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Clément H
30 abonnés
95 critiques
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5,0
Publiée le 31 décembre 2010
Un périple intime, pittoresque et complètement barré depuis les bas fonds de la Terre Sainte jusqu'aux paysages lunaires de la Roumanie profonde. Une puissance émotionnelle inversement proportionnelle au budget alloué (une caméra de poche, une vieille fourgonnette et 3 Malabar). Entre auto-dérision et ironie grinçante. Merci, le cinéma, de nous faire vivre des trucs pareils. (Adapté du roman Le Responsable Des Ressources Humaines, d’Avraham B. Yehoshua)
Sur le fond c'est intelligent (ce grand voyage avec un cercueil qui permettra au DRH de se trouver lui-même). sur la forme, cela ressemble à un film des années 70. Dommage. http://vousnepouvezpasraterca.blogspot.com/2010/12/le-voyage-du-directeur-des-ressources.html
Le voyage du directeur des ressources humaines est un mélodrame d'un DRH qui a pour mission de restituer le cadavre d'une employée à sa famille qui va se dérouler avec un tas de barrières... plus ou moins drôles.
Un road movie à l'israelienne,qui est très original et malgré les situations dramatiques , n'en est pas moins cocasse, voire parfois même drôle.Une réussite!
Voici un joli road-movie sur un DRH devant accompagner le corps d'une de ses salariées de Jérusalem jusqu'en Roumanie. En effet, les personnages sont attachants, à commencer par ce manager s'humanisant au fur et à mesure de ses rencontres et de ses mésaventures. Cependant, pour un film tourné comme une comédie, les situations ne sont pas suffisamment cocasses pour pouvoir le considérer comme une véritable réussite.
Régulièrement maintenant Israël nous envoie de petites perles. Auteur du très beau Les citronniers, Eran Riklis nous offre cette fois une comédie dramatique réjouissante, très différent donc. Difficile de faire cohabiter mort et comédie. Les deux font ici bon ménage. Tout l'intérêt et la réussite du film sont justement dans le parfait équilibre entre rires et émotion. Si cela démarre un peu mou et que l'on a quelques craintes, très vite c'est oublié. L'histoire décolle vraiment à l'arrivée en Roumanie et la rencontre avec la pittoresque consul d'Israël et son mari. Commence alors un improbable road movie dans une improbable voiture diplomatique. Toutes proportions gardées on pense parfois à Little Miss Sunshine ou à Simon Konianski et à leur chargement tout aussi inhabituel. Les situations sont cocasses et on oublie même parfois le vrai motif du voyage pour se focaliser sur le parcours de chaque personnage. Ils sont tous attachants malgré leurs défauts ou leurs personnalités. Ceux de Roumanie ont vraiment des gueules pas possibles ! La rédemption est au bout du chemin pour le DRH alors que tous les autres y trouveront aussi matière à satisfaction. Tout comme nous qui sortont de là gonflés à bloc, heureux et ravis. Une très belle surprise pour cette fin d'année. Une fois de plus en provenance d'Israël, cela devient une habitude...
En cette période de fin d'année je vous conseille chaudement le nouveau film d'Eran Riklis (Les citronniers) : vous y trouverez votre compte d'émotions, de sourires, se surprises et de découvertes.
Le film s'avère être un trait d'union symbolique entre deux des pays les plus intéressants cinématographiquement à l'heure actuelle : Israel et la Roumanie.
Première partie à Jérusalem. Une employée d'une grande boulangerie meure dans un attentat. Personne ne réclame son corps. Il s'avère qu'elle avait été licenciée il y a 1 mois, sans que le DRH ne le sache. Article de journal incendiaire, imbroglio : ce dernier doit pour restaurer l'image de son entreprise raccompagner le corps en Roumaine.
Deuxième partie en Roumanie où le contraste est saisissant, tant du point de vue de la météo que des mentalités. Le film prend alors les dimensions d'une épopée picaresque de première qualité avec tous les ingrédients propres au genre : évolution des relations entre personnages, lieux improbables, problèmes administratifs et techniques de tout genre.
Le film est brillamment réalisé, monté dans un excellent tempo, parfaitement interprété par les acteurs et en particulier Mark Ivanir qui trouve un ton très juste.
Bref pas grand-chose à reprocher à cette friandise cinématographique qui sait distiller toute une palette d'émotions sans jamais être mièvre : pas étonnant que le film ait obtenu le Prix du public au dernier festival de Locarno. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Loin de ses précédents films, Eran Riklis signe avec « le voyage … » un film atypique et magnifiquement interprété. Ce voyage avec un cercueil à la recherche d’une sépulture est une magnifique leçon de vie. A la fois, drôle et dramatique et des images d’une Roumanie dévastée qui ne peuvent nous laisser indifférents.
Epatant, ce road-movie qui conduit un DRH de Jérusalem en Roumanie à la suite de la mort d'une employée : façon de se dédommager et de redorer le blason de l'entreprise. Moins personnel que le précédent ("Les citronniers" que nous ne sommes pas prêts d'oublier), mais aussi attachant et profondément humain. Etonnant, ce duo constitué par le DRH et un adolescent, le fils de la défunte. Un duo que viennent perturber des personnages plus ou moins loufoques qui nous entraînent dans une comédie grinçante où la mort est matérialisée par un cercueil bien embarrassant qui dans la dernière partie du film est promené sur un char d'assaut. Loufoque, je vous dis... Mais aussi d'une grande poésie.
Un peu déçu par ce film d'Eran Riklis après "La Fiancée Syrienne" et "Les Citronniers". Riklis change de registre, et n'évoque plus le conflit Israëlo/Palestinien. Il se contente d'une histoire qui se déroule à Jérusalem et en Roumanie. Il y a un petit côté Kusturica dans la partie Roumaine (la musique, le char, les personnages un peu "borderline"). Le personnage du DRH devient de plus en plus attachant à mesure que l'histoire évolue. Le personnage du journalisme de gauche qui veut crier l'injustice est un peu manichéen, mais lorsque l'on apprend qu'il vit chez sa mère, cela le rend un peu plus humain...
Un DRH à Jérusalem doit organiser le retour du cercueil d’une employée dans son village natal en Roumanie. Son odyssée est le prétexte à un road movie aux situations tragi-comiques, et à une dénonciation de toutes sortes d’absurdités humaines, sociales et bureaucratiques. Eran Riklis, qui nous avait déjà enchanté dans Les Citronniers, nous offre une fable humaniste où se mêlent humour grinçant et réflexion sur la solitude et la mort. On retrouve dans son film un peu de l’esprit d’Emir Kusturica, la loufoquerie en moins. Dommage que la photo soit d’aussi piètre qualité.