Smith mène une vie plutôt tranquille sur le campus, il traîne avec Stella sa meilleure amie, fantasme sur Thor son colocataire & couche avec la belle London. Jusqu’au jour où, sous l’effet d’un space cookie, il est persuadé d’avoir assisté au meurtre d’une énigmatique fille rousse…
Après son stoner movie (Smiley face - 2007), Gregg Araki (Mysterious Skin - 2004) persiste et signe un énième film où il est question de drogue, mêlé à des histoires de sexe et d’illuminés. Kaboom (2010) est un teen-movie borderline, un véritable patchwork halluciné, surnaturel, sexy et déjanté. Entre rêves et cauchemars, trips orgasmiques ou sous psychotropes, on ne sait plus où trop donner de la tête. Pêle-mêle, on y parle de fin du monde, de désirs homos refoulés, de space cake, de plan à trois, d’auto-fellat!on, d’une sorcière, de télépathie, d’une secte, bref le film brasse énormément d’idées si bien que l’on ne sait plus trop ce que l’on vient voir, si ce n’est, une bande d’adulescents en rut qui ont pour dénominateur commun : la ba!se.
Un bad-trip usant et qui semble s’éterniser malgré sa courte durée (85min). Ça foisonne de toute part, aussi bien les phéromones que les couleurs flashy, s’il ne fallait retenir qu’une chose de ce bordel sexualisé, c’est la distribution où l’on y retrouve de jeunes acteurs pleins de talent (Thomas Dekker, Juno Temple & Roxane Mesquida).
Avec le temps, on peut parfois espérer arriver à se faire un tout autre avis sur un film que l’on n’a pas aimé par le passé, du moins, c’est ce que je pensais qu’il m’arriverait en revisionnant Kaboom (2010) plus de 12ans après sa sortie en salles, mais rien à faire, je ne parviens toujours pas à y adhérer.
(critique rédigée en 2010, réactualisée en 2022)
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