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brunetol
188 abonnés
179 critiques
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0,5
Publiée le 31 juillet 2013
Enième récit initiatique d'une adolescence tourmentée chez les pétés-de-thunes (personne n'a besoin de travailler dans ces films qui revendiquent pourtant leur enracinement social, l'argent tombe du ciel). Depuis le début des années 90 et l'essor du festival de Clermont-Ferrand, on voit chaque année ce genre de films hyper-formatés, taillés au poil pour plaire aux commissions, siphonner les fonds d'aide avec une régularité métronomique. Le résultat est ce non-cinéma de non-auteur, totalement conformiste, qui multiplie les clins d'œil à Pialat et à sa cohorte d'émules plus ou moins inspirés. Aucune inspiration ici, un tunnel d'ennui mortel accompagné par la moue dégoutée de l'existence de Léa Seydoux, toujours aussi insipide. Ni fait ni à faire.
je ne comprends pas ceux qui critiquent l'absence de scénario, vous vous trompez, un bon scénario n'est pas nécessairement une succession de rebondissements, c'est avant tout des personnages et ici, un personnage. Il se trouve que Rebecca Zlotowski a su écrire (peut-être avec la participation de Léa Seydoux?) un rôle magnifique, personnage complexe, solitaire mais animé d'un désir fort d'aller vers les autres, ne sachant pas vraiment bien comment s'y prendre, Prudence est parfois maladroite et surprend par son audace insoupçonnée (à sa soeur un "t'aimes ça quand ton mec il te lèches les seins" complètement out of the blue ; le vinyle mis en morceau) . Le scénario, c'est Prudence, et il se déroule petit à petit : on découvre d'abord le physique de Prudence (scène d'ouverture saisissante), puis on en apprend plus sur elle, pas par des dialogues lourding mais par ses actions, par exemple en l'observant baisser le son de sa télé pour qu'un visiteur croie l'appartement désert. On devient alors presque le complice de Prudence, et c'est ainsi qu'en étant avec elle à chaque instant, on apprend à mieux cerner le personnage.
Il faut alors saluer la prestation de Léa Seydoux, qui semble réellement être Prudence (certaines scènes transpirent de sincérité "quand j'étais petite j'avais des poux, j'étais une pouilleuse"). Ce rôle nous montre aussi combien Léa S est singulière : un corps ultra-féminin combiné avec une gestuelle plutôt masculine (démarche, façon de se tenir dans la scène d'ouverture par exemple). Ainsi ce film peut aussi être considéré comme un documentaire sur Léa Seydoux, Rebecca rassurez-vous, le film ne sera pas oublié!
Dommage que ce film n'ait pas trouvé son public, mais peu importe il existe et c'est le principal.
Je comprends bien les intentions et ce qu'on veut faire passer : Prudence veut se rapprocher d'une bande motards épris de liberté pour tromper sa solitude, une certaine forme d'abandon. Et c'est pour le coup impeccablement transmis. Le problème c'est que si Prudence s'ennuie dans sa vie et est très désoeuvrée, je me suis retrouvé à m'ennuyer autant qu'elle devant le film pourtant court (1h20). Après c'est peut-être aussi une question de moment, c'est peut-être pas le meilleur film à regarder à 4h00 du mat'. Léa Seydoux interprète avec beaucoup de justesse la dérive de cette adolescente et toute la distribution est au diapason mais je n'ai pas accroché (bien qu'à 4h00 du mat' je ne me sois quand même pas endormi devant) surtout les dernières minutes qui m'ont un peu embrumé...
Que se passe t'il? ou est l'histoire? Se film est une partie de vie qui au final ne raconte rien. Dés le début on peut essayer de trouver un contexte, un pourquoi ou même un intérêt... ... une heure passé, l’intérêt n'est pas arrivé...
Il n'y a rien de comparable à Pialat ici, les critiques se gargarisent de si peu. Une chronique de plus, sans construction, on nous promet l'univers de la moto qui ne sert qu'à une ficelle scénaristique insurmontable pour un spectateur doué d'intelligence. Seuls les acteurs s'en sortent bien, comme si le département scénario de la fémis engendrait de bons directeurs d'acteurs mais pas de bons scénaristes... Attendons le prochain film de cette jeune réalisatrice, pour voir.
Pour son premier film, Rebecca Zlotowski s'aventure sur les chemins minés de la chronique adolescente en état de crise. Elle se coltine frontalelement avec tous les clichés du genre (héroïne mutique et boudeuse, virées nocturnes, amour impossible) sans en renouveler aucun. Pire, elle se contente de les enfiler comme des perles, comme si personnes ne les avait filmés avant elle. Si au moins il y avait là un geste cinématographique. Mais que neni : pas de regard, aucun parti-pris. De l'ensemble se dégage une platitude proche du degré zéro de cinéma. Triste pour une première virée cinématographique...
Belle épine est un film simple qui s'ouvre sur une histoire déjà commencé et qui ne finit pas. HEADRien a comprendre, presque rien à voir et la réalisatrice nous dit là qu'elle n'a rien à prouver.HEADLea Seydoux, par contre, nous envoie son jeu en pleine face ; une interprétation remarquable et réfléchie. HEADMais dans l'ensemble, en tout cas, pour ce qui concerne le scénario, c'est un film qui manque d'intérêt et qui serait plutôt a éviter.
Il y a des choses intéressantes dans ce film. L'ambiance qui fait qu'on ne sait pas vraiment à quelle époque on est, les acteurs filmés sans fioriture et qui pourtant sans sortent bien, Seydoux en tête, certaines situations sont très justes. Le problème est qu'on a vite fait le tour et que ça tourne en rond. Et pour un film de même pas 1h30, c'est la loose.
Un film "jaune" (hum), soit 1 étoile. On a vraiment envie de dire des mots qui fâchent pour décrire les personnages, le casting, le scénario, la molesse, les têtesaclaques, la bêtise scénaristique. Un film plein de talent caché, trop !, je ne l'ai simplement pas trouvé. Finalement, on en vient à penser que trop de"jaune" dans le cinéma français (réal, prod, acteurs,etc) fini par provoquer une jaunisse. Je vais me soigner. Et puis le "regard bovin" de léa seydoux fini par usiner "grave". Beaucoup de film français ont de l'audace, du talent à filmer la nudité (même chez les ados), mais là, c'est de l'ennui en barre. Au secours !! Il faut débrancher de toute urgence l'assistance respiratoire et laisser tomber la réal dans son coma le plus profond... Pourquoi ?! Très simple : le premier film qui fait passer de l'amour.. à la haine. Et ça, c'est un but manqué!, et sans aucun ballon. Voilà, c'est ça : y a pénot! Pour être politiquement correct.
Une bonne interprétation de Léa Seydoux dans le rôle d'une adolescente meurtrie par le décès de sa mère et qui cherche refuge auprès d'une bande de motards marginaux. "Belle épine" est un premier film à la fois sur le deuil et sur les affres de l'adolescence mais le scénario est un peu court. Ce film noir contemplatif date de l'année 2010, pourtant sa musique ringarde et son image sombre et terne le feraient presque passer pour une production de série B des années 80. L'économie de dialogues et une narration indécise ne facilitent pas l'accès à ce long métrage cafardeux. Difficile de comprendre l'encensement de ce film brouillon par certains critiques de cinéma. Seule Léa Seydoux, par son interprétation habitée, mérite que l'on s'attarde sur ce coup d'essai assez apathique et désordonné.
Rien que pour suivre l'avènement d'une future grande actrice, Léa Seydoux, ce film vaut le coup d’œil. On la pensait uniquement belle, on la sait désormais comédienne. La caméra hypnotise Léa Seydoux qui nous hypnotise à son tour. Sinon, le film est creux et ennuyeux.
Un flop en vue. C'est bien le cas. Aucun fond , des plans loupés , des musiques à plat ... Comment résumez ce film français qui se voulait "indépendant" et calme? C'est calme oui , mais qu'est ce qu'on s'ennuie pendant 1 heure 20. On a beau se dire que ça va se lancer , y a rien. Léa Seydoux prouve toujours pas les espoirs qu'ont les réalisateurs sur elle , car encore une fois , elle doit se contenter de jouer des rôles assez nuls. Un film qui se voulait choquant , mais qui a fait un bide dans l'opinion aux vues d'un score au box-office décevant. Faut relever tout ça parce que ça n'avance pas.