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Un visiteur
4,5
Publiée le 22 août 2010
Des acteurs justes, humains et émouvants, Un scénario qui traite avec réalisme et émotion un sujet maintes fois visité, Une mise en scène et une réalisation sobres qui ne laissent pas de longueur à ce film de 2 heures.
Difficile de prendre parti ou de condamner. Alors qu'on voudrait crier à Ana "Non n'y vas pas!" on ne peut que frémir avec elle lorsqu'elle le retrouve. On se laisse prendre par cette liaison qu'on voudrait réprouver. Et on se sent impuissant devant la souffrance générale que provoque cette relation.
Les protagonistes ne sont pas réellement mauvais. Ce qui dérange ou qui plait, c'est que cela pourrait tout simplement être nous....
Une superbe variation sur l'adultère comme on l'a rarement vu. L'adultère peut vous tomber dessus à tout moment, c'est que le film nous raconte. Qu'est-ce qu'elle veut de plus cette jeune femme (magnifique Alba R) ? Un peu de piment, de la clandestinité ? Aimer, jouir, palpiter ? C'est tout ce que ce film nous montre tout en collant au quotidien de ses personnages mais il va bien sûr bien plus loin que ça. Ne le ratez pas, il parle de tout un chacun !
Radioscopie sans concession d'une relation "inappropriée", que cet italo-suisse "Ce que je veux de plus". Inappropriée, parce qu'Anna et Domenico sont mariés, chacun de leur côté (Domenico a même deux très jeunes enfants) quand la passion les surprend, au détour de leurs petites vies tranquilles de Milanais (du bas) de la classe moyenne. L'attirance physique est irrésistible, mais cela vient encore à se compliquer quand les deux amants réalisent qu'il s'agit aussi d'une histoire de coeur. Partir, rester : au fil (chaotique) des rendez-vous clandestins, la question se pose rapidement avec acuité, surtout quand l'épouse devient soupçonneuse. La valse - hésitation du couple adultère va s'arrêter, au retour d'une escapade tunisienne en forme de dernière trahison. Qui aura le courage d'en prendre l'initiative - les « dommages collatéraux » sont trop importants, aucun bonheur ne peut se construire ainsi - : Domenico, ou Anna ? Allez le découvrir ! Silvio Soldini nous raconte une histoire simple, banale, mais il le fait avec conviction et style, bien servi par d'excellents interprètes, Alba Rohrwacher (Anna), Pierfrancesco Favino (Domenico) et Giuseppe Battiston (Alessio, la "crème de mari " d'Anna) en particulier.
le sujet est banal, la manière dont cela est traité est vraiment trop lente, on entre dans le vif du sujet au bout d'une heure de film...tout est délayé, les scènes sont trop longues quand elles ne sont pas carrément superflues. reste les deux minutes de la fin, excellentes, rapides, nerveuses, efficaces, imprevisibles. mais ça ne suffit pas à sauver l'ensemble d'un mortel ennui
J'ai évité de lire les critiques à 0 étoile avant de rédiger la mienne. Je ne comprends, malgré tout, pas comment certains ont pu en avoir un avis négatif aussi tranché. Certes, on est très rapidement mis au parfum : Anna ne ferait probablement pas la une d'un magazine de mode et Domenico n'est pas vraiment ce qu'on pourrait appeler un playboy ! Mais c'est précisément cela qui donne tant de justesse et de consistance à l'histoire : les deux héros ont des têtes de gens ordinaires, comme nous.
Du coup - et c'est peut-être ce qui a pu rendre certains mal à l'aise - chacun peut se retrouver dans le drame humain de ces sentiments que l'on ne contrôle plus et qui peuvent nous amener à des dérives sentimentales dramatiques. On en viendrait presque à avoir envie "d'entrer" dans le film pour parler à cette femme éperdue et perdue, nous qui savons tout de ce qu'elle risque à se fourvoyer ainsi.
Un homme (trop ?) gentil, serviable, débrouillard qui pardonne tout à une compagne qu'il aime profondément mais qu'il semble au final ne pas connaître et qui, elle, est pleine d'envies et de désirs... Face à elle, un type plus goujat que gentleman ! Entre les deux, l'histoire de la vie avec ces personnages qui pourraient nous arracher un "mais comment peuvent-ils être ensemble ces deux là ?". Nombreux, parmi nous, sont ceux qui se sont retrouvés un jour dans cette situation au final pas si improbable !
Des acteurs qui n'en font pas des tonnes, une interprétation juste, une réalisation sobre, des scènes d'amour soignées... En trois mots : un beau film.
A ne peut-être pas conseiller aux couples plein d'espoirs, de rêves et de jolies lumières dans les yeux !
C'est une histoire qui ne peut parler qu'à ceux qui l'ont vécu. L'adultère est rarement prémédité, il n'est que le fruit du hasard. Un jour, vous faites une rencontre et votre vie bascule. Ce film le raconte. Certes, un aspect essentiel manque au film, quelle est le degré de complicité qui lie ces deux personnes, le sexe est une chose mais il n'est pas tout dans l'adultère. En général, l'harmonie est physique et spirituelle.
Thème habituel d' une fusion entre deux êtres non disponibles , même si on en devine l issue probable assez vite , la complexité de la situation et des sentiments est bien montrée.
Un adultère pour sortir des ornières de l'ordinaire. Le style "tranche de vie" est merveilleusement retranscrit, c'est une sorte d' anti plus belle la vie le feuilleton. C'est tendu comme un rasoir et ça accroche pourtant. Les acteurs sont parfaits, ils sortent d'un caméscope qui filme la rue! Au-delà du plan cul et du -je l'aime je crois que je l'aime je ne sais plus si je l'aime, qui est-ce que j'aime en fait?- l'arrière-plan social, fait de fins de mois difficiles et de système D méditerranéen, retrouve une profondeur italienne du néo-réalisme ou même des fameuses comédies des 60's 70's , et agit sur le comportement amoureux (donc sexuel) des protagonistes. Les cornes du cocu à l'ère Berlusconi. Le sens de la vie...Oui, mais sans apporter de réponse. On remplace dans le film un bien-être social et spirituel défaillant par un rêve d'amour: ça marche, c'est beau comme le jeu des acteurs, ça fait mouche, et je vous engage à y aller, sauf si vous avez la réponse.
Le bon été du film italien se poursuit. D'une histoire banale avec des gens passent partout, on a un film prenant montrant comment agi la passion. Les acteurs sont excellents, les scènes d'amour très sensuelles et pas tapent à l'oeil. Réalistes
Moi, j'ai trouvé que plus de 2 heures pour raconter cette histoire somme toute banale, ça fait vraiment long. D'autant plus qu'on n'a guère l'impression qu'il existe une quelconque relation autre que sexuelle entre Anna et Domenico. C'est juste une histoire de cul (ou alors qu'on m'explique la subtilité). Globalement décevant donc. Les "héros" se comportent de manière totalement abjecte vis-à-vis de leurs conjoints respectifs. Et puis vivre comme ça dans le mensonge et la dissimulation pour 2 heures de fornication par ci par là, c'est à la limite minable. Le film manque de rythme et même d'un scénario qui aurait pu être celui d'une comédie sympa et rigolote "à l'italienne". Mais traité "à la sérieux", c'est loupé. A la limite, le spectateur n'est là que pour mater.
Rien de bien. Rien de beau. Je me suis ennuyé. Trop long pour une histoire classique. A la tv sa pass mais sur grand écran rien de bon. Acteur basic. Déçu.
Traiter une liaison extra-conjugale façon documentaire, c'est à dire sans glamour ni soufre, et quasiment dépourvu de romanesque, c'est tout le pari de Ce que je veux de plus. Les amants ne sont pas particuliers beaux, ils ont des problèmes d'argent et doivent composer avec un emploi du temps impossible, entre travail et famille. Cet adultère à l'italienne, à peine épicé par quelques scènes érotiques, est donc banal et la mise en scène, modeste, de Silvio Soldini accentue encore l'impression d'entrer dans la vie quotidienne de ce couple clandestin, obligé de composer avec les mensonges et les compromissions induits par une telle situation. On suit sans ennui cette histoire mais sans passion non plus, soyons honnête. Soldini est lui-même piégé par son scénario car il faut bien ajouter quelques péripéties à la fiction et, de volte face en retours à la passion, le sentiment de déjà vu est inévitable. Comment faire du neuf sur un thème pareil ? La conclusion, très décevante, et un peu lâche, confirme l'impuissance du cinéaste. Et si David Lean, dans Brève rencontre (1945), avec la morale de l'époque, avait déjà tout dit sur le sujet ?
Une belle réussite que ce film ! Bien sûr, l' histoire est classique, celle de la femme, du mari , de l' amant et la maîtresse . Elle est cependant bien mise en scène, avec des moments émouvants le plus souvent, un scénario sans temps mort , de belles images de tendresse ou d' amour fougueux , et une interprétation sans faille des acteurs principaux . On croit à leur amour, on partage leurs doutes, on vibre avec eux . Les scènes de sexe , tout en étant fortes au début , plus tendres ensuite, sont réalistes . Les acteurs sont crédibles , aussi bien dans leur vie de famille que dans leur aspect adultérin . La fin par contre est triste, mais juste . Bref, un grand et beau film d' amour .
Quelle belle histoire sur le thème archi-rebattu des délices interdites de l'adultère et des contraintes de la vie quotidienne. L'amour n'est pas uniquement une romance destinée à faire se pâmer les lectrices d'Harlequin. Les difficultés de la vie, du travail, les lourdeurs de la famille sont montrées en contrepoint des béatitudes de l'amour volé. La succession des scènes finit toutefois par lasser par ses répétitions et redites pour finir dans une fin convenue. Pierfranco Favini (Domenico) a un jeu trop limité pour nous convaincre et il fait pâle figure à côté d'Alba Rohrwacher (Anna) dont chaque image nous permet de comprendre son emballement, ses tourments et ses interrogations. Belle galerie de personnages secondaires. Magnifique affiche au passage!