Au début Araki faisait des films teen trash de fin du monde. Puis il réalisa un chef d´oeuvre sur un sujet bien casse gueule (la pédophilie) puis un stoner bien sympatique avec Anna Farris. Tout ça pour aujourd´hui refaire un film teen, plus si trash de fin du monde. Je crois qu´on peut appeller ça un régression.
film étrange, étrange film. Sexe, beauté, mystère,délire,intrigue,tout ça réuni presque sans logique. C'est un peu du n'importe quoi et pourtant c'est pas si nul que ça. Un film "ovni". Certes ce n'est peut-être pas le film de l'année mais on a vu tellement pire. Si on est un tant soi peu ouvert d'esprit et qu'on apprécie le second degré il n'est pas difficile de rentrer dedans, sinon, on doit s'ennuyer ou s'énerver ferme. Perso j'ai bien aimé. J'ai pourtant largement dépassé l'age des protagonistes...hélas.
Terriblement gênant, souvent dérangent, parfois choquant, ce film franchit constamment les limites du conformisme, et s'attaque à des sujets sensibles avec beaucoup de ferveur et d'illustrations ! Cet amas de scènes décalées aurait pu facilement lasser le spectateurs, pourtant le scénario est très bien ficelé, même si l'histoire est totalement déjantée et improbable, notre curiosité est sans cesse en éveil, va t-il oser dire/faire ça ? Comment fera t'il pour justifier ça ? C'est aussi un thriller, malgré une mise en scène totalement différente du thriller habituel, c'est aussi la grande force du film, une explosion de couleurs, beaucoup d'esthétisme, un soin de la photographie remarquable et irréprochable ! Au final, on passe un sacré bon moment, c'est un excellent divertissement, le dernier 1/4 d'heure est vraiment burlesque, surprenant (et oui après plus d'une heure de rebondissements étonnants et tous plus bizarres les uns que les autres, on est quand même encore une fois stupéfait !), et très réussit !
Un grand film qui se joue des codes de la culture teenage moderne (notamment ce genre de série pseudo trash qui pullule depuis Skins). Un patchwork pop art des clichés vulgaire de cette culture pour y dépeindre un récit sous acide qui m'a fait penser aux grands délires paranoïaque d'un certain Bret Easton Ellis (précurseur de ce style en littérature qui en trouve une véritable représentation visuelle ici). En bref un film qui fait bon de voir car totalement en accord avec son temps.
Il y à des films comme ça ou on ne peu pas dire grand chose tellement c'est surprenant, délirant et jouissif ! On en voit très peu des comme ça, merci Araki !
Ovni dans le paysage cinématographique actuel, c'est un film absolument délirant qui mélange sexe, drogue et fin du monde! C'est drôle et attachant. Les acteurs sont parfaits!
Une débilité sans nom ,à l'esprit aussi creux et vide qu'un cerveau d'étudiant après le spring break;portraits de feignasses tellements insuppotables qu'on a envie de les fraper dès qu'on les voit,scénario minabl écrit après avoir mangé la première fournée du space cake impliquée dans l epseudo délire de l'abruti qui sert de héros à une histoire torteuse et top pétentieue pour retenir une quelconque attention ou un quelconque intérêt.Au final,on tombe sur un film d'ados vantard,je m'enfoutiste et globalement idiot tentant de se la jour fun,philosophique et avancé mais qui au final n'est qu'une merde débile,sans répartie et qui pue comme un bouc,la preuve que contrairementà l'idée générale,les américains n'on pas besoin des gros prducteurs d'hollywood pour sortir des gros navets;il suffit juste d'un peu de coke...
Impressionnant. Pas juste mauvais ou médiocre, non : le nanar absolu, celui qu'il faut avoir vu pour savoir qu'il n'y a aucune limite à la nullité et au mauvais goût. C'est pourquoi je suis resté jusqu'à la fin, contrairement à la moitié de la salle qui s'est levée en cours de séance. Personnages ado stéréotypés sans aucune consistance (une armée de clones de Justin Bieber), quelques remakes des plus mauvaises séries B des chaînes câblées (l'étudiante psychotique sorcière n'arrive pas à la cheville de Buffy contre les vampires), pseudo-érotisme plat et racoleur, et une fin tellement débile qu'on se demande si on n'a pas mangé des cookies psychédéliques en cours de séance (la secte et le retournement de veste des personnages sont pathétiques, et l'explosion finale semble sortie d'un film des Monty Pythons)... A garder absolument pour montrer aux étudiants en cinéma ce qu'il ne faut pas faire. En fait tout est dans le titre : Kaboom ("badaboum" en anglais - si, si...).