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dahbou
209 abonnés
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0,5
Publiée le 2 novembre 2011
Kaboom est un gros nanard qui fait de la laideur son parengon. Sous prextexte de faire n'importe quoi et de se la jouer ovni, le film est un monument de debilité et de renoncement. Araki bouffé par son égo ne sait plus quoi faire pour la jouer "branchouille" et sombre corps et âme. Sous son air de farce cripto-gay, Kaboom est la preuve que la bêtise n'a pas de limite et que sous la bannière " je suis un auteur" on peut se permettre de faire n'importe quoi.
Plébiscité en France, même pas sorti aux USA, ce nouveau film de Gregg Araki est encore pour moi une déception sans nom.
Formé sur un synopsis totalement pourri qui pouvait néanmoins partir en vrille de manière plutôt satisfaisante, ce Kaboom pouvait s'appuyer sur l'interprétation correcte de ses acteurs principaux, Thomas Dekker et Juno Temple en passant par James Duval et autres Jason Olive et Andy Fisher-Prince. Les autres sont particulièrement nuls. Nuls comme le scénario de Gregg Araki, qui après avoir fait d'une idée plutôt drôle, un film réellement ennuyeux (Smiley Face), transforme ce teen movie obsédé par le sexe en film de complot qui ne se prend surement pas assez au sérieux, ce qui est bien dommage. En effet, rendre un film fou nécessite un savoir faire qu'apparemment Araki ne possède pas. Point de vue technique, le film est magnifique, trop je pense et fait penser à une sorte de sitcom... Araki arrive à rendre son film de 90 minutes long comme un pensum.
Au final on se retrouve devant un truc vaguement drôle, très ennuyeux, totalement prétentieux et très souvent vain, une vaste perte de temps. Je pense franchement que si le film n'était pas signé par Araki mais par un autre tâcheron, il n'y aurait pas eu tant de bonnes critiques...
Comment mesurer la portée d’un film de Greg Araki ? Kaboom ressemble à ce que le réalisateur faisait en son temps pour une autre génération (Nowhere et The Doom Generation). Un film fou, dingue, démesuré, flirtant avec Larry Clark, vitesse : grand non-sens, pop, décalé, sexé (ça se dit ? oui oui quand il s’agit d’Araki), survolté, long, maîtrisé, inutile, utile, joueur, parodique, vrai, regardant la jeunesse d’un œil non concupiscant, mature, franc, « non focu », en somme entre une bombe et du nucléaire quand on sait « lire » ce genre de métrage. On finira par, merci Araki.
Eh bien, pour mon premier Gregg Araki, il est peu dire que je n'ai pas été déçu! En effet, alors que la bande-annonce très focalisée sur le cul n'était pas franchement pour me plaire, quelle surprise de découvrir un univers aussi unique, ne faisant certes pas toujours dans la dentelle, mais constamment surprenant, beau, réjouissant. Autant le dire tout de suite : tout le monde n'adhèrera surement pas à cette overdose délirante de personnages frappadingues, de situations loufoques et absurdes, mais pour les amateurs de cinéma un tant soit peu déjanté et bizarre, c'est un régal. Entre peinture démente des années facs et scénario apocalyptique sur la fin du monde, il y a vraiment de quoi boire et manger sans que nous ne ennuyons un seul instant, le tout grâce à un sens du rythme proprement incroyable et une intrigue évoluant à chaque instant, si bien qu'il est proprement impossible de deviner un seul instant ce qui va se passer dans la scène suivante. Bref, un film hors du commun, qui ne plaire pas à tout le monde mais qui ne laissera en tout cas personne indifférent : en un mot : un régal d'inventivité et d'ingéniosité. Chapeau bas.
APOCALYPSE NOW. Aprés sa formidable génération condamnée, Gregg Araki nous entraine dans une secte bordélique, procatrice et débridée. Rien de ré(joui)ssant à part les dialogues petillants sur le sexe....
Voila typiquement le genre de film qu'on adore ou qu'on déteste et j'avoue avoir rapidement choisi mon camp : c'est du grand n'importe quoi du début a la fin !!! Ah et surtout ne cherchez pas de scenario : y en a tout simplement pas !!!! Les 2 ou 3 rares répliques potables sont toutes dans la bande annonce ,pour apprécier ce film ,il faut soit absorber des substances illicites en grande quantité ou bien être fan de l'univers de David Lynch duquel Araki dis s'être inspiré.Je m'attendais certes a une oeuvre décalé mais rempli de scènes et de dialogues drôles ainsi qu'un regard irrévérencieux sur le petit monde des campus US mais au final je me retrouve devant un récit digne d'un mauvais episode de Scoubidou !!!
Dans le genre loufoque, on est servi. Mais on regrette vraiment que le "délire" n'est pas continué dans le prolongement de la première moitié du film, plutôt bonne et doucement drôle. Et justement, on regrette aussi beaucoup que le délire soit un délire, sans queue ni tête, avec l'impression que c'est "pour faire original" ; sûrement un corollaire malsain des quelques réalisateurs dont s'est inspiré Araki...
au début il y a un ton, une dynamique, oui on rigole aux premières frasques des colocataires (les scènes de la bande annonce en fait), puis viennent les premiers évènements paranormaux, les êtres mystérieux à tête de chien, on se laisse imaginer un moment un hommage un peu barré à donnie darko, et puis lentement mais surement, çà devient n'importe quoi ..et quand je dis n'importe quoi c'est du grand grand n'importe quoi, faisant passer "eh mec elle est où ma caisse" pour du terrence mallick, jusqu'à un final qui frise la série Z ...enfin à fuir et à oublier le plus vite possible
Quelle deception !!! Ca , un film "barjo" loufoque , chtarbé ? Tu parles...Rien de neuf sous le soleil , la mode des baisers Gays et autres joyeusetés pour faire "moderne" . Bien ringard , oui ... Et le revival années 70 holocauste nucléaire , mieux vaut les originaux. Le public rit niaisement dans la salle , au début , parcequ'on n'est pas des crétins réacs, puis ça se met à dormir. Vraiment dommage , heureusement , il ya , dans le genre , bien mieux
Arakki nous offre un film décomplexé, barré, qui part dans tous les sens. C'est une bouffée d'oxygène pleine d'autodérision et de références à un cinéma de genre. Ce n'est pas une parodie, comme le disent certains critiques, mais bien un hommage au désir, au sexe et à l'imagination débridée. Un film qui ne se prend pas au sérieux et qui ne doit pas être pris comme un film de genre sérieux.
Un ovni cinematographique, un film totalement barre et jouissif. araki envoie valser tous les codes des films de ce genre (ado, science fiction) et c'est tant mieux. On aime le scenario (qui part dans tous les sens) la musique et aussi les deux actrices principales vraiment excellentes!! le seul defaut c'est qu'il est trop court!! deja culte
Il y à des films comme ça ou on ne peu pas dire grand chose tellement c'est surprenant, délirant et jouissif ! On en voit très peu des comme ça, merci Araki !