Wonder Woman : L'Amazone qui a balayé les méchants et les clichés
Quand on pense à une île paradisiaque, on imagine généralement des palmiers, du sable blanc, et peut-être même un barman au sourire suspect. Mais dans "Wonder Woman", c'est un peu différent. Diana, alias la princesse des Amazones, vit sur une île paradisiaque cachée du monde extérieur. Et bien sûr, dans le monde des Amazones, on ne parle pas de cocktails, mais de combats invincibles. C'est le genre d'endroit où les batailles à mains nues sont plus courantes que les soirées karaoké. Diana est une combattante féroce, prête à botter des culs et à prendre des noms, même si elle n'a aucune idée de ce qu'est un "cul" à ce stade.
Un jour, un avion s'écrase sur l'île, et tout l'équilibre paradisiaque des Amazones vole en éclats plus vite qu'une manette de jeu cassée par un joueur frustré. C'est là que Diana rencontre Steve Trevor, un pilote américain. Et bien sûr, il se trouve que ce crash est le déclencheur d'une guerre mondiale. Comme si les voyages en avion ne pouvaient pas être compliqués sans y ajouter une guerre mondiale dans le mix. Mais bon, au moins cela donne à Diana une excellente excuse pour enfiler son costume moulant et botter des fesses.
Patty Jenkins, la réalisatrice de ce chef-d'œuvre, sait comment donner vie à une super-héroïne sans tomber dans les clichés. Elle ne se contente pas de montrer Wonder Woman en train de lancer des bracelets comme si elle faisait du yoga, mais elle la dote aussi d'une personnalité forte et d'une volonté de fer. Et croyez-moi, avoir une volonté de fer est essentiel lorsque vous devez affronter des méchants qui sont plus méchants que Dark Vador un lundi matin sans café.
Maintenant, accrochez-vous, car le prologue de ce film est un peu comme essayer de comprendre la chronologie des films X-Men. C'est un véritable casse-tête, avec des Amazones immortelles qui ne semblent pas vieillir d'une ride, même si elles ont traversé plus de siècles que Doctor Who. Mais bon, une fois que vous avez passé le prologue, le film décolle plus rapidement que le Faucon Millenium dans l'hyperespace.
Dès que Diana quitte son paradis insulaire, l'action devient aussi intense que la bataille finale entre Mario et Bowser. Diana se joint à une bande de bricoleurs de la paix qui tentent d'arrêter la guerre mondiale. Et elle le fait avec un style et une grâce dignes d'un Jedi. Il y a des moments d'humour qui surgissent au milieu de toute cette action, comme des power-ups inattendus dans un jeu vidéo. Vous ne vous ennuierez pas, c'est sûr.
En fin de compte, "Wonder Woman" est un film qui a tout : de l'action, de l'humour, des Amazones, et une héroïne qui peut botter des fesses tout en ayant l'air fabuleuse. Alors, si vous cherchez un film qui vous fera rire, réfléchir et peut-être même vous donner envie de vous entraîner à devenir une super-héroïne, ne cherchez pas plus loin. "Wonder Woman" vous montrera que les filles peuvent sauver le monde aussi bien que les gars, et qu'elles le font avec style, classe, et un soupçon d'humour sarcastique. Et ça, mes amis, c'est plus cool que de trouver un Pikachu brillant dans Pokémon Go.
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