Derniers Avis : Kaboom - Page 18

Sympa et déjanté, sans plus.Ce film haut en couleurs se laisse suivre, mais rien d'extraordinaire

Beaucoup s'interrogent sur l'utilité ou encore le sens de ce film. Normalement, un indice nous est donné au début: les deux personnages principaux, amis et quasi frère et soeur évoquent leurs études en art. Et là si on prête bien attention à la voix off de Smith, on accède normalement à la clef de voûte: il décrit ses études en cinéma comme finalement assez chimériques dans un monde approchant à sa fin. Aussi chimériques et belles que tous les personnages du film, leurs magiques scènes de sexe oréolées de lumière, leur plaisir, leur questionnement touchant sur leur sexualité... Puis symboliquement la nature reprend ses droits, les animaux challengent à nouveau le pouvoir de l'Homme sous la forme de masques... et kaboom! celui qui appuie sur le bouton a le pouvoir et la toge de César, le visage et l'expression d'un influent politicien américain, et le regard d'un condamné n'ayant pas vraiment le choix.

Kaboom c’est un film qu’il faut voir plusieurs fois. Qu’on l’ait aimé ou pas du premier coup, il faut le revoir. Très honnêtement je ne comprendrai pas quelqu’un qui me dirait qu’il ne s’est pas fendu la gueule devant le film. Allez au moins un sourire quoi! Kaboom c’est pourtant ce qui s’est fait de mieux en termes de film décomplexé, fun et pop ces dernières années. Une sorte de trip, à la fois au niveau visuel et dans sa mise en scène, tout comme dans son scénario complètement fou. Pas de doutes possibles, Araki était complètement défoncé quand il a écrit ce film. Et ce qui est formidable, c’est qu’il retranscrit parfaitement son délire à l’écran. Comme dans tous les films du réal, les acteurs se lâchent au travers de personnages complètement déjantés, ici même très cyniques. Et le résultat de ça, c’est des bons fou rires et des répliques savoureuses. Dans le genre Teen-Movie (car oui, vulgairement, c’est comme ça qu’on peut le définir) et bien il s’inscrit parmi les meilleurs. Sans non plus aller trop loin sur le plan sexuel (c’est même gentillet), comme pouvaient le faire d’autres excellents films du genre (insérez ici un film de votre choix), cela reste très sexy (Haley Bennett et Roxanne Mesquida en tête de liste), et franchement tout sauf déplaisant. On pourra dire tout ce qu’on veut sur la mise en scène un peu légère d’Araki, et de sa caméra qui bouge parfois un peu trop (le film est censé être fun, donc la mise en scène se prend pas trop la tête non plus c’est presque logique), il n’empêche que le film est une sacrée claque visuelle. Rien que ce détail devrait ravir les amateurs et fanas de l’image, d’autant plus qu’il rattrape largement les petits ratés techniques (quelques séquences accélérées dont le rendu n’est pas pas toujours agréable, mais qui participent tout de même à cet effet de trip constant). Quant au scénario, sous ses airs bâclés, et bien il s’avère quand même intelligent d’un certain point de vue. Tout a été pensé, tout se rejoins, et la fin laisse même libre cours à l’interprétation de chacun. Kaboom est tout sauf un film à prendre au premier degré. En conclusion: Kaboom deviendra un film culte, cela ne fait presque aucun doute. Complètement décomplexé, fun, et aux répliques cinglantes et hilarante, Kaboom est un must-see de la comédie, un film « trop cool », celui qu’il faut voir lorsqu’on s’égare dans les mêmes trips que les personnages. Un petit chef d’oeuvre, mais un chef d’oeuvre quand même. Ça se regarde inlassablement, et le divertissement est au rendez-vous. Du cinéma comme on l’aime.

Tres drôle et originale. Complètement barré, cette espece de teen-fin du monde movie est délicieuse, les acteurs sont attachants, l'humour est omniprésent. Seul soucis, un petit coup de mou en milieu de film. Fin culte.

un début de film tracas et intéressant malheureusement le film ce perd en cours de route ,le scénario devient complément bidon et au final on en sort déçu

J'attendais beaucoup de ce Kaboom. Si je n'avais pas vu "Nowhere", j'aurais sans doute jubilé, malheureusement Araki n'en fait qu'une copie moins bonne, plus décente et beaucoup moins percutante.

Un film plus que décevant, une grosse attente au point de vue du scénario qui ne tient pas ses promesses. Adepte des films "décalés", celui-ci ne restera pas dans les mémoires (en tout cas pas dans la mienne)...Préfère de loin "Eh Dude where is my car" dans le même style.

Je ne dois pas vivre sur la meme planète que les illustres critique... Rien de drôle ni déjante pourtant on y crois un peu mais non rien a faire c'est nul! On attend perpétuellement l'action et l'avancee d'une énigme mal menée. Le tout ponctué de scène sexe a la con. Au moins pour y'en a pour tous les gouts pour les accrus de la branlette...

Film super bizarre qui a plein de côter marrant mais qui finit un peu trop pousser a mon gout ü

Gregg Araki garde à 50 ans passé,un esprit juvénile et frondeur.Son "Kaboom" ressemble à un campus movie dopé au speed,et parsemé de sexe.A vrai dire,c'est totalement loufoque et autant jouissif.En montrant une jeunesse américaine paumée et en recherche permanente de jouissance,Araki interroge les tourments internes d'un âge volatile.Cette comédie ultra-débridée peut sembler foutraque(elle l'est en partie d'ailleurs),mais elle retranscrit visuellement un état d'esprit dans un écrin pop et coloré.Un objet non identifié qui parvient à malaxer sorcellerie,secte séculaire,apocalypse voisine,plaisirs charnels à toutes les sauces et fantasmes dérangeants.La troupe de jeunes acteurs,qui se libèrent dans la bisexualité,parvient à transmettre son enthousiasme.De Thomas Dekker en gay friendly à Haley Bennett en meilleure amie cinglante en passant par une Juno Temple déconcertante de naturel,tous pénètrent l'univers mystico-fantasmatique de Araki,qui retrouve la liberté d'expression de "Doom Generation".La musique alternative,ainsi que l'ambiance lynchienne(bizarroïde et destructurée)participent à cette immersion déjantée et sensorielle.Une expérience à vivre.

J'avais vu Smiley face, j’avais bien aimer, c’était sympas, malgrès le manque de moyen évident, le film était potable, mais la.. l'affiche avait l'aire de donner un film plus rechercher, et j'aime beaucoup Juno Temple (après l'avoir vu dans Mr Nobody) je me suis lancer.. les acteurs sont mauvais, le scénario est intéressant, mais mal porter, pas assez creuser, le film est coloré, ça donne une dimension, au début intemporel mais le film se transforme en une espèce de soucoupe volante bizarroïde qui nous trimbale dans un terrain vague pour en arriver a une explosion nucléaire de la terre en passant par le sexe, le sexe, et le sexe, sans presque pourquoi ni comment. Bref, au final le film ne va nul part. je suis largement, déçu, j'ai l'impression d'avoir perdu mon temps. A voir peut être si vous êtes sous acide, sinon, passez votre chemin.

Kaboom est simplement un concentré moderne de tout ce qui fait recette dans les films de Gregg Araki. Alors forcément, comme pour tous ses films, on aime ou on déteste. Commençant comme un portrait d'une jeunesse américaine moderne un peu perdue, le film distille petit à petit des éléments relevant de l'étrange (qui m'a rappelé par ailleurs le cinéma de Lynch ou Richard Kelly) qui amèneront petit à petit vers une révélation finale assez chaotique mais justifiée... C'est débridé, les dialogues sont drôles, les couleurs sont criardes, le montage est donne un côté psychédélique au film : on est en plein trip... Porté par des acteurs de haute volée (mention spécial à Juno Temple, qui est comme à son habitude juste incroyable) le film navigue entre les genres, et reste imprévisible du début à la fin. D'ailleurs, la toute fin est à l'image du film, elle est donc pour moi tout sauf ratée. C'est le genre de film qui marque l'esprit, et bien qu'imparfait (notamment au niveau du rythme) je l'ai adoré, tout simplement car il ne ressemble à aucun autre film (à part bien sûr certains autres de son réalisateur...).

Intriguée par la critique enthousiaste malgré une affiche qui annonce la couleur, j'ai voulu tester. La pressse serait tombée sur la tête? Ce film est un ramassis de clichés américains, de personnnages creux, une histoire... (je cherche encore l'originalité) et le tout agrémenté de quelques parties de jambes en l'air dont seuls quelques ados y trouveront leur compte... Pour résumer, un navet. Une cruelle perte de temps.

Ramassis de clichés vus et revus, de le fesse au campus, en passant par l'élu, le complot mondial et la fin du monde, le tout empilé sous forme de blague de potes bourrés sans moyens mis bout a bout. Faire des trucs débiles sous couvert de décalage n'est pas suffisant.

A mi-chemin entre un film de David Lynch et un roman de Bret Easton Hellis, Kaboom est une fable colorée et ingénieuse qui n'est pas sans rappeler un certain Donnie Darko par moment. C'est malheureusement à cause de cela que l'on regrettera plus encore une fin quelque peu bâclée et tirée par les cheveux.