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Horcruxeboy
57 abonnés
198 critiques
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3,0
Publiée le 20 mars 2015
Entre film de divertissement pur et satire des genres cinématographiques, Kaboom surprend. Jouant la carte du second degré, la fin est cependant décevante, trop incongrue, nous sortant brutalement de l'illusion cinématographique. Voulu? peut-être. Agréable? Non.
KABOOM. L'état dans lequel on est après avoir vu le film. De magnifiques couleurs, un Thomas Dekker plus vrai que nature, une Juno Temple toujours aussi insaisissable, une Haley Bennett surprenante. Un film de teens comme on les aime, totalement délirant.
Je crois que c'est le premier film de Gregg Araki que je vois. Je dois avouer qu'il sait poser et présenter ses personnages. Ils sont tous attachants, quelque soit l'importance de leur rôle dans le film. On a même l'impression qu'il arrive à tous les rendre aussi importants les uns que les autres, en donnant des rôles importants à des personnages "banals", et des rôles nettement moins importants à des personnages carrément hors du commun, ou en utilisant quelques astuces comme par exemple leur donner un prénom très... charismatique ?. Enfin, peut-être que je dis n'importe quoi, peut-être qu'il ne l'a pas fait exprès, mais moi, ça m'a fait cet effet là. Ensuite au niveau des couleurs, le film est très attractif : c'est très coloré, très flashy. Le mot qui me vient à l'esprit quand je repense à cette avalanche de couleurs, c'est "acidulé". Quant au scénario, c'est du grand n'importe quoi. Ca part vraiment dans tous les sens. Il faut le voir pour le croire. Gregg Araki a vraiment une imagination débordante. C'est sûr, ça ne plaira pas à tout le monde, mais pour être original, c'est original. Par contre, le film prône un peu le "sexe facile", à savoir que c'est encore plus facile que dans les films pornos. Donc, pour les couples qui sont ensemble depuis longtemps et qui se connaissent bien, OK, regardez le film. Mais si vous êtes en couple depuis peu, c'est peut-être pas le film à regarder, parce que c'est quand même un peu tendancieux. Un film pas très long (1h25), donc si vous êtes curieux, lancez vous. Il faut essayer. Moi j'ai aimé.
Kaboom est un film "bizarre", dans le sens ou on ne peut vraiment le situer entre comédie, thriller, ou teen movie. On remarque dès le début que le film ne se prend pas au sérieux, et partant de là on peut tout accepter ou presque, du moment que ça reste dans le move global du film. Au départ, on s'attend à voir un truc un peu beta sur la vie sexuelle du héros, qui tout au long du film va passera de filles en filles ou de mec en mec, accompagné d'une pseudo-réflexion sur le mode de vie des jeunes d'aujourd'hui ou une introspection minable du personnage principal. Enfin bref, un film un peu moisi.
Que nenni ! Kaboom part d'une situation simple pour l'amener vers le compliqué et le bizarre. Gregg Araki pose petit à petit les éléments de son film, qui progressivement va devenir un grand n'importe quoi de plus en plus invraisemblable, et c'est totalement jouissif. Plus on avance, et plus on se demande si le personnage de Smith délire ou non, si ce qu'il voit est réel ou imaginé, et on devient aussi perdu que lui.
Kaboom est une expérience à vivre et il est bien difficile de le décrire par des mots. Sans être non plus un chef d'œuvre, il est de ces films originaux qui interpellent qui font du bien au cinéma. Ça part dans tous les sens, c'est n'importe quoi, et ça fait vraiment du bien !
Ca partait plutôt pas mal ce film avec toutes ces jolies filles qui nous montrent leurs formes ou qui s'embrassent. Même qu'il y a Roxane Mesquida qui m'avait ensorcelé il y a de ça quelques temps avec le diabolique "Sheitan". Malheureusement, non content d'être trash et de fort mauvais goût, "Kaboom" part dans des délires ridicules qui ne conduisent finalement nulle part. On se demande encore ce que son réalisateur a fumé. Mais visiblement c'était de la bonne.
C'est fou comme un film peut passer d'un sujet à un autre! Au départ , je croyais voir un film sur la liberté sexuelle et le libertinage et en fin de compte , à la fin , on nous sort le délire du nouvel ordre , reprise , ou copiée plus ou moins de l'exemple des Illuminatis... Un film qui aus départ passe plutôt bien mais devient tres vite trop répétitif... La mise en scène avec quelques effets de visuels est pas mal , mais le film s'étend dans un autre sujet qui change totalement la vision d'un film et qui change mon avis sur le film :au départ c'etait pas mauvais puis par la suite c'est parti dans un scénario catastrophe , hyper compliqeué qui démonte totalement la premiere partie du film... Un pur gachis!
Un pétard mouillé qui se veut feu d'artifice. Un exercice de style réussi, basé sur l'esthétique, les obsessions adolescentes, une réécriture caustique de série Z et un brin d'iconoclasme. Malheureusement, la virtuosité du réalisateur repose sur le vide abyssale et conscient qu'il n'a rien à dire. On ressort avec le sentiment d'avoir perdu son temps.
Un drôle de film, plutôt déjanté, difficile à comprendre et sorte de pot-pourri improbable de styles: Klapisch, Lynch, Goldberg et American Pie. De jolies actrices, un peu trop de sexe à mon gout (faire, c'est mieux que voir) et une ambiance psychédélique assez spéciale. On aime ou on déteste. Moi, j'ai bien aimé Juno Temple. Vraiment très jolie.
"Kaboom" fait d'abord penser à du David Lynch sous ecsta. On y retrouve la même volonté, mais en plus excité, de mélanger rêve et réalité, de perdre le spectateur dans une sorte de trip pas tellement défini. C'est la référence la plus évidente mais d'une manière plus générale, le film serait une version digérée et très parodique d'une certaine histoire du cinéma (son héros est d'ailleurs étudiant en cinéma), de Fellini aux teen movies débiles, mâtinée de mythologie nordique. Le résultat est un immense bordel très jubilatoire ressemblant à une ode à la vie de campus joyeusement nihiliste. On n'est pas sûr qu'il y ait vraiment un message derrière "Kaboom" mais assister aux ébats frénétiques de ces gens très beaux mis en valeur par une caméra talentueuse n'est pas complètement pour nous déplaire. Il y a, enfin, quelque chose d'assez génial dans le décalage entre la construction de l'intrigue, qui laisse planer le doute sur la nature de ce qui se trame sur le campus (bad trip ou surnaturel), et sa résolution, où le réalisateur en roue libre cède avec délectation à la satire grotesque. Décalé, sexy et jouissif... à ne pas manquer !
Rythmé, dynamique, très coloré, psychadélique, ce film est inattendu et reflète assez bien l'univers de la jeunesse (portable, internet, drogue ..) à gogo ; mélangez le tout, secouez bien, à consommer sec d'une traite !
Quelle déception! L'univers de raki est certes ici toujours pop, déjanté, borderline non dénué d'humour mais il est nettement moins corrosif dans" kabbom" que les précédents, ici tout est inoffensif et ennuyeux. Le film se rapproche tres pres de" nowhere" avec son héros bisexuel embarqué dans un bad trip, il n'en est au final qu'une pâle variante déisncarné.
Wow film bien trop délirant pour la puriste que je suis ! Je me suis sentie totalement perdue dans cet univers barré même si j'ai apprécié l'humour des dialogues... Je ne pense pas le revoir un jour cependant!
Voici un film complètement barré. Au premier degré, c'est un film violent, remplis de scènes de sexes, complètement traumatisant. Par contre, une fois passer au second degré, on arrive dans un film drôle par le recule et la façon dont est montré cette vie universitaire. Bien loin des "American Pie", Gregg Araki nous offre un film se rapprochant des films à suspense. Il en manie tous les aspects d'une façon exagérée et stéréotypée. Un film à prendre avec humour noir pour rire jaune.
Ayant été très agréablement surpris par la peau mystérieuse de Greg Arakki (l'homme qui se tue tout seul si il rigole) je me suis risqué à regarder ce Kaboom dont la Bande Annonce ne m'inspirait en vérité pas plus que cela (ni les extraits d'ailleurs). Monumentale erreur. S'il est vrai que le type sait indéniablement distiller cette aura caractéristique mêlant malaise et fascination dans ses films, il est parfaitement regrettable que cela soit au service d'un résultat aussi vain. Véritable chantre d'une sexualité supposément cool et débridée (en gros tout le monde baise avec tout le monde dans tous les sens) exposée certainement plus par idéalisme social que par réel reflet de la jeunesse américaine (ce qui pour un mec de 50 piges comme Arakki interpelle quelque peu) Kaboom pose dès les premiers instant une série d'enjeux que le film finira par exploser (littéralement) sans que rien ne puisse permettre au spectateur de savoir si le truc à un véritable sens ou pas. En cela, il est difficile de ne pas s'interroger sur le fond de l'affaire quand, une bonne partie du métrage écoulé, Kaboom effectue un virage thématique à 360° sur fond de conspiration mystico politique ultra alambiqué (digne des meilleurs twists du cartoon Scooby doo) que le ton "léger" de la première partie (l'Homo californicateurus) ne laissait en rien présager. Alors quoi? Dénonciation maladroite d'un danger imminent ou bien exposition impudique de la fantasmatique d'un vieux pervers sur le retour? Quelque chose me dit que cela va plus chercher du coté du foutage de gueule qu'autre chose...