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traversay1
3 560 abonnés
4 859 critiques
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1,0
Publiée le 16 novembre 2010
Belle épine : beau titre pour premier long-métrage désastreux. Comment avoir de l'indulgence pour ce brouillon de film qui ressasse des thèmes mille fois vus ailleurs, mis en scène à la truelle, éclairé à la bougie défaillante et monté en dépit du bon sens ? Un seul qualificatif : sinistre. Un autre ? Opaque. Prudence, jouée par une Léa Seydoux boudeuse jusqu'au bout des ongles (elle sourit une fois dans le film, très bon moment) vient de perdre sa mère. Son père est absent, sa soeur ne se montre guère, bref elle est solitaire et s'ennuie un peu (nous aussi, qu'elle se rassure). Elle pique dans les magasins, traîne avec des motards que jamais, couche mollement avec un type sans intérêt, marche sous la pluie... et, surtout, elle boude. Voilà, c'est à peu près tout. Les dialogues sont assez souvent inaudibles et quand ils ne le sont pas, on le regrette. Certains critiques citent Pialat. Hallucinant. On est plus proche de l'esthétique d'un téléfilm des années 80. Seule bonne nouvelle : ce brouet ne dure qu'une heure 20. Une évidence : sitôt vu, il est déjà oublié. On parle d'autre chose ?
un scénario un peu plus abouti aurait pu faire un film moins ennuyeux! Désolé pour la réalisatrice, mais certaines créations télévisuelles françaises sur Arte le vendredi soir sont bien plus meilleures que son film ciné .....
Des jeunes acteurs qui jouent bien, notamment Lea Seydoux. Mais l'absence de scénario, des scènes trop courtes et une fin déconcertante en font un fim ennuyeux
pour vous éviter les lourdeurs du film : aucune mise en scène, une enfilade de clichés et aucun scénario... pas de quoi être fière. Contentez de vous de l'affiche
Vide de contenu. On s'ennuie dès les premiers instants dans cette vie post-adolescente à la recherche d'un on-ne-sais quoi qui ne surgit jamais. Est-ce l'amour ? Non. Un sevrage précoce ? Probablement pas. Filmé caméra à l'épaule, tremblante, même l'image malgré un aspect sombre intéressant ne vaut pas le déplacement. Encore un des mystères de la production Française.
Enorme déception, dialogues souvent inaudibles, scénario indigent, esthétisme nocturne a peine regardable, difficultés à suivre l'histoire de l'héroîne. Léa Seydoux est bien, mais n'importe quelle ado mal dans sa peau pourrait tenir ce rôle quasi mutique. Il faudra la revoir dans un vrai rôle avant de juger.
Belle épine , PREMIER LONG METRAGE de Rebecca Zlotowski . Malgré un sujet déjà très abordé ( Le deuil d'une mère et "l'abandon de sa famille" , le père est absent , la soeur refuse de revenir vivre à la maison . La cinéaste maîtrise parfaitement ses sujets , la solitude , l'errance , la soif de relations , le manque de repères ... La bande sonore , très réussit , nous accompagne tout au long du film . De plus , les personnages sont très bien interprétés .
Toutefois , le scénario n'est pas très consistant . Cela manque de matière , de puissance . On assiste à des scènes qui ne présentent aucun intérêts , et qui n'apportent rien au scénario . Comme l'histoire biblique raconté par le cousin... On ne comprend pas tout, ce sont des amis ? De la famille ? Toutes ces zones d'ombres sont-elles voulues ? Afin de plonger le spectateur dans la confusion comme Prudence ? Un film peut-être imparfait sur une jeune fille à la dérive . Mais surtout un film signé par une jeune réalisatrice qui a de l'avenir.
Waouuu !! on vous raconte partout que c'est un film sur le passage de l'adolescence à l'âge adulte, un deuil, mais ces poncifs colportés paresseusement sont contournés allègrement, laissés derrière bien loin dans une accélération fulgurante, magique, sans être pour autant abandonnés, évités comme on évite de justesse un animal sauvage égaré sur la route, la nuit, en forêt, contournés comme on amorce un tournant - ouvrant sur des dimensions kabbalistiques - la Radio du Circuit, l'histoire de David et Abigail ; des dimensions noires - "jusqu’au merveilleusement théâtral Nicolas Maury (dans le rôle du cousin) en passant par la transfiguration baroque d’une scène de réparation de moto en tableau d’anatomie à la Rembrandt, tout respire le goût bienvenu du légendaire et de l’artifice" - dimensions hallucinatoires - "Maman, mais t'étais où ?!!" - dimensions fantastiques "Ces blousons noirs traversant la nuit sur une musique spectrale et électronique évoquent irrésistiblement l’œuvre de Carpenter. Ils font basculer Prudence et le spectateur de Passe ton bac d’abord de Pialat à New York 1997" - une gourmette cachée dans la culotte - pouffer avec du cacao Van-Houtten dans la bouche - et la séquence de la cabine d'essayage, à observer à la dérobée Johan Libéreau essayer un costume. Impossible d'avoir un jugement objectif, c'est le genre de film qui nous emmène très loin, le genre de film pour lequel on va au cinéma, comme cette manière de s'attarder sur un escarpin rouge en pleine équipée mécanique...
Énième chronique adolescente qui enchaîne tous les poncifs du genre, "Belle épine" frappe par son absolue vacuité. Pour aborder un sujet aussi éculé (l'éternel passage à l'âge adulte d'une ado vaguement rebelle et le travail du deuil), il faut avoir, soit quelque chose à dire sur la question (ici, on rejoue juste en moins bien des scènes mille fois vues ailleurs), soit, au moins, avoir un point de vue de mise en scène. Hors le cinéma est ici définitivement aux abonnés absents : Une caméra à l'épaule qui suit mollement les errances sans élan ni tension de son héroïne, une ridicule virée nocturne (à 50 km/h avec quelques néons d'usine derrière - grand moment de poésie) et une scène finale lourdement démonstrative. Encéphalogramme plat pour un film qui est censé parlé de désir, de fantasme et d'épreuve initiatique. Non seulement Rebecca Zlotowski ne trouve pas mieux à faire pour son premier film que d'enfiler les clichés, mais elle les filme sans désir, sans nécessité. C'est un peu inquiétant pour une jeune cinéaste et c'est mortellement ennuyeux pour le spectateur.
Regardez bien l'affiche, regardez bien la comédienne ... c'est l'unique expression que vous aurez de Léa Séydoux ( sauf un sourire quand même ... meilleur séquence du film ) Très ennuyeux ... rien ne fonctionne, on ne croit en rien !
longuet, plutôt creux. Les deux jeunes actrices sont mignonnes. Un peu de folklore judaïque pour être à la mode. C'est le genre de film dont on ne retient RIEN car il n'apporte rien!
Un film grisâtre qui fait l'économie d'un scénario en empilant des scènes déconnectées tournées caméra sur l'épaule (tellement plus chic, tellement plus vrai). Du coup, ça en devient extrêmement prétentieux, comme si la réalisatrice se faisait plaisir en s'apitoyant sur un sujet personnel sans l'ouvrir aux autres, en abusant d'ellipses et de non-dits. Il semblerait qu'écrire une histoire qui tienne la route sur 80 mn ou de développer des personnages sans passer par des symboles lamentables soit devenu chose impossible ou trop avilissante pour certains metteurs en scène. Ca doit plaire à certains critiques qui aiment plus disséquer l'approche que le film dans sa totalité, qui dans ce cas-là souffre cruellement d'un manque de structure et d'écriture (tant au niveau du scénario qu'à celui des dialogues). Les acteurs sont corrects ou du moins, font ce qu'ils peuvent avec le peu de matière qu'on leur a donnée mais ne sauvent pas le résultat final qui se veut mystérieux et suggestif mais qui s'avère n'être qu'un objet pénible, lourdingue et ayant pour objectif de satisfaire l'ego de ses créateurs.
C'est quoi l'histoire du film ? C'est d'une pauvreté scénaristique comme on en a vu des centaine de fois et qu'on reverra avec le cinéma français. Les acteurs sont bons, la misé en scène est pas mal...mais c'est quoi l'histoire ?
D’entrée de jeu, le thème du film n’est pas évident… Un film sur le monde de la moto ? Non, rassurez-vous, le cadre n’est qu’un prétexte pour parler de la dérive d’une adolescente en recherche d’attaches suite à un drame familial. Regrettons d’abord le terrible choix de la caméra épaule, beaucoup trop fréquent ici, on en a presque mal à la tête. Dommage ! Léa Seydoux à qui Hollywood fait les yeux doux, a accepté ici de tourner un film réalisé par une quasi inconnue. Elle est sombre et sobre comme on l’aime. Dommage que l’actrice ne sorte pas de son registre, mais reconnaissons tout de même qu’elle y est parfaite et nous offre ici une prestation sensationnelle. Soulignons le bon usage de la musique également. Le cinéma français a déjà largement traité de ce type de sujet, mais le tout est bien rythmé et intelligent. N’y aller, cependant, que si l’on est fan de ce genre de film d’auteur sombre français.