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    Douce nuit, Sanglante nuit 4 : l'Initiation
    Note moyenne
    1,8
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    4 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 662 abonnés 12 398 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 décembre 2023
    A peine un an après la sortie de "Silent Night, Deadly Night III : Better Watch Out !" (1989), voici que dèboule un quatrième volet, "Silent Night, Deadly Night 4 : Initiation" (1990), sorti directement en vidèo! Organique, satanique, voire carrèment à côtè de la plaque, ce quatrième opus n'en finit plus de s'èloigner de l'original! Ne cherchez pas de tueur fou dèguisè en Père Noël, il y en a pas! Ce coup-ci, c'est Brian Yuzna qui s'y colle et s'adonne malheureusement à un rituel sans queue ni tête! On sent surtout la patte du non conformiste Screaming Mad George (la star des F / X de maquillage dans les 80-90) qui nous fait, depuis "Society" (1990), une boulimie de crèature hybrides! Bref, nous sommes plus dans un ersatz de "Rosemary's Baby" que dans une suite de slasher! Les plus tèmèraires pourront se rabattre sur le cinquième volet d'une franchise si bien commencèe qui n'en finit plus de toucher le fond! 1* pour la sèquence avec l'insecte gèant sinon c'est un peu le foutoir scènaristiquement parlant...
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 172 abonnés 7 494 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 février 2021
    Une femme victime de combustion spontanée se jette d’un toit. Il n’en fallait pas plus pour que Kim, journaliste pour un média local veuille mener son enquête. Au fil de ses recherches, elle va peu à peu basculer dans l’horreur, vers son initiation dans le monde de l’occultisme.

    Que l’on ne s’y trompe pas, Douce nuit, sanglante nuit 4 : L'Initiation (1990) n’a absolument rien à voir, ni de près, ni de loin avec les précédents opus (en dehors qu’il se déroule pendant la période de Noël). Le film ne fera d’ailleurs jamais mention ou références aux épisodes antérieurs (sauf lorsque Ricky regarde la télé et tombe sur un court passage du 3ème volet). Impossible de ne pas repenser à Halloween 3 : Le Sang du sorcier (1982), qui était lui aussi, un film indépendant à la franchise, mais qui reprenait néanmoins le titre de la saga.

    Oubliez le Père Noël tueur en série, faites place à la magie noire et succube maléfique. Brian Yuzna (Le dentiste 1 & 2 - 1996/1998) s’est attelé ici à un film d’horreur surnaturel qui s’éloigne tellement de la franchise que si les producteurs n’étaient pas aussi mercantiles, ils n’auraient jamais inclus ce quatrième opus au sein de la saga et l’aurait appelé autrement, afin d’éviter de tromper le spectateur sur la marchandise (qui s’attendait à retrouver le Père Noël psychopathe).

    Une fausse suite avec une secte féministe adoratrice de Lilith (souhaitant éradiquer les hommes) en lieu et place du bad Santa, clairement on n’était pas venu pour ça. En dehors de la présence de Clint Howard, ce navet à des relents d’un mauvais épisode de la série télévisée Charmed, avec ses sorcières de pacotilles et sa musique peu inspirée.

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    Shawn777
    Shawn777

    579 abonnés 3 464 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 décembre 2020
    N'ayant pu mettre la main sur "Coma Dépassé", je passe directement au quatrième film de la pentalogie "Douce nuit, sanglante nuit", qui est vraiment mauvais ! Réalisé cette fois par Brian Yuzna et sorti en 1990, ce film ne pouvait franchement pas être pire que le deux qui est, je pense, le pire film que j'ai jamais vu (il prend tellement les spectateurs pour des cons que ça en est aberrant) mais nous n'y sommes ici pas loin quand même ! On retrouve certes le style du réalisateur, dont je ne suis d'ailleurs pas très fan, mais le problème, c'est que son style prend carrément le dessus sur la saga. Je ne sais pas ce qu'il en est du troisième opus mais, à la base, nous avons tout de même affaire à un slasher (même si ce terme pose problème déjà dans le premier film) se passant à Noël, rien de plus simple donc. Mais alors là, nous ne gardons rien du slasher et de Noël, nous ne gardons que la période comme décor mais qui n'est aucunement exploité (à part un meurtre à la guirlande). Nous avons en réalité ici plus l'impression d'être devant un sorte de "Society", tout aussi dégueulasse et délirant mais malgré tout, en moins réussi. Que le réalisateur tente de nouvelles choses, pourquoi pas, mais baser son histoire dans la (quatrième) suite d'un film au très léger succès afin de surfer encore dessus, c'est un peu limite. C'est donc ici l'histoire d'une journaliste qui enquête sur la mort d'une jeune femme à moitié calcinée et elle va apprendre à connaitre de nouvelles personnes pour le moins étrange (en même temps, à partir du moment où une libraire que je ne connais pas m'invite à un pique-nique et m'embrasse sur le front, j'évite d'y retourner). Bon l'histoire en elle-même est assez mauvaise, nous sommes devant un Yuzna plutôt classique, c'est-à-dire qu'il y a de très bonnes idées, très originales et pour le moins curieuses, mais malheureusement très mal exploitées à cause notamment, d'une direction d'acteur catastrophique et un rythme très lent qui perd son spectateur. On aura donc droit à quelques scènes fun et gores (qui sont même encore aujourd'hui pour certaines bien écœurantes) mais "Douce nuit, sanglante nuit 4 : L'Initiation" reste dans l'ensemble un très mauvais film !
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 388 abonnés 4 426 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 janvier 2015
    Après les deux premiers films, et le troisième qu’allocine semble ignorer, je me lance dans la critique directement, du quatrième Douce nuit, sanglante nuit, que beaucoup ne semble jamais avoir essayé de visionner après l’hécatombe précédente. Et bien dommage, car cet épisode est honorable, à condition d’oublier l’univers des premiers films, et d’apprécier le style Yuzna.
    Le casting est essentiellement composé d’inconnus ou d’acteurs méconnus, à part Reggie Bannister,, surtout connu des amateurs de la saga Phantasm et Maud Adams. Yuzna semble même profiter du métrage pour placer des membres de sa famille, puisqu’on découvre un certain Conan Yuzna dans le film. Bon, les interprètes sont plutôt bons, et surprennent assez du coup, surtout Neith Hunter. Cette dernière hérite du rôle principal, et elle le porte avec enthousiasme, rendant convaincant son personnage. Franchement cela fait plaisir de voir de la conviction, et surtout cela fait plaisir de voir qu’en échappant au bête slasher, on monte aussi en gamme en terme d’écriture des personnages. Certains respirent toute l’excentricité yuznesque (celui de Bannister notamment), et c’est tant mieux.
    Le scénario est radicalement différent des précédents films, offrant cette fois une sombre histoire autour d’une secte. Il y a un petit côté Society dans ce film par moment, et en tous les cas exit l’univers du slasher, et bienvenue à une ambiance radicalement différente, qui nous plonge dans un univers poisseux, violent, et malsain. Yuzna offre un film rythmé, malgré un début longuet, et distille des scènes chocs avec talent, se montrant généreux. L’intrigue est plutôt sympas bien qu’un peu chaotique dans sa narration, et se suit en tout cas avec le plaisir de découvrir quelque chose de nouveau, ce qui était loin d’être le cas du deuxième film notamment.
    La réalisation est efficace. Yuzna n’est pas au sommet de sa forme, et semble parfois virer un peu au grandguignolesque. Néanmoins sa mise en scène à de l’allure, on retrouve son style particulier, et il se montre généreux au niveau des scènes chocs, donnant à son film une teinte réussie. A cela s’ajoute des décors assez sympathiques, mais qui laisse quand même l’impression d’un budget faiblard, qui n’a pas permis de grande folie. La photographie fait preuve de certaines recherches, notamment dans le choix des couleurs, pour renforcer autant que possible l’ambiance crade, et cela en ajoutant parfois quelques intelligents contrastes avec des plages douces et sereines (le pique-nique). A noter enfin des effets visuels réussis, fait à l’ancienne mais bien dégoutant comme les affectionnent Yuzna, et la bande son est excellente.
    En conclusion voilà un film sympathique, que j’ai regardé avec plaisir. Après l’impression déconcertante du titre mensonger, si on se laisse happer dans l’histoire et l’univers du film, on peut passer un bon moment, en sachant cependant que rien n’est vraiment parfait non plus. On reste sur une série B à petit budget, dans un des films les moins connus de Yuzna. Je lui accorde 3.5, note qui prend en compte l’âge du film et ses petits moyens.
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