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velocio
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1,5
Publiée le 15 décembre 2010
Avez vous vu "la fiancée syrienne" de l'israélien Eran Riklis ? Très bon film, n'est-ce pas ! Avez vous vu "les citronniers" du même Eran Riklis ? Vraiment excellent celui-là ! En plus, si vous ne l'avez pas encore vu, il passe sur Canal ces jours ci. Toujours est-il qu'un nouveau film de Eran Riklis, on y va en confiance. A la vision de 'Le voyage du directeur des ressources humaines", la déception n'en est que plus grande ! Personnellement, je me suis profondément ennuyé du début à la fin, face à des personnages caricaturaux, à des situations et des comportements auxquels il n'est pas possible de croire. Attention : ne pas croire à des situations et/ou à des comportements dans un film n'a rien de rédhibitoire, mais il faut alors que le spectateur sache très vite qu'il doit cesser de se raccrocher à une quelconque crédibilité et qu'il se laisse emporter par une "folie" dévastatrice. Ici, le réalisateur nous fait plutôt croire à un récit réaliste sur l'immigration en Israël et le "manque d'humanité" ressenti parfois dans ce pays et, ce road-movie dans la Roumanie profonde, qui aurait pu être digne d'un Kusturica en bonne forme, se plante au milieu du gué, trop exagéré pour être crédible, trop sage pour être vraiment "fou".
La fiancée syrienne et Les citronniers ont donné à Eran Riklis une reconnaissance internationale. Mais comme nul n'est prophète en son pays, ces deux films ont peu attiré le public en Israël. Le voyage du directeur des ressources humaines, volontairement moins engagé sur le plan politique et bien plus consensuel, a réparé cette injustice. Revers de la médaille, ce dernier film est bien loin de valoir les précédents. Non qu'il soit raté, il est simplement mou, part dans plusieurs directions et se termine dans une certaine confusion, sans que l'on sache précisément quelles étaient les intentions de l'auteur. Montrer l'ouverture au monde de ce DRH austère et qui ne connait même pas ses employés ? Sans doute, mais la conviction n'y est pas et le message est parasité par des d'autres thèmes à peine effleurés : l'immigration en Israël, la situation catastrophique en Roumanie (illustrée par une partie façon road-movie qui n'en finit pas de piétiner), entre autres. Riklis a la tentation de mettre un peu d'absurde dans son récit linéaire mais il n'est visiblement pas doué pour l'humour loufoque. Restent quelques scènes réussies, où un certain humanisme, qui est la marque de fabrique du cinéaste, parvient à percer. Trop peu à se mettre sous la dent après les magnifiques Citronniers et une déception globale à l'arrivée.
Road-movie sympathique mais mou, où s’enchainent gentiment les situations cocasses. On suit les pérégrinations de cet homme qui ne cesse de subir –injonctions de sa directrice, employé à priori « subalterne » qui l’envoie balader, omniprésence d’un journaliste fouille-merde, administration roumaine corrompue, famille de la morte qui ne veut pas du corps….-, mais le film ne transmet aucune émotion, et manque d’un supplément de profondeur, notamment parce que les personnages ne sont pas assez travaillés et manquent d’épaisseur.
Film intéressant qui montre le cheminement d'un homme vers son humanité au travers d'un périple sur les routes de Roumanie en plein hiver en rapatriant le corps d'une employée de son entreprise, en compagnie d'un journaliste.
Régulièrement maintenant Israël nous envoie de petites perles. Auteur du très beau Les citronniers, Eran Riklis nous offre cette fois une comédie dramatique réjouissante, très différent donc. Difficile de faire cohabiter mort et comédie. Les deux font ici bon ménage. Tout l'intérêt et la réussite du film sont justement dans le parfait équilibre entre rires et émotion. Si cela démarre un peu mou et que l'on a quelques craintes, très vite c'est oublié. L'histoire décolle vraiment à l'arrivée en Roumanie et la rencontre avec la pittoresque consul d'Israël et son mari. Commence alors un improbable road movie dans une improbable voiture diplomatique. Toutes proportions gardées on pense parfois à Little Miss Sunshine ou à Simon Konianski et à leur chargement tout aussi inhabituel. Les situations sont cocasses et on oublie même parfois le vrai motif du voyage pour se focaliser sur le parcours de chaque personnage. Ils sont tous attachants malgré leurs défauts ou leurs personnalités. Ceux de Roumanie ont vraiment des gueules pas possibles ! La rédemption est au bout du chemin pour le DRH alors que tous les autres y trouveront aussi matière à satisfaction. Tout comme nous qui sortont de là gonflés à bloc, heureux et ravis. Une très belle surprise pour cette fin d'année. Une fois de plus en provenance d'Israël, cela devient une habitude...
Un film sympathique, drôle et émouvant. Pas totalement abouti mais sans les répétitions habituelles des "road movies", construit sur un scénario improbable mais avec des personnages originaux très typés et interprétés par des comédiens plus vrais que nature, ce film nous emporte dans un voyage surprenant et nous fait découvrir une Roumanie totalement inconnue.
Le DRH de la plus grande boulangerie industrielle de Jérusalem obligé d'accompagner le corps d'une ancienne employé pour prouver que son entreprise prend soin des siens. Et par-là même, retrouver un peu de son humanité. Une fable qui a l'air un peu facile, mais qui paraît tellement vraie. Les personnages sont au-delà de la caricatures, ils sont bien réels. Les situations cruelles, l'absurde des relations, l'humour gentiment moqueur donnent tout leur charme à ce bon petit film vraiment réussi.
Voici un joli road-movie sur un DRH devant accompagner le corps d'une de ses salariées de Jérusalem jusqu'en Roumanie. En effet, les personnages sont attachants, à commencer par ce manager s'humanisant au fur et à mesure de ses rencontres et de ses mésaventures. Cependant, pour un film tourné comme une comédie, les situations ne sont pas suffisamment cocasses pour pouvoir le considérer comme une véritable réussite.
En cette période de fin d'année je vous conseille chaudement le nouveau film d'Eran Riklis (Les citronniers) : vous y trouverez votre compte d'émotions, de sourires, se surprises et de découvertes.
Le film s'avère être un trait d'union symbolique entre deux des pays les plus intéressants cinématographiquement à l'heure actuelle : Israel et la Roumanie.
Première partie à Jérusalem. Une employée d'une grande boulangerie meure dans un attentat. Personne ne réclame son corps. Il s'avère qu'elle avait été licenciée il y a 1 mois, sans que le DRH ne le sache. Article de journal incendiaire, imbroglio : ce dernier doit pour restaurer l'image de son entreprise raccompagner le corps en Roumaine.
Deuxième partie en Roumanie où le contraste est saisissant, tant du point de vue de la météo que des mentalités. Le film prend alors les dimensions d'une épopée picaresque de première qualité avec tous les ingrédients propres au genre : évolution des relations entre personnages, lieux improbables, problèmes administratifs et techniques de tout genre.
Le film est brillamment réalisé, monté dans un excellent tempo, parfaitement interprété par les acteurs et en particulier Mark Ivanir qui trouve un ton très juste.
Bref pas grand-chose à reprocher à cette friandise cinématographique qui sait distiller toute une palette d'émotions sans jamais être mièvre : pas étonnant que le film ait obtenu le Prix du public au dernier festival de Locarno. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Loin de ses précédents films, Eran Riklis signe avec « le voyage … » un film atypique et magnifiquement interprété. Ce voyage avec un cercueil à la recherche d’une sépulture est une magnifique leçon de vie. A la fois, drôle et dramatique et des images d’une Roumanie dévastée qui ne peuvent nous laisser indifférents.
Le voyage du directeur des ressources humaines est un mélodrame d'un DRH qui a pour mission de restituer le cadavre d'une employée à sa famille qui va se dérouler avec un tas de barrières... plus ou moins drôles.
Un road movie à l'israelienne,qui est très original et malgré les situations dramatiques , n'en est pas moins cocasse, voire parfois même drôle.Une réussite!
Un DRH à Jérusalem doit organiser le retour du cercueil d’une employée dans son village natal en Roumanie. Son odyssée est le prétexte à un road movie aux situations tragi-comiques, et à une dénonciation de toutes sortes d’absurdités humaines, sociales et bureaucratiques. Eran Riklis, qui nous avait déjà enchanté dans Les Citronniers, nous offre une fable humaniste où se mêlent humour grinçant et réflexion sur la solitude et la mort. On retrouve dans son film un peu de l’esprit d’Emir Kusturica, la loufoquerie en moins. Dommage que la photo soit d’aussi piètre qualité.