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Peter Venkman
34 abonnés
837 critiques
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2,0
Publiée le 27 février 2011
Ça part dans tous les sens, et c'est au début plutôt déroutant.Malheureusement les quelques bonnes idées viennent se faire torpiller par une conclusion décevante et insipide. Au final, c'est plus Pschitt que Kaboom !
Pour son dixième film, Gregg Araki revient dans l'adolescence destructrice de ses débuts cinématographiques, avec ses personnages paumés, excentriques, désabusés, ses couleurs flashy et sa musique pop-rock. Le réalisateur retrouve donc ses thèmes fétiches : la jeunesse, l'homosexualité, la drogue, le sexe, un destin tragique et un évènement hautement surnaturel. Ici, pas d'aliens à l'horizon mais un scénario aussi bizarre que surprenant, filant dans une logique propre au réalisateur. Tout comme un certain Richard Kelly, le metteur en scène d'origine asiatique explore le fantastique avec complexité, entremêlant son récit de base – les déboires d'un jeune ado de 18 ans (Thomas Dekker, une révélation loin de ses débuts dans la série "Chérie j'ai rétréci les gosses" ou encore plus récemment dans "The Sarah Connor Chronicles") en pleine crise d'identité sexuelle – avec une histoire improbable de fin du monde. Ainsi, loin d'un énième film pour ados en manque de corps musclés ou de filles à poil, Kaboom se révèle être une surprise de taille pour le spectateur, se laissant immédiatement embrigadé dans une aventure humaine peuplée de jeunes collant au plus près de la réalité. Ils flirtent avec tout le monde, couchent pour un rien, se masturbent, fument des joints et vont en cours. Plus l'intrigue avance, plus on est absorbé par cette énigmatique enquête que poursuite notre héros, épaulé par des amis pour le plupart de fortune aussi extravagants les uns que les autres jusqu'à une révélation finale abasourdissante et purement Arakienne. Mêlant ainsi la noirceur de sa Trilogie de l'Adolescence Apocalyptique au burlesque de Smiley Face, Kaboom est une surprise de taille sublime et attractive, filmée et narrée d'une main de maitre par son créateur. Rires (les répliques cultes fusent à vitesse grand V), frissons et romantisme sont donc au rendez-vous pour l'un des longs-métrages les plus intéressants de Gregg Araki... à ne manquer sous aucun prétexte.
Du grand n'importe quoi.... Certes, les filles sont jolies, l'image est soignée... mais pour le reste il manque l'essentiel: un scénario !! Quand au final en queue de poisson, il vaut mieux en rire......
Teenage movie hallucinogène flirtant du coté de Twin Peaks et reprenant tous les thèmes chers à Araki (L’homosexualité, l’adolescence, la drogue et l’incursion du fantastique dans le quotidien), Kaboom peut être vu comme une sorte de Nowhere en mieux.Ici, La situation de pré-fin de monde se traduit par le comportement des personnages qui comme à Sodome et Gomorrhe ne cherchent qu’a vivre dans l’hédonisme et vont à la manière du recit biblique recevoir le châtiment divin. Pour autant, le film n'a rien de sombre. Au contraire, son atmosphère à la fois drôle et sexy est plutôt communicative. Bref, je suis sortit du visionage le sourire aux lèvres, et pour moi, ça vaut bien 4 étoiles.
Mais c'est quoi cette m*rd*??? Quand je suis venu sur le site après avoir vu le film je pensais que tout le monde aurais mis maximum 2! Je suis stupéfait! Je mets 1.5 car j'ai faillis y croire et quelques minutes de suspense! Le film commence à sérieusement s'essouffler à mis parcours! Et plus on approche de la fin plus c'est pitoyable! Dégouté! J'ai perdu mon temps!
Film extrêmement rafraichissant ! Grand délire et je peux comprendre qu'on aime pas, mais ça change de ce qu'on a l'habitude voir : un film qui en apparence ne se prends pas au sérieux mais qui procure un grand plaisir ; jouissif !
Jouissif est un terme qui revient dans plusieurs critiques presse à juste titre. Un peu partagé pendant la quasi totalité du film j'ai kiffé ma race comme jamais au cinéma pendant les dernières.
Kaboom est un film de grand malade, au scénario loufoque, et aux scènes franchement débridées. On sort d'un tel film avec l'impression suivante : celle d'avoir assisté à un délire d'une heure et demie. Le pire, c'est qu'on prend goût ! L'histoire n'a beau avoir ni queue ni tête, un suspense bidon s'installant, on est vraiment emporté dans cet univers de fou complet. Évidemment, pour apprécier un tel film, il faut un minimum de second degré, et peut-être avoir pris des substances illicites avant ! Bref, Kaboom est une comédie très réussie, à ne pas montrer à tout le monde, cela va sans dire.
Un ovni sans doute, et ce serait un compliment si ce film n'était pas d'une pénible vulgarité, dénué d'intérêt et de sens. Je ne peux même pas parler de la fin que certains ont appréciée car j'étais déjà dehors !
ben merde alors ... Je suis presque gêné de ne pas avoir aimé ce film... Pas du tout la seconde partie en tout cas... Je suis beauf? Insensible ? inculte ? ah la la, ça me travaille! Quelqu'un peut m'aider ??!!
Sous ses aires de grand n'importe quoi, Kaboom cache sans doute quelque chose de plus profond. Personnellement, je n'ai rien vu. On se laisse alors entraîner sans problème, sans vraiment réfléchir, dans ces situations d'abord originales, puis franchement déjantées. Au final, un film sensuelle et sexuel, bizarre dans son ensemble, un peu comme une première fois, jusqu'à la joussiance finale. En somme, l'impression d'avoir pratiqué tout en étant resté tranquile dans son fauteuil. Inédit et dérangeant, un film à voir et à revoir.
Je me souviens qu'Araki connaissait le principe d'un scénario dans "Mysterious Skin". Dans son dernier film, il s'est crû ne pas en avoir besoin. Il s'est crû pouvoir pondre un OFNI, tout droit sorti d'un de ses rêves. Le truc, c'est qu'il y a bon nombre de choses qui ne vont pas. Tout d'abord le sujet, une fois de plus chez le cinéaste gay ,c'est le cul qui prime. Ca couche pour un oui pour un non, ça désire son partenaire de collocation, bref ce n'est tourné qu'autour de ça la première moitié du film. Beaucoup de choses ne fonctionnent pas, beaucoup de scènes absurdes ,vulgaires et illogiques, des dialogues parfois bien trouvés, souvent déjà vus, une réalisation dégueulasse, des acteurs qui en font des tonnes. Sans oublier la deuxième moitié , qui se transforme en complot incompréhensible totalement débile sous forme de secte qui débride le tempo de ce "Kaboom". Cependant, tout n'est pas à jeter à la poubelle. L'ambiance colorée des scènes à huis clos recrée est une fois de plus chez le réalisateur magnifique conjuguée par une excellente bande sonore. Mais il faut aussi souligner que le gagnant de la Palm Queer du Festival de Cannes 2010 , relève considérablement le niveau des campus movie du style American Pie , en présentant des ingrédients absolument tout autres de ce que l'on a l'habitude de voir chez les films pour ados. Rien que pour cela on peut dire qu'Araki a innové le genre en réalisant un film entièrement arrièré mais assumé jusqu'au bout.
Ça fait tellement de bien de voir quelque chose de différent ! Surtout si peu de temps après avoir vu The Social Network où, une fois encore, seule la réussite compte, peu importe si on poignarde son seul ami dans le dos, du moment qu'on peut s'en excuser par son évidente supériorité intellectuelle, qu'il y a une espèce de double fond romantique à deux euros et qu'en plus ça nous permet de devenir le plus jeune milliardaire de la planète. Nous n'allons pas réouvrir le débat sur : la fin justifie-t-elle les moyens, chacun se fera son opinion.
Alors ça y est, je me lance dans la critique [...] Lire la suite : http://jediscajenedisrien.blogspot.com/2010/11/kaboom-gregg-araki-2010.html