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    Kaboom
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    3,0
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    635 critiques spectateurs

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    Fabien D
    Fabien D

    182 abonnés 1 139 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 octobre 2010
    Après la semi-réussite de Smiley face, comédie pop gentilette mais dénué de vraie folie, je m'attendais à beaucoup du réalisateur des excellents Nowhere et Domm generation mais Araki a fait mieux que ça, il a tout bonnement réalisé son meilleur film, un trip furieusement barré quelque part entre du Lynch sous acide, un épisode de Buffy transformé en série Z loufoque et un tee-movie ultra-sexué et (bi)sexuel. Le film est fun, délirant, kitch et les couleurs ultra-saturées de l'ensemble donne un côté très art conceptuel à l'ensemble. C'est du David Lachapelle revisité par John Waters, du Donnie Darko à la sauce sexe intention, un délire iconoclaste qui parodie tout un cinéma américain ultra-répétitif et balisé. Mauvais goût, sexe à tout va, délire paranoïaque, le film mélange les genres pour au final ne ressembler à rien qui a été déjà vu. Araki excelle et livre une oeuvre hors-norme, du pop art underground matînée de série pour ados. Bref, un pur plaisir cinéphilique auquel le réalisateur infuse grâce à l'intermédiaire de ses comédiens un supplément d'âme. La mélancolie est là mais ne romp pas le délire ambiant. Un pur chef d'oeuvre délirant et surprenant. Encore plus fort que Nowhere, Kaboom est tout simplement la bouffée d'air cinématographique de l'année.
    Fabrice G
    Fabrice G

    120 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2010
    Après avoir réalisé l'un des plus beaux films de ces 10 dernières années et une comédie hallucinogène et sympathique avec Anna Faris, Gregg Araki revient encore une fois en pleine forme avec Kaboom qui rappelle plus The Doom Generation et Nowhere. Impossible à résumer, ce film mélange les genres, passant de la comédie au thriller ou au fantastique avec brio. Il y est question, entre autres, de sexe et de questionnements sur l'identité sexuelle, de disparition mystérieuse, de meurtres, de personnages masqués et de sorcellerie sur fond de fin du monde, le tout mâtiné de couleurs flashs et de musiques pop. Kaboom est excitant, Kaboom est sexy, Kaboom est drôle et un poil flippant. S'il est un authentique produit de son auteur déjanté, Kaboom m'a également fait penser en vrac à Lynch, Donnie Darko ou encore Shortbus... Le casting est tout aussi exquis, les jeunes acteurs quasiment tous inconnus sont aussi excellents qu'excitants (Thomas Dekker, Juno Temple, Haley Bennett, Roxanne Mesquida...), on y retrouve également Kelly Lynch, en mère nymphomane tout droit sortie d'un certain cinéma des 80's et James Duvall, acteur phare de la filmographie d'Araki. Bien sur, il ne faut pas oublier des répliques succulentes et des scènes loufoques qui en fond l'un des films les plus chtarbé de l'année.
    orlandolove
    orlandolove

    136 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 octobre 2010
    Décomplexé, sexy, fun, multicolore et bien barré. Certainement pas le grand film générationnel annoncé juste un trip sympathique et inoffensif.
    Nicolas K
    Nicolas K

    106 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 mars 2015
    Encensé par la critique, ce film sonnant comme un scénario de série B surprend par son esthétique et sa bande-son teenager pop & kitsch. C'est ce qu'on retiendra de ce film à prendre au 2nd dégré qui finit par être rattrapé par sa propre débilité. Si le scénario réside par le fait que le personnage principal prend de la drogue, c'est à se demander si Araki a fini par en prendre lui aussi tant l'histoire part dans un délire notoire, et sur un fin en queue de poisson tiré par les cheveux.
    DarioFulci
    DarioFulci

    106 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2010
    Gregg Araki a toujours réalisé des films à la fois naïfs, délurés, et trash. Ce dernier aspect est le moins présent dans ce nouveau film. On retrouve sa fraîcheur, sa nonchalance, ses images colorés qui composent un scénario improbable mais génial. Des personnages beaux et crus. Comme si la série "Daria" prenait vie, avec un côté plus sexy. Une sorte de BD pour adultes, colorée, drôle, et totalement assumée.
    Qu'est ce que cela fait du bien de voir ce type de cinéma décomplexé ! Un vrai film Pop. Tout simplement jubilatoire.
    Sebi Spilbeurg
    Sebi Spilbeurg

    83 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 mars 2011
    Il est dit que le réalisateur possède une manière déjantée pour dépeindre la jeunesse américaine. Cela peut s'avérer idéal si l'on veut faire un film semblable à un véritable trip. Mais le problème de Kaboom, c'est qu'il s'avère être trop déjanté pour devenir intéressant. Drogue, sexe, complot, secte, fin du monde...Tant de sujets qui ne s'accordent pas se donnent pourtant rendez-vous. Malgré une certaine mise en scène, je n'ai trouvé aucun plaisir à regarder ce teenage movie encore plus "drogué" que son réalisateur.
    boscopax
    boscopax

    79 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 avril 2011
    La critique s'est extasiée devant ce nouveau Araki...bizarrement. Certes le réal est fou, mais de là à tenter de nous faire entrer dans son esprit... On se console avec les quelques scènes sexy et par une débilité finale complétement barée, encore faut-il tenir jusqu'au bout.
    Cluny
    Cluny

    77 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2012
    Oserais-je l'avouer ? Non seulement je n'avais jamais vu de film de Gregg Araki jusqu'à "Kaboom", mais en plus j'étais persuadé qu'il s'agissait d'un tout jeune réalisateur, à l'image de Xavier Dolan, et la vision du film n'a fait que de me renforcer dans cette croyance. Aussi, quand j'ai rédigé la note de cette critique consacrée au réalisateur, quelle ne fut pas mon étonnement en découvrant qu'il s'agissait d'un allègre quinquagénaire, et que son premier film datait de 23 ans, soit deux ans avant la naissance de l'auteur des " Amours imaginaires".

    Cette erreur s'explique sans doute par la concomitance de la présentation à Cannes des films de Dolan et d'Araki. Mais l'impression de jeunesse est bien réelle, et elle repose à la fois sur le thème choisi, et sur le traitement qu'il en fait. Si au premier degré, l'histoire se résume à de mystérieuses disparitions orchestrées par la variante terroriste de l'Ordre du Temple Solaire, le thème qui vertèbre toute la première partie est celui de la liberté des moeurs, et corollairement, celui de l'identité sexuelle. Drôle de campus en effet que celui où résident Smith, Stella, Thor et la plupart des personnages : le seul plan se déroulant dans un cours dure trois secondes, fait partie d'un flasback et ne sert qu'à montrer l'évanouissement d'une étudiante. Le reste du temps, les étudiants le consacrent à parler de sexe, à pratiquer le sexe, et accessoirement à fantasmer le sexe.

    Pourtant, Smith étudie une matière peu exotique : le cinéma, suggéré par la scène métaphorique de la Lune et de l'oeil dans "Le Chien Andalou". Stella confirme que ce campus ressemble plus à Paris VIII qu'à Dauphine, puisqu'elle étudie les Beaux-Arts ; quant à Thor, mélange de Brice de Nice et de Spike, le coloc d'Hugh Grant dans "Coup de foudre à Notting Hill", on se demande en quelle fac il peut bien être inscrit, avec sa planche de surf perpétuellement sous le bras. Les professeurs sont plus absents que dans "Elephant", et des lieux comme le resto U ou la bibliothèque ne trouvent de justification que comme des lieux pratiques pour les rendez-vous.

    Nostalgique de ses années étudiantes, Gregg Araki reconnait combien l'oeuvre de David Lynch a pu l'influencer: "J’avais toujours voulu faire un film énigmatique et mystérieux inspiré par"Twin Peaks" de David Lynch. J’étais un jeune étudiant quand cette série a secoué la télé américaine et elle m’a réellement bouleversé, influençant non seulement mon travail, mais aussi toute ma vie." Société secrète, disparition mystérieuse, ambiance cauchemardesque, lumière bleutée, cette influence se traduit tant visuellement que narrativement, même si Araki ne répugne pas à faire d'autres citations, à l'image de cette rousse qui s'appelle Madeleine comme Kim Novak dans "Vertigo".

    Mélange entre teen-movie, feuilleton abracadabrantesque à la "Céline et Julie vont en bateau" et comédie délirante, "Kaboom" égratigne au passage la paranoïa américaine du complot et l'omniprésence du rapport oedipien mal digéré du cinéma hollywoodien. Servi par une photographie particulièrement léchée et une esthétique pop légèrement vintage (splt screen, couleurs flashy), le film de Gregg Araki vaut aussi par une énergie décomplexée et un sérieux dans la déconne parfaitement assumé.

    Critiques Clunysiennes
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 mars 2011
    Porté par un casting étincellant (Thomas Dekker, Haley Bennet et Jona Temple en tête). Kaboom posséde sa force surtout dans un scènario sans complexe qui assume totalement son côté décalé et dérangeant. Autant d'un point de vue sexuel que fantastique voir SF bas de gammes. Les dialogues apporte également beaucoup à un des scènarios les plus originale que j'ai pu admirer. Quel dommage que la réalisation et le montage n'accroche pas autant, car du coup on est pas du tous pris par la main dans le monde de Smith & Cie. Le montage laisse trop la place à des scènes très inutiles alors que certains plan aurait eu besoin d'être rallonger. La photo n'aide pas non plus le film, pas assez originales au vu du scènario. La musique sauve l'honneur en étant en parfait raccord avec le film. Au final, Kaboom n'est pas l'oeuvre culte en devenir personnellement, la faute à une réalisation très en dessous du potentiel du scènario et d'une photo lamentable à quelque exception prêt. Bref, de mon avis, Greg Ariki a encore du boulot.
    g0urAngA
    g0urAngA

    84 abonnés 1 735 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 janvier 2013
    Kaboom est un OFNI réussi. Le réalisateur réussi à mélanger plusieurs genre (teen movie, comédie dramatique, fantastique) sans faute de gout. Les acteurs sont excellents tout comme la réalisation...
    gabdias
    gabdias

    89 abonnés 1 813 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2011
    Le genre de film OVNI qui laisse sans voix, un délire unique en son genre où la jouissance sous toutes ses formes vous prend de court. Une ode au Carpe Diem sous fond de délires cosmiques dans une université de tarés où les phrases cultes s'amoncellent. La patte de David Lynch n'est pas bien loin.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 août 2012
    Ensemble plaisant mais manquant cruellement d'aboutissement; même si on reste tout de même loin des comédies américaines sans intêret. "Kaboom" intéresse certes mais lasse; scénario maladroit et mise en scène trop simpliste. Il manque peut être au tout une réflexion davantage assumée, davange approfondie. (9/20)
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    66 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 octobre 2014
    Chacun de ses films est unique, même si en général il tourne ses films comme des trilogies. Avec "Kaboom", Gregg Araki revient cependant à un des thèmes qu'il affectionne tout particulièrement : l'adolescence et l'éveil sexuel dans un cadre sombre et pessimiste. On suit donc avec intérêt le jeune Smith (Thomas Dekker), naviguant de fille en fille/mec, au gré de ses envies (sexuelles ou pas), jusqu'à ce qu'il ingère des cookies un peu spéciaux qui vont le faire délirer (ou pas ?). A partir de là la frontière entre hallucinations et réalité se brouille, si bien qu'à un moment donné on ne sait plus où on est. L'atmosphère devient à ce stade du long-métrage très intéressante, aidée par un jeu et une mise en scène volontairement ambigûe. Tout aurait été vraiment bon si l'explication de ces visions n'était pas si décevante. Tiré par les cheveux et mal amené, le cliffhanger détruit tout ce que le reste du film avait réussi à construire et on se retrouve devant une fin bâclée et frustrante...Dommage car il y avait là de quoi faire une fin plus réaliste, et surtout plus crédible...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 10 octobre 2010
    Au risque de ramer à contre-courant de l'engouement général pour ce film, j'ai aimé très moyennement. Peut-être parce qu'à la fin on a l'impression que le scénariste ne savait pas comment finir ou qu'il n'avait plus assez de film dans la bobine de sa caméra et plus de sous pour en racheter. Sinon, c'est une sorte de chronique abaracadabrante et assez déjantée, sans queue (pas d'allusion vaseuse ici) ni tête. Dommage, parce que ce film aurait pu être un vrai chef d'oeuvre si le scénariste avait bien fait son boulot et n'avait pas voulu à tout prix jouer avec l'imagination somme toute limitée des spectateurs. Un peu décevant, malgré les dialogues affutés et les situations parfois drôles.
    Zoumir
    Zoumir

    67 abonnés 1 042 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2011
    Kaboom où quand Araki rit!! Le nouvel ovni du réalisateur de The Doom Generation, son film le plus déjanté, revient avec des airs de fourre tout maitrisé. Qu'il fasse sourire, qu'il inquiète ou séduise, qu'il soit tendre, kitch et sensuel ou froid et cru, Araki nous immerge de nouveau dans son univers très personnel qu'il avait délaissé avec Mysterious Skin ou Smiley face. Toujours fidèle à l'adolescence et à ces périodes où l'être humain se construit ou se découvre, fidèle au sexe et à l'entre deux âges, il dresse à partir du rêve de son personnage central une intrigue où se mêle différents types de film, passant de la comédie dramatique au film d'angoisse, du fantastique au complot planétaire avec toujours ce teen-moovie intelligent en fond. Le spectateur n'a plus qu'à se laisser emporter dans ce délire adroitement mis en scène et joliment interprété malgré l'impression d'un beau foutoir. Ici, les beaux, riches et intelligents cachent bien leur jeu et le flou de l'histoire nous agrippe en nous laissant malgré tout constamment perplexe. Pourtant, la fin de ce Kaboom a quelque chose d'absolument jouissif si ce n'est le sentiment d'un dernier plan complètement inutile. Du pur bonheur pour les fans de ce réalisateur et une grosse claque pour les autres. Qu'on aime ou pas, ce qui plait, c'est qu'on ne peut rester indifférent.
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