Avis : Wonder Woman - Page 3

Un excellent film de super-héros. Gal Gadot incarne l'Amazone Diana alias Wonder Woman. Chris Pine interpète un soldat espion des services britanniques de la première guerre mondiale. Robin Wright tient le rôle d'Antiope. Danny Huston joue le général allemand Lundendorff.

CRITIQUE AVEC SPOIL
Deuxième visionnage. les points négatifs que j'avais déjà énuméré sont bien entendu toujours présent, ça m'a même un peu plus sauté aux yeux, mais franchement ça ne m'a tout de même jamais sorti du film. Je ne regrette vraiment pas ce deuxième visionnage, car il y a vraiment du bon et même du très bon dans ce film.

Le film reste toujours intéressant, la mythologie, le contexte de la 1ère GM, les différentes parties du film collent entre elles et s’enchaînent très bien. Un scénario plutôt simple, je ne dis pas le contraire, il n'y a pas de grosse prise de risque là-dessus, mais ça fait son taff, je préfère largement un scénario simpliste, mais bien réussi, qu'un scénario se voulant innovant et se chier totalement sur la réalisation. Les scènes sont globalement toutes intéressantes (je parlerai de la dernière partie dans un autre paragraphe), les scènes d'actions sont pour la plupart toutes très bien gérés, peut-être quelques ralentis pas tellement nécessaires, même si pour la plupart des cascades je les ai trouvé plutôt bonnes. On voit très bien que malgré le fait que ce soit un blockbuster, le budget reste restreint pas rapport à ce qu'a pu avoir MoS, BvS ou même SS (pour ne parler que du DCEU), on voit clairement que certaines scènes sont en total CGI, mais ce détail on peut le retrouver dans beaucoup d'autres films. Les scènes où il y a plus de dialogues ne sont pas vraiment ennuyante, au contraire, on en apprend plus sur la manière de penser de Diana et même sur Steve Trevor et elles s'enchaînent très bien, en alternance avec les scènes d'actions, elles nous permettent également de souffler un peu et de s'attacher un peu plus aux personnages au fil de leur aventure.

Pour la première partie du film, on se retrouve dans l'enfance de Diana. On peut apercevoir une palette aux couleurs chaudes, vives, nous montrant le " paradis " sur terre, une île cachée de tous (ou presque). C'est sûrement la partie que j'ai préféré, plus accès sur la mythologie, on a même le droit à une partie de l'histoire des Dieux, des Amazones et de Diana. La scène où l'histoire est comptée par Hyppolite, reine des amazones et mère de Diana, est vraiment très bien réalisée, me rappelant cette scène d'Harry Potter, quand on nous raconte l'histoire des trois frères. L'arrivée de Steve Trevor sur l'île va évidemment tout chambouler. Dès les premières secondes, j'étais sûr et certain que le duo Gadot/Pine fonctionnerait à merveille. Une petite phrase un peu nian nian, simplifiant le contexte de la guerre en disant qu'il (Steve) est le gentil et que les allemands sont les méchants, oui c'est un peu kitsch, mais bon ce n'est pas non plus une horreur à entendre aux oreilles (sauf peut-être pour les passionnés d'histoire haha). Une première bataille sur la plage retenant tout de suite notre souffle, on nous montre les acrobaties des amazones, leur férocité au combat alors que les allemands ont des armes à feu. Premier coup dure pour Diana, sa tante (Antiope) décède sous ses yeux, d'une façon un peu " ridicule ", peut-être une des scènes qui m'a le plus déçu dans le film. Je ne vais pas raconter seconde par seconde le film, mais la scène dans ce qui ressemble à une grotte avec un Chris Pine nu, qui pourrait paraître nunuche, mais qui montre surtout l'indifférence de Diana face à un homme se tenant nu devant elle. La scène où ils partent pour Londres est plutôt drôle, une fois de plus on veut nous montrer la différence d'éducation et de mentalité entre Diana et Steve (le duo Gadot/Pine commence réellement à se mettre en place et d'une très bonne façon).
ALERTE : Ok là je vais peut-être paraître un peu énervé ^^. Je vais répondre aux critiques faites sur quelques points de cette première partie, j'ai l’impression que les gens veulent se montrer pointilleux et montrer qu'ils font attention aux détails, MAIS MINCE, achetez-vous des lunettes. 1) Premièrement, la localisation de l'île, certains crient au fait que l'île devrait se trouver en méditerranée et pour eux ce n'est pas le cas. Ok donc, pour vous l'empire Ottoman c'est où ? Où trouvons-nous des drapeaux trucs ? Vous voyez où je veux en venir ? MAINTENANT stop avec ça merci :). 2) Deuxièmement, pourquoi le gros navire n'accoste pas et qu'il n'y a que les barques ? OK DONC, vous ne voyez pas le gros méchant bateau couler ? Ce n'est pas assez visible à vos yeux ? Bref oui il y a des points négatifs, mais sérieux trouvez-moi là où s'est vérifiable, là où c'est discutable, pas des vieilles critiques bidons, ça donne juste l’impression que vous n'avez pas vu le film x).

Deuxième partie du film, on voit directement le changement au niveau des couleurs. On passe de couleurs chaudes à une palette de couleur grisâtre, nous montrant le changement d'environnement. Des scènes à Londres avec des clins d'oeil (une particulière à Superman premier du nom), des comiques de situations, nous montrant la complexité pour Diana de comprendre le monde qu'elle découvre, un humour principalement amené une fois de plus par le duo Diana/Trevor. C'est principalement dans cette partie qu'on peut retrouver le message féministe du film et du personnage, mais il reste très subtil, ce n'est pas des grosses leçons balancées à coup de poing dans la gueule du spectateur (comme un certain remake de Ghostbusters). Un peu plus lent, ça ne m'a pas pour autant déplu. Alors qu'ils partent pour le front, on a déjà un aperçu des effets de la guerre et des effets que ça a émotionnellement et psychologiquement pour Diana, voulant à tout prix arrêter Arès, pensant que ça mettrait fin à tous les malheurs. Une fois sur le front, les couleurs s'accentuent encore plus dans les niveaux de gris, aggravant encore l'ambiance du film. La scène du no man's land, sûrement la meilleure scène du film. Une Diana qui se transforme enfin en Wonder Woman, elle se met enfin en action ! Sûrement l'un des combats les plus longs du film, car en dehors de cette scène, le combat continu dans la tranchée allemande puis dans la ville assiégée par eux-mêmes. Les habitants acclamant leur nouvelle héroïne, leur sauveuse. Oui elle a démoli le clocher de l'église et alors ? Putain on est en guerre, encore une fois c'est une critique qui est souvent revenue, il y a des massacres, de l'esclavage, l'appauvrissement, le manque de nourriture. On vient enfin vous sauver de ça et vous allez cracher à la gueule de celle qui vous a sauvé, juste pour un putain de clocher ? Oui c'est historique, oui ça devait être inscrit aux patrimoines, MAIS BORDEL ils sont en vies ! Les scènes d'actions dans les maisons sont vraiment classes, la musique de Wonder Woman est enfin arrivée ! Elle laisse parler tout son talent, démontant un à un les allemands qui essaient de l'arrêter. Petit point négatif, la scène de combat avec le lasso est vraiment pas mal, mais le CGI est vraiment trop visible, on se rend très bien compte que les enchaînements sont faits par ordinateur. La scène de danse avec Diana/Trevor, leur relation commence de plus en plus à pencher d'un côté, on nous montre leur proximité et la gêne de Trevor qui a totalement disparue. La scène suivante dans la chambre, on pouvait s'y attendre, connaissant les comics, je savais déjà sur quoi finirait leur relation, mais je trouve que cette scène est vraiment bien, leur baiser n'est pas VRAIMENT montrer pour faire beau, c'est un baiser réalisé dans le noir, cachant presque l'action aux spectateurs, rendant le geste innocent, la suite nous est pas montré, mais on peut très bien s'imaginer ce qui s'est passé dans cette chambre. On commence peu à peu à rentrer dans la dernière partie, la troisième, dans la deuxième, on peut également bien se rendre compte que l'humour n'est plus vraiment présent, l'horreur de la guerre prenant le dessus.

Je commence la troisième partie maintenant, car c'est à partir de là que ça s’accélère un peu, que ça devient un peu brouillon. La scène du bal n'est présente que pour faire jeter la bombe de gaz dans le village, faisant s'éloigner un peu le duo Diana/Trevor après un désaccord entre les deux protagonistes. Le massacre du village par le gaz, finit d'achever Diana émotionnellement, elle se met donc à courir en quête de détruire Arès. Une fois de plus on aperçoit un changement aux niveaux des couleurs, nous nous retrouvons maintenant dans le noir avec un bon jeu de lumières. Diana arrive finalement à tuer celui qu'elle pensait être Arès, mais elle s'aperçoit que l'homme serait peut-être mauvais de base, sans l'aide d'Arès, elle décide donc d'abandonner Trevor et son groupe l'espace de quelques minutes. Un combat se lance finalement entre celui qui se dit comme étant le vrai Arès, celui dont on entend tellement parler tout le long du film, oui je trouve moi aussi que le personnage est un peu trop secondaire malgré le fait que ce soit le grand méchant, peut-être une autre petite déception pour moi. Personnellement je ne m'attendais pas à ce que ce soit lui, ou en tout cas avec des gros doutes, car à part pour son rôle dans Harry Potter je ne connaissais pas l'acteur. S'ensuit une baston de CGI, toujours plus explosif, ce qui ne m'a pas vraiment dérangé, maintenant on le sait, on a toujours le droit à ce genre de baston, je ne sais même pas pourquoi ça en a étonné certains. Un point qui me fait beaucoup crier également, le sacrifice de Steve Trevor. Bon, là on s'attaque à quelque chose que je défendrai peut-être encore plus que le film. Encore une fois, cette scène fait l'objet de critiques toujours plus saugrenus les unes que les autres. On va déjà parler de l'avion, un avion avec un minuteur programmé pour exploser au bout d'un certain temps, équipé de bombe de gaz se propageant sur 80KM, donc l'impossibilité de le laisser cloué au sol ou de le faire atterrir plus tard, premièrement. Deuxièmement, NON Steve n'avait pas forcément de parachute et même s'il en avait un je ne pense pas qu'il aurait eu le temps de quitter la zone de 80KM, sachant qu'il aurait dû sauté après avoir tiré sur les bombes, pour déclencher une étincelle et mettre le feu à la molécule d'hydrogène présent dans les bombes. Donc OUI, la scène est plutôt logique, même si je regrette moi-même ce sacrifice aimant le personnage qu'il est et présente dans les comics. La scène juste avant, avec Diana ne pouvant entendre les derniers mots de son crush avant qu'il ne se sacrifie ajoute un peu plus de drame à la scène suivante. Je n'ai pas non plus versé de larmes, mais c'était une belle scène. Le combat entre Arès et Diana continu et fini par une victoire de Diana. Alors oui, le fait que ce soit " l 'amour " qui lui a donné la force, etc etc bla bla bla, oui ça fait un peu nian nian, mais on ne doit pas oublier que c'est un film se voulant tout public et même accessible pour les petites filles, alors c'est normal de se retrouver avec ce genre de dialogue. Pour résumé cette dernière partie, elle est probablement celle qui regroupe le plus de défauts, surtout au niveau du méchant, mais elle a aussi ses points positifs, avec la libération des pouvoirs de Wonder Woman, des réflexions qui vont l'amener à changer son point de vue, un combat spectaculaire avec un Arès nous montrant toute l'étendue de ses pouvoirs de Dieu (la création de son armure et l'apparition des armes, miam) malgré la présence de beaucoup de CGI.

Je vais finir avec les personnages en les énumérant un par un.

1 - Le petit groupe de 3 soldats. On va surtout retenir la performance de Saïd Taghmaoui, nous prouvant une fois de plus qu'il est talentueux. Les deux autres sont un peu plus en retrait, mais ils restent des personnages secondaires et seulement présents pour donner la réplique à Diana ou Trevor.
2- Dr Maru, alias Dr Poison et Ludendorff. Une fois de plus des méchants plutôt secondaires, même s'ils sont au centre de l'intrigue. Ils ne sont pas trop développés, ce qui est dommage, mais je trouve que c'est suffisant, même si j'ai vraiment un regret pour le personnage du Dr Poison avec qui ils pouvaient vraiment faire quelque chose de cool.
3- Arès, alias le Dieu très méchant. Ce côté où on entend parler de lui tout le long du film sans savoir réellement qui il est c’est plutôt bien, mais le problème est que son personnage n'a pas été très bien géré, n'étant également pas très développé pour l'importance qu'il a en tant que grand méchant du film.
4- Le capitaine Steve Trevor. MERCI, j'ai eu peur de son interprète, j'adore Chris Pine, mais il faut avouer que ses interprétations sont un peu en dent de scie. Il incarne tellement bien son personnage, il joue tellement bien. J'ai vraiment apprécié son personnage et son jeu d'acteur. On a eu un Steve toujours au premier plan, au même titre que Diana (même s'il reste tout de même un peu plus en retrait qu'elle), c'est un personnage principal comme on les aime.
5- La grande héroïne, Diana Prince, alias Wonder Woman. Que dire... Gal Gadot incarne à la perfection son personnage. Si dans l'avenir on devrait changer d'actrice, j'aurai vraiment du mal à me défaire de l'image de Gadot en WW. Son personnage est tellement attachant, son évolution dans le film, passant d'une femme intelligente, mais aussi un peu naïve dans sa vision du monde des hommes, pour finalement totalement changer à la fin, c'est juste très bien amené. On a un personnage fidèle au comics, avec une actrice magnifique, incarnant à la perfection son personnage.
Petit bonus: Je ne vais, je pense, jamais le dire assez souvent, mais le duo Gadot/Pine (Diana/Steve) est juste magique, on voit qu'il y a vraiment une alchimie entre eux deux et pas que dans le film.

J'ai sûrement oublié des points, c'est même certain vu l'heure qu'il est, mais voilà pour ma part ce que j'ai retenu du film. Un très bon film, gardant le fond que l'univers de DC a mis en place pour le moment, contrairement à ce que certains peuvent dire, on a un réellement questionnement sur l'Homme en général, mais aussi sur la place de la femme dans la société et l'horreur de la guerre. Oui, il y a plus d'humour, mais ça s’apparente surtout à de l'humour de situation, aucune blague vraiment lourdingue n'est à signaler. Un scénario plutôt simple, sans prise de risque, mais efficace et bien réalisé. Des effets spéciaux parfois plutôt ratés, mais qui reste globalement bien réussi pour le budget du film. Un duo Gadot/Pine excellent, sûrement le point le plus positif du film, Gadot toujours aussi magnifique et représentant toujours aussi bien Wonder Woman/Diana, un Chris Pine confirmant son talent après des films comme Comancheria et une trilogie ST vraiment bons. Petit point négatif sur la façon dont est amené le personnage d'Arès, mais qui reste vraiment classe. Pour moi Patty a fait du très bon travail, j'en attendais beaucoup de ce film, étant un grand fan des comics de WW et je suis vraiment satisfait de voir qu'ils ont respectés le personnage tout en nous offrant un bon film. Comme je l'ai dit, il ne faut pas oublier que le film se veut tout public et attractif pour les jeunes filles, c'est donc logique de retrouver des dialogues ou des scènes un peu plus niaises que d'autres. Ma note ? 4/5, je ne peux pas oublier les petits détails qui parfois sont un peu trop dérangeants.

Ps : désolé pour l'orthographe de certains passages, mais j'ai rédigé cette critique tard et avec de la fatigue. Je voulais vraiment la faire après le visionnage pour avoir un maximum de détails frais dans ma tête :)

les origines de Wonder Woman de son enfance dans une superbe île cachée.
sa rencontre avec l'espion aviateur et son départ vers la première guerre mondiale.
vu en 3D les combats sont magnifiques l'histoire est bien menée et l'héroïne est superbe.

Une puissante œuvre, une grande prouesse et belle réussite pour DC comics.
Sans lier ce film a tout le reste du tralala, pour une première création cinématographique de Diana, on ne pouvait attendre mieux. La réalisatrice est totalement dans les cordes et livre une fidèle prouesse.
Le duo Gadot/Pine passe vraiment très bien, et importe son lot d’humour qui ne copie pas du tout les écuries Marvel puisque C.Pine est toujours dans ce genre d’esprit quelque soit ses films.
Leur romance par contre ne tient pas la route et manque de crédibilité, mais bref.

Si ce n’est un manque de musique plus récurrent qu’apporte ce puissant thème de « W.W » les scènes d’actions bien différentes de Snyder, sont éclatantes. On n’en demande pas plus et l’usage des ralentis est parfaitement dosé.
Le scenario est assez sympa et l’intrigue grandement menée (voir limite ridicule ou pas crédible sur la fin avec Ares). On regrettera juste plus de présence sur Themiscera, car c’est là que repose toute l’essence de Wonder Woman, mais en même temps le ratio maxi est atteint et le film ne pouvait pas rester scotché là-bas, surtout chez DC et leur ambiance noire et lugubre qui contraste mal avec toutes ces vahinés……enfin Amazones.
C’est peut-être ce qui manque aux autres films ????une once de lumière dans la noirceur de nos héros…

Le gros regret dans ces 2h d’aventure c’est le milieu du film qui est cruellement vide, plat et ennuyant. On s’endort carrément, pour une petite demi-heure heureusement.
Très attendue et prometteur depuis moult, Wonder ne sera finalement pas le film de l’année à une etoile près, mais chapeau-bas et vivement la/les suites !

d'un 1er abord on est dérouté car on a dans un coin de la tête la série. Mais ce parti pris de ne pas y faire référence est très bien. Le fait que ça se passe pdt 2nde guerre mondiale est bien. Les personnages attachants et crédibles. Un bon film

En plein boom de la "Girl Power Attitude", voici que sort enfin sur nos écrans une héroïne survitaminée mais pleine de candeur et de charme : Diana Prince, princesse des Amazones et future Wonder Woman.
Le casting est bluffant, Gal Gadot dégage un magnétisme à la Angelina Jolie : belle, forte et fragile à la fois. Quant à Chris Pine, c'est un choix 5 étoiles, le duo fonctionne parfaitement.
J'ai adoré la première partie qui nous explique d'où vient Wonder Woman et comment elle va devenir la super-héroïne que l'on connait.
La réalisation est soignée, les effets spéciaux sont superbes, les scènes de combats grandioses et intenses, et voir une nana en short mettre une raclée aux troupes allemandes dans les tranchées est tout bonnement jubilatoire.
J'ai tout simplement trouvé ce film génial de bout en bout : un pur moment de plaisir !
==> Site CINEMADOURG <==

La nouvelle héroïne DC à fait fort dans son film dédié, un film puissant et fun. Un régal du début jusqu'à la fin, avec une musique qui rehausse la qualité des scènes d'action! Une belle réussite

Le DC cinematic universe continue à s'étendre avec ce Wonder Woman et on peut dire que ce cru est assez bon part rapport à ce qui a précédé. On suit la genèse de cette héroïne qui a grandi sur une île au nom imprononçable. Déesse, fille de Zeus, femme puissante. Et c'est le grand succès de ce long métrage. Notre héroïne tient le film, sans le moindre doute. C'est d'ailleurs étonnant que Hollywood ait été aussi frileux avec les personnages féminins en tête d'affiche tant cela semble naturel aujourd'hui.

Il y a un message féministe très subtile tout au long du film. La confrontation entre Diana et le monde réel en pleine guerre ne cesse d'étonner. Sous son apparente naïveté, elle y voit pourtant beaucoup plus clair que tous les autres personnages. Gal Gadot joue cela à merveille. Ce mélange de fragilité et de force. Cette sensibilité alliée à la puissance. Cette érudition couplée d'incompréhension du monde. Mais finalement, presque tout était gagné avec son accent bizarre qui crée de suite un contraste. Mais il est vraiment saisissant de voir toutes ces facettes incarnées par la même personne.

Les effets spéciaux sont assez spéciaux, ni trop beaux, ni trop laids. Le scénario est convenu mais le casting est assez bon (Ah Robin Wright !) et on sent que tout le monde s'amuse. Cette présentation du personnage de Wonder Woman est un succès. Et cent fois oui, même s'il y a la guerre, même s'il y a des choses moches dans ce monde, l'amour vaut bien toutes les peines d'essayer.

Suite à son apparition dans “Batman v Superman : L’Aube de la Justice” en 2016, “Wonder Woman” bénéficie de son propre film un an plus tard. Il s’agit de la première adaptation cinématographique de l’héroïne en prise de vue réelle. L’histoire nous fait visiter la terre cachée des Amazones au moment où un pilote américain va s’écraser poursuivi par des allemands. Le beau pilote raconte alors la terrible guerre qui fait rage. Diana, princesse des Amazones, sensibilisée par tant de douleurs, prend les choses en mains et accompagne l’américain pour mettre fin à l’enfer. Entre action et romantisme, ce Wonder Woman s’avère beau dans sa mise en scène, ses effets spéciaux et son casting. Quelle beauté que Gal Gadot et Chris Pine lui donne à merveille la réplique. Bien entendu, certains passages frôlent le cliché de la Grande Guerre et l’humour est parfois douteux, mais n’oublions pas que nous sommes dans un blockbuster américain et l’actrice Israélienne en vaut vraiment le détour.
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Je tiens tout d'abord à dire que je suis satisfait du succès de "Wonder Woman" car ce film redonne de l'estime à l'univers cinématographique de Dc Comics tout en mettant en scène le personnage de Diana Prince, alias Wonder Woman de façon majestueuse.

Le film parvient à faire un paradoxe entre la mythologie grecque et la Grande Guerre, une guerre particulièrement violente se démarquant par la déshumanisation des soldats. Le film fait notamment antithèse entre le monde utopique des amazones et l'enfer de notre monde plongé dans la Première Guerre mondiale. Mais le plus remarquable dans ce film est sa mise en scène soignée et son ambiance agréable qui nous met totalement à l'aise.

La prestation de Gal Gadot est excellente ! Elle met parfaitement en valeur le personnage de Wonder Woman par l'élégance de son corps.
Chris Pine assure dans son rôle de Steve Trevor et il met en avant tout son potentiel.

Ce film dénonce les méfaits de la guerre par la présence du gaz moutarde, métonymie du mal, ainsi qu'au sexisme de la société imparfaite du début du XXème siècle. "Wonder Woman" fait ainsi suivre un enseignement didactique aux spectateurs sur l'action de faire la guerre, tout en apprenant à respecter l'image de la femme tel qu'il se doit.

spoiler: Le sacrifice de Steve Trevor entraîne la rage de Diana et notamment l'amour qu'ils éprouvent permet à celle-ci de vaincre Arès. Son sacrifice prouve ainsi qu'il y a toujours du bien dans notre monde. Après la mort d'Arès le ciel s'éclaircit, soulignant le fait que le monde prend un nouveau départ et retrouve la paix. Comme le dit Diana seul l'amour permet d'arrêter la guerre...


Avec ses effets spéciaux spectaculaires et ses scènes d'actions dynamiques, "Wonder Woman" nous offre une aventure divertissante et prenante dans toute sa splendeur !

A la suite de son introduction dans le pas terrible « Batman V Superman : l'Aube de la Justice », Wonder Woman a droit à son spin-off personnalisé. Faisant passer son héroïne de l’innocence à la maturité en la confondant à l'aberration humaine d'une Europe empêtrée dans la Première Guerre mondiale, le scénario joue adroitement sur la mutation de la belle Amazone. La charmante Gal Gabot assure d’ailleurs pleinement son rôle résolument moderne aussi bien dans l’esprit que dans la détermination de Diana à mener son combat. Une bonne surprise, agréable à regarder et divertissante même si j’ai trouvé que l’ensemble tirait en longueur vers la fin. Avec 10 à 15 minutes de moins, le film de Patty Jenkins aurait assurément gagné encore plus en efficacité.

Pour un film girl-power, le film s’inscrit parfaitement dans un contexte politique mettant en doute la place de la femme, mais surtout sur les hommes. Le film va droit au but et nous présente bien l’envie de Diana de vouloir sauver des vies. Mais le combat final et le dénouement me paraît incohérent voire superficiel.
Diana est la plus grande réussite du film : Gal Gadot est née pour jouer le rôle et son personnage est attachant, de par sa naïveté, son courage et de son alchimie avec Steve Trevor. Les autres acteurs sont mémorables et caractérisent bien différentes situations en lien avec la Guerre.
Les scènes de combat sont très divertissantes et s’accompagnent d’une musique collant au côté amazone et guerrier. Les décors sont très bien faits et représentent un beau vieux Londres et une Belgique 🇧🇪😁 dévastée. Seul regret, ce sont les effets et incrustations qui ont l’air faux, surtout dans le combat final.

"Wonder Woman" introduit la super-héroïne dans le contexte qu’il fallait, s’inscrivant parfaitement dans l’histoire. La réalisation de Patty Jankins nous immerge et reste très agréable à regarder.

À la suite du problème artistique qu'avait été "Suicid Squad", l'avenir du DC Extended Universe était donc rempli de questions. Pourtant, au vu de son succès, il était clair que la Warner n'allait pas lâcher l'affaire avec ce style bien plus léger. "Wonder Woman" aurait pu subir un traitement assez similaire et être détourné vers quelque chose de bien plus impersonnel. Mais finalement, il ne subira pas la même pression que pour certains films qui suivront, hormis quelques légères indications. Par conséquent, ce projet a pu bénéficier d'une patte artistique bien plus notable et se retrouve à être un long-métrage de grande qualité. Centré sur une super-héroïne (ce qui est déjà arrivé, mais jamais avec cette qualité), le ton de ce film se veut moins sombre que ce que Zack Snyder avait pu proposer, sans tomber dans les clichés trop légers pour autant. Le film sait parfaitement osciller entre de l'humour et des thématiques puissantes, sans jamais que cela ne soit indigeste. En témoigne toute l'arrivée de Diana dans le monde des Hommes. Dans un premier temps, l'humour est maîtrisé, car il n'est jamais là pour ridiculiser les protagonistes, mais bien pour accentuer des éléments du récit (sa méconnaissance de cet univers notamment). Et dans un second temps, à la suite de cela, on sera propulsé dans quelque chose de bien plus lourd, notamment lors de cette sublime scène des tranchées. Le tout est donc maîtrisé, on ne s'ennuie vraiment jamais devant ce film, tant il propose des choses intéressantes. Peut-être que la peur d'une histoire trop orientée vers le féminisme peut vous repousser, mais ce n'est pas vraiment le cas ici. Diana est bien évidemment montrée comme une femme forte, mais elle est aussi montrée comme une femme inexpérimentée et insouciante. Sa relation avec Steve sera donc vraiment intéressante, tant leurs oppositions sera la clé du film. Ils ne connaissent pas, ne viennent pas du même monde, mais ils ont beaucoup à apprendre l’un de l'autre. Le long-métrage porte donc un immense message d'espoir, très loin de la froideur, pourtant appréciable, de certaines productions DC Comics. Cela se veut léger et on retrouve un aspect très humain qui s'avère toujours être la clé de ce type de projet. Donc franchement, moi qui avais adoré la patte de Zack Snyder, je suis loin d’avoir boudé mon plaisir face à ce projet. Pour conclure, un excellent film féministe.

DC.COMICS, FILM 4. WONDER WOMAN (2017). Sur la mer Egée, derrière une barrière de brume, les reliefs d'une ile nommée Themyscira dominent. A l'intérieur de ce magnifique paysage, se trouve un royaume caché de l'humanité, où seules de splendides femmes résident, des êtres crées par le Dieu Zeus, des amazones, des cavalières bondissantes d'énergie. L'une d'entre elles se distingue plus particulièrement, elle se nomme Diana, WONDER WOMAN. Après avoir sauvée Steve Trevor, elle se sentira obligée de le suivre dans une intrigue se situant pendant la seconde guerre mondiale. Exaltante, belle et gracieuse, cette héroïne va nous entrainer dans une aventure où l'on ne voit pas le temps passer. Une intrigue qui se construira sur ses origines et sur les liens qu'elle va entretenir avec Steve Trevor. En quittant son monde, elle prendra part au conflit, et vivra avec plein d'humour le choc des cultures. Sa naïveté entrainera un sens de la répartie qui offrira de jolis échanges, on découvrira alors une personne drôle, remplie de gentillesse. L'esthétique du film: attrayant par son coté épique, des guerrières aux statures de gladiateurs bien représentées, des décors impressionnants, Themyscira un paradis perdu aux couleurs rayonnantes, une époque 14/18 dans une Angleterre en proie à une incertitude, une France où la guerre fait rage, un no man's land saisissant. On circule beaucoup dans cette réalisation. Un grand bravo aux créateurs de costumes, remplis d'idées pour les amazones, ainsi que pour les vêtements d'époque merveilleusement présentés. Des chorégraphies de combat bien orchestrées, sans ennuies, motivées par un thème musicale bien entêtant, à base de guitare électrique et de percussion. Un scénario passionnant pour une réalisation parfaite.

Loin des Illusions...

En début de film, j'avoue avoir été sceptique. A vrai dire, je n'aime pas vraiment les comics et les Marvel au cinéma. Mise à part les gardiens de la galaxie (pour son côté décalé et frais), je n'attendais rien de Wonder Woman, à part des clichés sur l’héroïne en tenue super-sexy et aux multiples allusions sexuelles dont il serait question dans le film. Vous voyez tous ses plans inutiles sur les courbes de la nana, les blagues à caractère érotique (elle claque avec son fouet) et les plans qui s'ensuivent. Eh bien, il n'en est RIEN. Gaël Gadot (l'interprète de Wonder Woman) ne passe pas temps son temps à demi nu dans le film, à prendre des poses suggestives (pas une seule fois d'ailleurs). Nous ne sommes pas dans un film où le fantasme de la beaufitude des hommes pourra prendre place. Et c'est un bon point ! :

Revenons au film en lui-même maintenant...

Le contexte : 

L'univers de Wonder Woman se déroule dans le monde des amazones et dans le monde des Terriens en période de guerre mondiale. Il y aussi un micro morceau dans le monde d'aujourd'hui pour garder le lien avec les autres films (Batman, Superman : des films que je n'ai pas aimés d'ailleurs). Même l'intervention de Wonder Woman dans Batman vs Superman ne laissait pas entrevoir autant de profondeur chez son personnage.

Les personnages : 

La surprise vient de là justement : Diana (WW) est un personnage pétri de bonnes intentions et utopiste. À l'abri dans son monde, elle s'est bâti beaucoup d'illusions également. spoiler: Elle apprendra à ses dépens qu'on ne contrôle pas le monde comme on le souhaite, et ce n'est pas avec un coup de baguette magique que l'on peut tout résoudre.
Diana est une rêveuse, qui a quand même les moyens, de faire espérer tout un peuple (héroïne oblige). Diana est la même, peu importe les tenues de camouflage qu'on lui impose dans le film, pour passer inaperçue. Son caractère ne change pas en fonction de ses tenues vestimentaires (la série Super-Girl). spoiler: Cette scène magnifique où on l'oblige à porter des lunettes (clin d’œil à Clark Kent), puis une scène de baston plus tard dans une ruelle, elle les écrase avec son talon. Tout un symbole ! ;)
Diana passe son temps à se rebeller face aux dogmes des hommes, mais pour des raisons qui lui tiennent à cœur, et par esprit de justice. Elle n'est pas arrogante, et elle n'a rien à prouver. Elle est déjà libre depuis toujours, grâce à sa vie avec les amazones. Et sa rébellion n'est pas non plus un prétexte pour créer du conflit amoureux. Elle a un sens.
D'ailleurs, le jeu de séduction dans le film n'est pas lourd et indigeste, je le trouve même assez romantique, c'est même très pudique et discret. Très peu d'humour potache ou beauf toutes les 5 minutes, au contraire l'humour est habilement distillé au fil du film. On ne tombe pas systématiquement dans le drama. spoiler: Bon sauf à la fin quand même, Lol. Quoique le plus dramatique, ce n'était pas la mort de Steeve, mais l'impossibilité pour Diana d'entendre les derniers mots de son amoureux. Accident de surdité partielle suite à l'explosion d'une bombe à proximité. La subtilité dans cette forme d'adieu manquée m'a plu.


Les personnages secondaires :

Je pense aux 3 compagnons d'aventure de Steeve. À ma déception, j'aurais aimé qu'ils prennent plus d'importance dans l'histoire. Car, ils ont tous un passé assez lourd et semblent avoir des qualités humaines indéniables. Je ne sais pas encore si leur utilité dans le film était d'établir un contraste entre la force psychologique de Wonder Woman et la faiblesse de la leur. Ce qui les unis à WW, c'est ce déracinement. En tout cas, ils sont attachants. spoiler: Ils ne résolvent pas leurs problèmes à la fin du film. Leur futur est très ouvert, et on ne risque pas de les revoir de sitôt, vu que le deuxième opus annonce que Wonder Woman aura changé d'époque (présent) et de lieu (USA). Enfin, qui sait.
Les amazones ont surtout le rôle de servir d'amorce pour comprendre les évolutions de Diana. Les méchants (tes) aussi sont intéressants (tes) et on comprend bien la douleur intérieure d'un personnage féminin servant le côté obscur. Même si ce personnage aussi aurait mérité d'être davantage développé.

Les dialogues :

J'ai vu le film en VF, et ce n'était pas désagréable. Je n'ai pas fais attention aux anachronismes et rien de spécialement choquant m'a perturbé dans les échanges verbaux. L'attitude de Steeve surtout en début de film marque bien son époque. spoiler: Lorsque celui-ci refuse de s'installer à côté de Diana sur le bateau, parce que cela ne se fait pas. Il n'est pas un homme marié, il respecte les codes de la tradition des années 40.
Les scènes de tensions et de disputes entre les personnages ne sont pas risibles, car elles ne sont pas hyper dramatisées. Aucune réplique du style :"Je reviendrais." pour WW et c'est tant mieux. Bien qu'elle répète quand même une phrase qui lui a été transmise à un moment donné, histoire de souligner qu'elle a assimilé quelque chose, dans son évolution.

Les chorégraphies : 

Elles sont spectaculaires, comme tout bon blockbuster, sauf dans le monde des amazones où là j'ai noté un énorme problème d'animation des corps des amazones ! Autant, lorsque Wonder Woman passe à l'action, les effets spéciaux sont remarquables. Mais lorsque ses copines amazones gesticulent dans tous les sens pour faire des bonds de plusieurs mètres et descendent de leur cheval bizarrement, c'est juste complètement raté. (question de budget, de fainéantise, de quoi ?) À noter aussi un combat What the fuck dans ses environs là ! J'ai eu très peur à ce moment du film. C'est pour cela que j'ai mis 4 au film et pas 5, parce que j'y ai vu du favoritisme dans les effets spéciaux. ;

Le Fil Rouge et les Coups de Théâtre :

Magistral, car le film nous emmène avec une certaine évidence dans un combat final contre on sait qui depuis le début. spoiler: Mais, surprise quand même lorsque cela intervient. Cette subtilité nous déroute un peu et nous montre que le scénario ne voulait pas juste nous servir ce que l'on attend comme une évidence.
Une autre chose que j'ai aimée, c'est ce besoin d'épargner chez WW. Alors que l'on nous habitue à de la boucherie sans nom dans les films de ce genre. Je n'en dirai pas plus.

Le décor et les costumes :

Le monde des amazones est remarquable, une île avec de l'eau azur, belles falaises, et superbe architecture. Il ferait bon y vivre. Tandis que l'Europe de la guerre est grise et rugueuse. 
Wonder Woman a un costume qui déboîte. Et que dire des gadgets ! Lorsqu'elle est en mode Diana, elle a une certaine classe, sans jamais être vulgaire. On est très loin d'Elecktra et de Catwoman avec Halle Berry. 

La B.O :

Je craignais une bande-son agaçante, notamment cette mélodie qui donne le côté guerrière amazone à WW, que l'on entend dans les bandes-annonces. En fait, là encore, il n'abuse pas de cette mélodie et la distille comme il se doit dans le film.

Ma scène préférée :

spoiler: La révélation du personnage qui incarne le Dieu Arès.


Mon plan préférée :

Si mes souvenirs ne transforment pas la réalité. spoiler: Lorsque WW rejoint qu'elle se retrouve au milieu des nuages toxiques et hurle sa peine.


Le petit :

A un moment donné dans le film, une histoire nous est racontée et cela prend la forme d'un livre animé, qui fait de nombreuses références aux peintures humaines. C'est original et plutôt bien fait.

Le petit - :

Mais comment WW fait elle pour sortir son bouclier et son épée de nulle part, sous ses petites vestes ?

Conclusion :

Un film qui parle de nos illusions lorsqu'elles sont confrontées à la réalité, de justice, d'espoir et d'amour évidemment... On en oublierait presque la vision féministe de Patty Jenkins. ;)