Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
velocio
1 319 abonnés
3 151 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 8 octobre 2010
Ce film mériterait d'être projeté dans tous les ciné-clubs afin de montrer l'importance du montage, et, en particulier, du rythme idéal à observer : dans "ce que je veux de plus", le montage est parfois vif et le film est alors très alerte; il est parfois paresseux et le film traîne alors un peu trop. Globalement, cette histoire d'adultère, par ailleurs plutôt banale, s'avère un brun longuette, même si Silvio Soldoni a du métier et dispose, avec Alba Rohrbacher et Pierfrancisco Favino de deux comédiens qui servent bien son récit. S'il avait bénéficié tout du long de ce montage vif qui l'illumine parfois, s'il avait duré une demi-heure de moins, "ce que je veux de plus" aurait été un très bon film; il n'est finalement qu'intéressant.
Quelle belle histoire sur le thème archi-rebattu des délices interdites de l'adultère et des contraintes de la vie quotidienne. L'amour n'est pas uniquement une romance destinée à faire se pâmer les lectrices d'Harlequin. Les difficultés de la vie, du travail, les lourdeurs de la famille sont montrées en contrepoint des béatitudes de l'amour volé. La succession des scènes finit toutefois par lasser par ses répétitions et redites pour finir dans une fin convenue. Pierfranco Favini (Domenico) a un jeu trop limité pour nous convaincre et il fait pâle figure à côté d'Alba Rohrwacher (Anna) dont chaque image nous permet de comprendre son emballement, ses tourments et ses interrogations. Belle galerie de personnages secondaires. Magnifique affiche au passage!
Un film sur la passion amoureuse et ses contradictions contingentes avec un quotidien pas forcément en harmonie. Le scénario est solide, c’est bien filmé, bien joué, mais on a toutefois l’impression d’avoir déjà vu ça quelque part… Les films sur le même sujet ne manquent pas dans l’histoire du cinéma, depuis Greed jusqu’au récent Ça commence par la fin en passant par L’Ange bleu, Ossessione et bien d’autres. Dans ce panorama impressionnant, ce sympathique film italien n’apporte rien de vraiment nouveau au paysage mais il a le mérite de dégager un parfum d’authenticité intéressant. Au niveau de l’interprétation, Alba Rohrwacher et Pierfrancesco Favino, les deux amants contrariés, sont parfaits, y compris dans les fameuses scènes de sexe où leurs corps sont exposés, sans vulgarité aucune soulignons-le, d’une façon tout à fait pertinentes et dans une esthétique irréprochable.
Anna est comptable, avec une famille, un mari, un quotidien morose. Elle rencontre un coursier qui vit la même chose de son côté. Leur passion est une bouffée d'oxygène. Le réalisateur prend soin d'ancrer sa romance dans un contexte familial et/ou social difficile. Deux personnages débordés par le quotidien qui s'aiment par besoin. Rien à redire sur la qualité de l'écriture, ou des interprètes. Mais cette histoire a déjà été vue tellement de fois, que tout est prévisible. L'émotion ne prend pas vraiment. Même le caractère social et l'ennui du quotidien est insuffisant à faire décoller toute cette histoire. Marion Vernoux avait brillamment réalisé un film très similaire avec Valeria Bruni-Tedeschi qui s'appelait "Rien à faire". L'émotion y était véritablement plus intense.
Moi, j'ai trouvé que plus de 2 heures pour raconter cette histoire somme toute banale, ça fait vraiment long. D'autant plus qu'on n'a guère l'impression qu'il existe une quelconque relation autre que sexuelle entre Anna et Domenico. C'est juste une histoire de cul (ou alors qu'on m'explique la subtilité). Globalement décevant donc. Les "héros" se comportent de manière totalement abjecte vis-à-vis de leurs conjoints respectifs. Et puis vivre comme ça dans le mensonge et la dissimulation pour 2 heures de fornication par ci par là, c'est à la limite minable. Le film manque de rythme et même d'un scénario qui aurait pu être celui d'une comédie sympa et rigolote "à l'italienne". Mais traité "à la sérieux", c'est loupé. A la limite, le spectateur n'est là que pour mater.
Ce sujet de l’adultère n’a rien de très nouveau. Et pourtant, Silvio Soldini apporte quelque chose de différent. Cette histoire est belle, touchante, traitée avec beaucoup de finesse et interprétée avec talent par les deux principaux comédiens. La mise en scène discrète et non moins efficace contribue à la réussite de ce film.
le sujet est banal, la manière dont cela est traité est vraiment trop lente, on entre dans le vif du sujet au bout d'une heure de film...tout est délayé, les scènes sont trop longues quand elles ne sont pas carrément superflues. reste les deux minutes de la fin, excellentes, rapides, nerveuses, efficaces, imprevisibles. mais ça ne suffit pas à sauver l'ensemble d'un mortel ennui
Radioscopie sans concession d'une relation "inappropriée", que cet italo-suisse "Ce que je veux de plus". Inappropriée, parce qu'Anna et Domenico sont mariés, chacun de leur côté (Domenico a même deux très jeunes enfants) quand la passion les surprend, au détour de leurs petites vies tranquilles de Milanais (du bas) de la classe moyenne. L'attirance physique est irrésistible, mais cela vient encore à se compliquer quand les deux amants réalisent qu'il s'agit aussi d'une histoire de coeur. Partir, rester : au fil (chaotique) des rendez-vous clandestins, la question se pose rapidement avec acuité, surtout quand l'épouse devient soupçonneuse. La valse - hésitation du couple adultère va s'arrêter, au retour d'une escapade tunisienne en forme de dernière trahison. Qui aura le courage d'en prendre l'initiative - les « dommages collatéraux » sont trop importants, aucun bonheur ne peut se construire ainsi - : Domenico, ou Anna ? Allez le découvrir ! Silvio Soldini nous raconte une histoire simple, banale, mais il le fait avec conviction et style, bien servi par d'excellents interprètes, Alba Rohrwacher (Anna), Pierfrancesco Favino (Domenico) et Giuseppe Battiston (Alessio, la "crème de mari " d'Anna) en particulier.
L'adultère est un thème récurent au cinéma. Silvio Soldini développe sa vision avec un savoir faire certain, mettant en scène des personnages volontairement ordinaires dans un contexte social de classe moyenne basse. Il décrit le passage de la passion charnelle initiale à la frustration de l'impossible avenir face au poids du carcan familial installé. On l'aura compris, il n'y a rien de nouveau dans ce regard et le film pêche par un certain conformisme et une lenteur pesante dans le récit. Même les scènes érotiques, plutôt bien filmées, laissent une impression de déjà vu.
Banale histoire d'adultère de gens banals ; film qui n'apporte rien de plus que ce qui a déjà été fait auparavant sur le sujet, sans être non plus déshonorant. En un mot, une bonne toile du dimanche soir avec des personnages ordinaires attachants
Traiter une liaison extra-conjugale façon documentaire, c'est à dire sans glamour ni soufre, et quasiment dépourvu de romanesque, c'est tout le pari de Ce que je veux de plus. Les amants ne sont pas particuliers beaux, ils ont des problèmes d'argent et doivent composer avec un emploi du temps impossible, entre travail et famille. Cet adultère à l'italienne, à peine épicé par quelques scènes érotiques, est donc banal et la mise en scène, modeste, de Silvio Soldini accentue encore l'impression d'entrer dans la vie quotidienne de ce couple clandestin, obligé de composer avec les mensonges et les compromissions induits par une telle situation. On suit sans ennui cette histoire mais sans passion non plus, soyons honnête. Soldini est lui-même piégé par son scénario car il faut bien ajouter quelques péripéties à la fiction et, de volte face en retours à la passion, le sentiment de déjà vu est inévitable. Comment faire du neuf sur un thème pareil ? La conclusion, très décevante, et un peu lâche, confirme l'impuissance du cinéaste. Et si David Lean, dans Brève rencontre (1945), avec la morale de l'époque, avait déjà tout dit sur le sujet ?
Magnifique film, tout en pudeur qui nous parle avec passion d'une relation adultérine très belle et très poignante !! Alors bien sûr comment ne pas éprouver de compassion pour les compagnons respectifs, notamment Alessio qui m'a fait mal au ventre tellement il est adorable et parait naif, mais quelle belle histoire d'amour et de désir !!! Moi j'ai beaucoup aimé...un très beau film doux et triste comme on les aime !!
cet été, le cinéma italien et espagnol est trés présent en France, et en VO, c'est le pied ! ce film est magnifique, simple , réaliste.Une autre vision de l'adultére.
4 693 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 19 mars 2021
Une fois que les italiens ont renoncé au réalisme dans le cinéma ils se sont retrouvés avec des films d'auteurs aussi ennuyeux que les films d'Antonioni qui relatent les faits et gestes ennuyeux des Italiens riches et à la mode. Ce film ne parle pas des italiens riches et à la mode mais il est quand même ennuyeux. L'attirance sexuelle vous pouvez le croire cause des problèmes à toutes les personnes impliquées et les personnages principaux doivent décider jusqu'où ils iront dans leur satisfaction personnelle ce qui implique également de nuire à de nombreuses autres personnes. Dans ce cas la fin pourrait aller dans n'importe quelle direction et la façon dont elle se termine est certes crédible mais aussi très banale. Je ne peux pas imaginer deux autres heures ennuyeuses avec des filles très peu attrayantes car aucun des acteurs n'est vraiment attirant qu'ils soient homme ou femme. Mais peut-être est ce le nouveau réalisme italien mais redonnez-moi l'ancien s'il vous plais...
Pas catastrophique, mais pas loin. Un sujet tellement traité que tout nouveau film sur l'adultère se doit d'apporter quelque chose. Et bien, là, RIEN. Non, vraiment, nous ne nous laissons même pas emporter par leur histoire. Passez votre chemin et regardez plutôt "Little children" voire, encore mieux "Brief encounter"