ne fera jamais preuve pour pouvoir lire en elle la douleur, le vide et le néant qui la condamnent, comme son auteur, à une misanthropie et une dureté sans limites. Ainsi, faire à Von Trier le procès de son mépris de l'humanité, de son incapacité à montrer de l'amour ou une quelconque empathie, c'est un peu retomber dans le piège facile de la condamnation sans ambages, c'est un peu, justement, refuser de comprendre un homme à qui on reproche de ne pas chercher à comprendre l'autre. Von Trier et Justine sont exécrables parce qu'ils souffrent, et la seconde laisse magnifiquement à voir la profondeur que peut atteindre la mélancolie. Attisée par l'approche de Melancholia, qui menace de détruire la Terre, la mélancolie du personnage finit par trouver une aura qui le dépasse, Justine cessant de souffrir pour gagner une puissance inhumaine et sereine, se poser en déesse dont le corps parfait s'expose de façon irréelle sous le double éclairage nocturne de deux astres célestes. Elle synthétise à elle seule les proportions démesurées, à la fois originelles et célestes, d'un sentiment qui laisse à l'homme lucide et torturé l'impression de renouer avec une vérité cosmologique, avec un savoir absolu et une supra-conscience qui englobe tout de son aura. Pourtant, il n'est pas dit que Lars Von Trier se dise, par son biais, capable de la même placidité quand viendra le moment de sa mort ; ce que le danois essaie de mettre en scène, c'est avant tout la puissance du sentiment qui l'habite, son impression d'avoir en l'ayant éprouvé terminé tout cheminement intime. D'être déjà mort, en attendant de mourir vraiment. Certes, pendant ce temps, les autres personnages paraissent ridiculisés, rabaissés à la faiblesse, à l'illusoire certitude de maîtrise ou de sens. LVT ne leur accordera jamais le moindre cadeau, et la vision qu'il offre de nous tous est bel et bien celle d'un nihilisme sans place pour l'amour. D'un côté, son final trouve une supériorité incroyable par un procédé très simple. Si LVT se permet de dessiner le personnage dont il se sert pour peindre Melancholia aux couleurs noires et abyssales de son âme (Justine) comme un être capable de surmonter sa propre destruction, il faudrait, pour battre en brèche la noirceur de son film, faire preuve de la même arrogance en prétendant avec sûreté qu'un être humain ordinaire (visage que Charlotte Gainsbourg se charge d'endosser) serait capable lui-aussi de rester droit, aimant et protecteur même quand viendra la fin de toute chose. S'il nous regarde de haut, presque d'une position divine, Lars Von Trier y parvient donc en s'assurant que pour l'y rejoindre, il faudrait donc abandonner toute modestie, et présumer qu'une vision du monde positiviste possède la même assurance et la même certitude que son propre désespoir. Après tout, bien des siècles ont déjà passé sans que le nihilisme ou la foi en le sens de la vie n'aient pris le dessus d'une manière irréfutable dans les débats sur la question. Ces deux attitudes ne sont que des dispositions de l'esprit, qui se refusent à toute démonstration rationnelle. Lars Von Trier s'essaie donc ici à la seule manière d'appréhender ce combat métaphysique, cette césure dans la sémantique de la vie, cette dichotomie irréconciliable : en laissant à voir la profondeur de son sentiment, et les dimensions sans pareilles qu'il lui donne l'impression d'atteindre, la certitude de renouer avec quelque chose de primal et d'à jamais indépassable. Dur, puissant et sans complaisance, Melancholia est un film vertigineux, un astre noir dont l'empreinte peut être considérable, et l'un des plus grands films du millénaire en cours.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 août 2011
    Dès l'introduction, le visage de Kirsten Dunst vous envahit. Puis se succède des tableaux d'une beauté et d'un drame puissant et saisissant. Le film rentre dans sa première partie, la voiture de Justin n'arrive pas à arpenter le chemin sinueux, un signe qui indique le cul de sac dans lequel sa dépression chronique va la pousser. Un fête de mariage qui tourne aux fiasco, en quelque seconde Lars Von Trier arrive à nous donner les clefs de tous le problème, pas besoin de long discours, juste des petites phrases qui sont magnifiés par des jeux d'acteurs géniaux. Alors dans cette première partie, Justine est au premier plan et masque, d'un sourire grinçant, une volonté de crié et de pleurer sa dépression de toute ses forces, la seconde partie est tout autre. Claire, joué par Charlotte Gainsbourg avec talent, est aux premier plan, femme accomplie dans le rôle de mère et d'épouse, elle va pourtant être aspirer par la dépression. Sa soeur Justine disparaît au profit d'un être qui n'attend qu'une chose, que Mélancholia emporte le peu d'âme qui lui reste. Ce magnifique plan de Kirsten Dunst nu, en parfaite connexion avec cette planète, appelant dans le silence sa venu. Ici, la fin du monde n'est qu'une métaphore, une allégorie de ce que ressent un dépressif. Pas d'issue, au final cette demeure représente l'immense solitude de Justine perdu dans ce château incapable de s'en aller (les scènes où son cheval refuse de traverser le pont) tout comme sa soeur, lorsqu'à son tour elle est aspiré, elle ne peut plus quitter la demeure. Malgré une remonté d'espoir, la fatalité revient vite. Et par ce plan finale d'une beauté et d'un cruel frappant finit de marquer cette expérience cinématographique et culturelle intense. Une grande oeuvre, marquante.
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