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    Melancholia
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    Le cinéphile
    Le cinéphile

    692 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 février 2014
    Etonnant mais surtout inquiétant, envoutant mais aussi stressant, intriguant mais aussi déprimant, ce "Melancholia" fait passer une belle palette de sensations toutes plus fortes les unes que les autres. Après un mariage terriblement déprimant, l'arrivée de cette inquiétante planète offre une dimension fantastique mais aussi métaphysique impressionnante. Le film de Vars Von Trier est multes choses à la fois, mais est en tout cas passionnant, étonnant, original, intriguant et étonnement stressant! A ajouter les excellentes prestations de Gainsbourg et Dunst et le charisme de monsieur Sutherland "24h chrono" junior! Film original dont on retiendra la première séquence WTF de quand même six minutes!
    ptitarya
    ptitarya

    55 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 janvier 2015
    Difficile de faire une critique sachant que j'ai craqué très tôt mais j'ai eu le courage de finir bien que ce fut difficile, je vais dire ce qui ne m'a pas plu. Tout d'abord le début (les 2 premières minutes) n'est pas du tout accrocheur, c'est extrêmement lent et je pèse mes mots. Après je trouve qu'il ne se passe rien, alors peut être que c'est trop abstrait ou "artistique" (dans le sens d'une oeuvre d'art) pour moi mais je n'ai pas vu l'intérêt. Du coup j'ai lutté pour ne pas que mes yeux se ferment (bon ils se sont quand même fermés à certains moments), et je me suis dit que le film allait peut être se lancer tardivement. Nada, au bout d'une heure mon avis n'a toujours pas changé, c'en est fini pour moi je n'étais réellement plus dedans. C'est vrai qu'on peut y voir une sorte de peinture filmée, avec des musiques très mélancolique, mais bon ça me fait penser à l'ambiance qu'on peut retrouver lors d'un opéra, chose dont je n'adhère pas. Dommage les acteurs ne sont pas mauvais, par contre Charlotte Gainsbourg je suis pas fan mais Kristen Dunst est très impressionnante sur certains plans statique, elle arrive à nous faire parvenir des émotions en étant figée. Je ne jugerais pas la deuxième partie car je ne serais surement pas objectif vu que j'étais désintéressé après cette première partie. Finalement j'ai surement rien compris à ce film...à si quand même quelque chose, c'est que c'est pas pour moi.
    jeannette75
    jeannette75

    17 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 décembre 2014
    Long lent long et lent... De belles et poétiques images et metaphores, un scénario original. Mais ce fut long lent long et lent ...
    Cthulhu Mantis
    Cthulhu Mantis

    26 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mai 2015
    Sans doute un des plus beau film dernièrement de Lars Von Trier. Sa ne doit pas être facile de vivre dans sa tête avec un esprit pareil. Un grand sens de l'image très onirique, on imagine encore mieux l’état d'esprit du réalisateur pendant l'écriture de son scénario et à la mise en scène de son film.

    Il y'a aussi au fur et à mesure une véritable identité cinématographique qui s'est construit par le biais de ces films. La caméra qui est un peu tremblante, portée à l'épaule, zoom et dé-zoom. Cela est devenus qu'on aime ou non sa signature avec aussi de longues introductions de musiques riches et complexes très théâtral qui paraîtront pompeux pour beaucoup, émotionnel, sensible et poétique chez certains.

    Pessimiste comme il a toujours été, entre cruauté et sensibilité, dans ce mal-être qui est le sien depuis longtemps maintenant et semble le nourrir. Lars Von Trier donne l'impression de vouloir avoir fait ce film pour se guérir et faire sa propre médecine personnel.

    Un mal-être qui semble être d'une beauté sans nom. Ce long-métrage de Lars Von Trier semble s'attaquer à l'irritabilité et l'ultra optimisme naïve de notre société. Il semble vouloir démontrer que le bonheur n'est jamais acquis, il n'est que passager, que la misérable condition humaine reprend le pouvoir sur chacun d'entre nous et que le mal est une fatalité.

    Dans la première partie qui est le mariage de Justine qui est en une heure, elle ne semble pas heureuse, c'est une triste fête. Il y'a comme une empreinte de mélancolie et de détresse, comme lorsqu'on est invité chez des amis et que l'on ne trouve pas sa place, on se sent seul que lorsque tout le monde autour de vous est heureux. Un film qui ressemble beaucoup à la réalité avec laquelle elle partage le fait que le bonheur semble être une obligation et que vous n'avez pas le droit de ne pas sourire.

    La lenteur du film le rendra insupportable pour les uns et sera de toute beauté pour les autres. Avec la peur d'une fin qui est épouvantable qui s'y rapproche et qui semble rallumer la flamme chez Justine qui accepte cette fin comme si le bonheur était dans la mort.

    Un film beau et sordide, un diamant brut émotionnel et intimiste. A ne pas regarder si vous avez le cafard et risquera de vous complaire la dedans.
    NoSerious Man
    NoSerious Man

    181 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2018
    Lars von Trier est un réalisateur difficile à ranger dans une catégorie cinématographique précise. Depuis son premier film "Element of crime" (1984), il a plu, dérangé, intrigué, fasciné... grosso modo, un ovni.
    Sa seconde trilogie est pour moi la meilleure, "Trilogie Coeur en or", constituée de "Breaking the waves" (1996), véritable vague d'émotion d'une puissance rarement atteinte ; "Les idiots" (1998), un pur délire Trierien, version complètement déjantée de "Festen" de Thomas Vinterberg sorti la même année ; enfin, survenu en 2000, "Dancer in the dark" (2000), qui est le film qui m'a fait le plus travaillé et auquel j'ai repensé des semaines après l'avoir vu pour la première fois, une tragédie contemporaine qui, malgré de nombreux revisionnages, reste pour moi l'un des films les plus émouvants de notre siècle. "Melancholia", sorti en 2011 et présenté à Cannes en compétition pour la Palme d'or, est avec son précédent film "Antichrist" (2009) son film le plus polémique. Cependant, si "Antichrist" avait fait polémique pour les sujets qu'il traite, spoiler: le gore et le contenu sexuel de plusieurs passages,
    "Melancholia" a presque être ignoré à cause du comportement de von Trier à Cannes, ce qui lui a valu de voir son film retiré de la sélection officielle. Quel dommage ! C'est en revanche un autre excellent film, signé Terrence Malick (^^), qui remporte la Palme: "The Tree of life" (2011), très semblable au film de von Trier à première vue, mais qui en fait, à ma vision, une version "inversée" de celui-ci. L'histoire de "Melancholia" se déroule en deux parties bien distinctes, durant une période indéterminée, en Suède. La première partie présente Justine (Kirsten Dunst, "Virgin Suicides", trilogie "Spider-Man", "Marie-Antoinette") et son fiancé Michael (Alexander Skarsgård, la série "True Blood"), s'apprêtant à se marier, et organisant une grande réception dans la maison de la grande soeur de Justine, Claire (Charlotte Gainsbourg, "L'effrontée", "Antichrist", "Prête-moi ta main"), et du mari de cette dernière, John (Kiefer Sutherland, "Dark City", la série "24h chrono"). Durant la soirée, Justine constate dans le ciel une étrange étoile qu'elle n'avait jamais remarquée auparavant, et est soudainement prise de panique. Tout ceci chamboule la préparation du mariage puisque l'entourage de la fiancée constate son comportement inhabituel.
    La seconde partie est davantage axée sur la vision de Claire, que de Justine. Constatant que cette étoile, appelée Melancholia, s'approche petit à petit de la Terre, les deux soeurs songent à la fin du monde, tandis que John imagine un simple événement oubliable... Fidèle à lui-même, le cinéma du danois fonde deux écoles, l'une réunissant ceux qui y aperçoivent une forme rare de génie, et l'autre regroupant les spectateurs scandalisés à la vue d'un tel spectacle, terrassés par l'ennui, ou ne trouvant pas l'intérêt de suivre un film aussi gai que des funérailles. Pour ma part, il s'agit une fois de plus d'un spectacle fascinant ! On était déjà habitué avec les précédents films de von Trier à assister à un métrage tourné caméra à l'épaule, sans musiques (ou presque), et dans lesquels les acteurs semblent improviser tant leur interprétation est juste. C'est le cas ici: les scènes ont, de ce que j'ai lu, été tournées sans répétitions et une seule musique est entendue, à plusieurs reprises dans le film (prélude de l'opéra "Tristan und Isolde" de Wagner). Tout comme "Dancer in the dark",
    avec son ouverture à couper le souffle malgré la sobriété des images, "Melancholia" a la structure d'un opéra tragique, découpé en plusieurs parties: l'ouverture et deux actes (ici, deux parties). Les images de l'ouverture, dès le début accrocheuses, sont une représentation très abstraite de spoiler: la fin du monde, point d'arrivée du film.
    Très lente, cette scène semble aussi décourageante, parce qu'elle annonce dès les premières secondes ce qu'on doit attendre de la suite du film spoiler: (le film débute par la fin du monde et se termine par la fin du monde, créant ainsi une boucle liant le début et la fin).
    Quand on parle de l'ambiance du film, que peut-on dire d'elle? Elle est belle, sombre, déprimante. Tout ceci, en reflet de ce que nous ressentirons lorsque la destruction de l'humanité (la vraie) viendra. C'est en ça qu'il s'agit à la fois d'une oeuvre profondément réaliste, mais nous pouvons également nous interroger sur la science-fiction présente dans le film ; la théorie de la fin du monde est-elle réelle? Comment vivre avec l'idée de subitement disparaître, sans rien laisser? Et surtout, comment supporter le poids des maux qu'elle nous provoque, et à notre entourage?
    Tant de questions me viennent à l'esprit à la vision de ce film, toujours d'une très grande justesse puisqu'il
    réussit à émouvoir et à nous faire ressentir de la compassion pour les personnages, sans être larmoyant comme "Breaking the waves". Le choix de diviser le film en deux parties est un parti-pris très astucieux puisqu'il est favorable à montrer la fin du monde sous deux points de vus, marqués par deux parties consacrées aux deux héroïnes. Quelque chose qui m'a interpellé, selon ma réflexion, la planète Melancholia peut être considéré comme un personnage à part entière vu son importance dans l'histoire ; elle est l'allégorie de toute émotion ou élément susceptible au dérangement de la vie d'un individu: elle se rapproche de la Terre, telle l'intensité d'un sentiment moral, avant d'atteindre spoiler: le stade de la mort, la mélancolie étant la tristesse liée à la Mort.
    On constate aussi qu'elle impacte le comportement des personnages, présentés inconstants comme dans une tragédie Racinienne, plus particulièrement sur celui de Justine, qui voit la planète progresser son parcours vers la Terre dès le jour de son mariage, et signe de sa perturbation, se voit dirigée par Melancholia en commettant des actes pourtant inaptes à sa nature, spoiler: par exemple celle-ci trompe son mari avec un autre homme le jour de son mariage, ou quitte la réception en plein milieu pour aller observer la planète. On peut aussi faire le rapprochement avec Claire, qui par moment méprise voire déteste sa soeur dans son comportement- sachant qu'elle est la première à changer moralement-, pour ensuite lui dire qu'elle l'aime ;
    L'état psychologique de Justine est ainsi très bien mis en valeur, spoiler: à fleur de peau liée à Melancholia.
    Bon nombre de scènes étranges campent le film, parfois tellement sombres et quelque peu cachées sous les nuages, qu'il me donne une sensation de cauchemar lorsque j'y repense, plus particulièrement par le biais de la musique signée Wagner présente tout au long du film, répétée du début à la fin: un cauchemar n'a pas le sens, tout peut changer, à tout moment, ou rester stable, et c'est exactement la structure de l'histoire. Pour conclure, une oeuvre remarquable et inoubliable, qui marque par une immense claque visuelle, mêlant décors de jardins suédois et paysages spatiaux, costumes d'événements ravissants et quotidiens, le tout entre les mains du génie danois cannois, mettant notre esprit à rude épreuve.
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    110 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 septembre 2011
    A l'instar du dernier Malick, le "2012" intimiste de Lars Von Trier continue de distiller ses ambiances pré-apocalyptiques vénéneuses dans nos esprits plusieurs jours après la projection. Quand je l'ai découvert, j'ai trouvé que les premiers et derniers plans étaient touchants et esthétiquement sublimes mais qu'il y avait des looooongueurs entre le début et la fin du film, que je voulais parfois rebaptiser "Apathia". Des spectateurs semblent déçus que Lars Von Trier dévoile la conclusion dès le début, alors que là est l'intérêt (on pourrait aussi croire qu'il s'agit d'un fantasme de la mariée), car comme le dit Lars: "à quoi bon vous disputer si vous êtes (bientôt) morts"? Que dire d'autre? Les tics de mise en scène du réalisateur( la caméra parkinsonienne avec ses zooms flous) saoulent un peu. Faire exprès de mal filmer pour faire "pris sur le vif", ça va 5 minutes. Concernant l'interprétation c'est parfait, Kirsten Dunst et Charlotte Gainsbourg rivalisent de talent. Bref, ce film m'agace autant qu'il me séduit, mais il continue d'agir et je ne l'oublierai pas.
    noajo7
    noajo7

    10 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 août 2011
    aucune étoile ! en fait ,il faut le voir pour le croire , pour faire une critique ,il faut qu'il y ait eu un film ,et depuis que je vais au cinéma ,sacre bleu ,c'est le film le plus ,le plus ,le plus ridicule , j'ai vu tree of life et je ne sais pas comment on peut comparer ces 2 films , allez ,j'ai beaucoup ri en sortant du ciné avec un pote ,on s'est refait les dialogues ,et la pauvre justine savait le nombre de haricot mais n'a pas vu que son mariage allait etre un échec mais ELLe A EssAYé (elle :I ve tried ,sa soeur : yes ,you've tried ) ,et bien ,crotte de bique ,si on avait su que c'était juste pour éssayer ,on serait pas venu à la céremonie de mariage qui dure "UNE HEURE" , allez le voir pour y croire !!!!!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 novembre 2014
    Lars von Trier devrait vraiment engager un monteur, un dialoguiste, un cameraman, un autofocus, un musicien... Ce film est long mais surtout il ne s'y passe rien, l'intrigue et l'évolution des personnages est caricaturale et cousue de fil blanc. J'ai perdu plus de 2h de ma vie devant ce que certains appellent un film.
    Lucille T.
    Lucille T.

    38 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 octobre 2011
    Mélancolie, n, f : état de tristesse accompagné de rêverie.

    Le sentiment que la mort nous inspire pour nous attacher à la vie par des regrets
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 mai 2013
    chef d'oeuvre absolu, parmi les 25 meilleurs films. L'esthétique est génial. Le début du film est prodigieux. Les acteurs sont tres tres bons.
    Le film vous met sous tension et met en exergue tous les différents rapports humains devant la vie, la mort, la folie, l'argent l'amour, la haine etc...
    ce film est marquant et ne laisse pas indifférent
    à voir et revoir
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 19 novembre 2012
    La première partie (10mn) est marquante et laisse espérer un bon film. Que néni ! Après ce prologue qui nous fait miroiter de faux espoirs, le calvaire commence et l'ennui ne nous quittera pas jusqu'a la fin du film.
    pelu
    pelu

    17 abonnés 1 074 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 octobre 2018
    j'ai vraiment beaucoup apprécié ce film même si il faut reconnaitre qu'il est d'une grande complexité et pas facile a digérer et comprendre. il mérite d'être vu plusieurs fois pour je pense.
    le film est déjà une réussite esthétique la beauté des images tels des tableaux ou la musique classique crées une sensation de lyrisme d'onirisme tout le long du récit.
    Dessus vient se rajouter cette mélancolie douce , belle , cette ambiance de fin d'humanité , calme , paisible , ce cauchemar annoncé. une ode à la fin du monde mais face à cela une sérénité affirmée. Malgré le pessimisme de Lars Von Trier...une dualité intéressante.
    le tout sur fond de drame familial , des relations amères , de vieux conflits... il aborde ainsi des facettes humaines , des réactions de chacun face a l'inévitable...la cruauté , le suicide , la fatalité , la dépression, la rancune, le dénis.....magique, dérangeant.
    le film fait se poser des questions jusqu'au final qui s'avère écrit d'avance car c'est dans cette éradication annoncée de l'humanité que réside la psychologie du film. je ne le considère pas comme un film de SF pourtant, bien au contraire mais plus un drame psychologique sur la fin du monde , chacun attendant le moment fatidique.
    Au final on ne sait plus vraiment ce que l'on doit en penser et pour le coup le réalisateur qui dirige le film avec talent a bien réussi son coup. mais je persiste sur le fait qu'il doit falloir le visionner à plusieurs reprises afin de pouvoir l'apprécier à sa juste mesure.
    Blankovitch
    Blankovitch

    49 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 août 2011
    Un ennui mortel pendant 130 minutes.
    Parfois esthétiquement beau mais si pénible à regarder, si lent et si ennuyeux que je n'ai pas eu la moindre compassion pour la dépression abjecte de ce réalisateur mégalomane.
    J'aurais aimé que la planète me percute bien plus vite.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    205 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juin 2012
    Il y a d'abord cette introduction opératique sidérante : qu'on aime ou qu'on n'aime pas Wagner (à fond la caisse), "l'Art Pompier", la suffisance auteuriste affichée ici par Von Trier, ce prologue est une expérience de cinéma extrême, vrai, fort, et qui fait que Von Trier a déjà gagné son pari avant que le film n'ai même vraiment commencé ! Ensuite, il y a ce que l'on préfère chez Von Trier, du cinéma filmé caméra à l'épaule, le plus près possible d'acteurs merveilleux parfaitement "dirigés", donnant le meilleur d'eux même, pour une vision affreusement dépressive de la vanité de toutes les entreprises humaines : amour, sexe, business, famille, rien ne vaut la peine d'être sauvé, nous dit notre Danois suicidaire, tout sera balayé dans une apocalypse aussi terrifiante que parfaitement sereine. Heureusement, pour nous infliger ainsi son pessimisme le plus radical, Von Trier utilise comme (presque) toujours toute l'intelligence de son cinéma, enchaînant scènes époustouflantes de crudité émotionnelle et moments de respiration enchantés, construisant une remarquable architecture narrative, dont la complexité n'a d'égale que la parfaite lisibilité. "Melancholia" est un film dérangeant, à la fois obsédant et magnifiquement léger, un film que l'on pourra détester (ce n'a pas été mon cas...) mais qui s'installe d'emblée au panthéon du 7ème Art.
    Ashitaka3
    Ashitaka3

    107 abonnés 1 206 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 novembre 2014
    Après une séquence plus ou moins sensationnelle, avec des effets numériques de fausse peinture sur une musique lancinante, on tombe dans une histoire de mariage dans un château qui traîne, qui traîne... les fausses coupes, les recadrages ratés, les zooms et dézooms qui dérangent, j'ai vraiment été bloqué au niveau mise en scène. A la sortie de cette purge qui n'en finit jamais, je me demande encore pourquoi c'est toujours la même musique saoulante qui revient sans arrêt... j'ai vraiment pas aimé du tout, même les personnages s'ennuient... le film est chapitré inutilement aussi... autant j'avais aimé dogville du même réalisateur mais là... ce fut une séance pénible.
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